PHILOSOPHIE/HISTOIRE

Fil des billets - Fil des commentaires

mercredi 8 juin 2011

Si l’homme et la femme sont heureux, ils ne consomment pas

Si l’homme et la femme sont heureux, ils ne consomment pas. C’est la frustration qui est la base du désir de consommation. Aussi faut-il leur offrir d’inaccessibles modèles de beauté et de richesse, afin que la frustration les mène sur le chemin des achats. Que nos journaux, que nos médias leur tendent sans cesse les images de corps parfaits, de jeunesses éclatantes et éternelles... Au désespoir de ne pas les posséder, ils chercheront à les acheter. Que les cinémas abreuvent la jeunesse d’infatigables super-héros à la libido sans faille. Qu’une coupure forte et nette soit faite entre ceux qui participent à la fête des médias et ceux qui n’en sont que les dérisoires spectateurs. Nos gammes de vêtements, nos cosmétiques, nos lotions, nos produits amincissants, nos publicités sont là pour mettre du baume à leur malaise et nourrir leurs rêves. Et plus ils seront laids, disgracieux et obèses, plus ils débourseront. Car il est dit dans les Circulaires que la Bonheur ne consomme pas. C’est la peur de mourir, c’est la peur de vieillir, c' est la peur d' être différent qui ouvrent les portes de nos magasins. Consommer n’est pas un choix. C’est une obligation morale. Qui oserait ne pas sanctifier les dates sacrées, images mêmes du bonheur, que sont Noël, la Saint-Valentin, le 1er Mai, les soldes d' hiver et d' été ou la fête des Mères? Qui oserait porter des vêtements usés, des chaussures élimées qui le dénonceraient à l’opprobre de tous? Tout doit être neuf, car l’usure est l’image honteuse de la vieillesse et de la mort. Kosy Libran. Extrait ( Le Prophéte du libéralisme).

mardi 7 juin 2011

A LIRE ET A METTRE EN OEUVRE

JE CONNAIS PERSONNELLEMENT L'AUTEUR ET SA FAMILLE... A LIRE SANS MODERATION !!!

http://www.lhommevrai-diffusion.com/index.html A LIRE SANS MODERATION

FONDAMENTAL , SIMPLE, A NE PAS MANQUER POUR RETROUVER OU TROUVER L'EQUILIBRE !!!

vendredi 11 juin 2010

BLEU, BLANC ROUGE : DES COULEURS A LA DEVISE NATIONALE

Par CHRISTIAN BITARD ( club villepin.com)

Les hasards de l'Histoire ont voulu que la République Française adopte pour emblème national le drapeau tricolore bleu, blanc et rouge, et l'histoire nous apprend bien comment ces couleurs naquirent de l'encadrement du blanc de la royauté par les couleurs bleue et rouge de la ville de Paris pour composer une cocarde tricolore destinée à être portée au chapeau du Roi de France lui-même, et lui signifier ainsi, par ce symbole, qu'il était désormais entre les mains de la bourgeoisie parisienne, mais l'Histoire peut-elle nous expliquer pourquoi ce drapeau va si bien à l'histoire de notre pays, et en quoi ces trois couleurs reprennent comme d'une seule voix la si belle devise de la nation : Liberté, Egalité, Fraternité ? Le Blanc représente à lui seul l'égalité et son contraire, car s'il est avant tout la couleur de l'Ancien-Régime et de la démesure de sa Noblesse écrasant le Tiers-Etat du poids exorbitant de ses nombreux privilèges, c'est également le symbole de la Justice Royale et des mesures du Roi qui mettent sur un pied d'égalité les sujets de tout le royaume, de quelque province qu'ils viennent; c'est aussi à la fois l'équilibre harmonieux de toutes les couleurs du spectre lumineux réunies en une seule et le trouble qu'implique leur nécessaire disparition au profit de l'éclat de leur union; c'est enfin l'expression de la pureté sans tache qui se propose de guider rigoureusement les esprits autant que la neutralité de toile du peintre sur laquelle viendront s'exprimer toutes les couleurs de la palette à la fantaisie de l'artiste.

De part et d'autre de cette couleur posée comme une toile de fond, le bleu et le rouge des couleurs de Paris viennent s'apposer aux côtés de celle du Roi, comme pour encadrer symboliquement son pouvoir, nous l'avons vu, par celui des maîtres de la cité, mais aussi comme pour mieux la mettre en valeur, comme pour lui permettre de mieux exprimer ses vertus composées avec celles de la capitale qui représentent l'une courage et l'autre, la générosité.

Le courage, c'est le rouge du sang de Saint Denis, que les romains décapitèrent pour son obstruction aux lois anti-chrétiennes de Rome. La légende raconte que le martyr porta lui-même sa tête là où il résidait et où, plus tard, sera élevée la basilique portant son nom; les autorité locales de l'époque furent alors impressionnées au point d'accorder aux chrétiens de Saint-Denis la liberté qu'ils demandaient pour leur culte. La liberté se mérite, elle demande du courage, et la mort en vient souvent réclamer le prix. Plus tard, à la Commune de Paris, en 1871, on vit des insurgés arborer sur des barricades le drapeau blanc rougi par le sang de ceux qui voulaient se rendre, et à qui la mitraille ennemie apprit qu'on ne se bat pas à moitié pour sa liberté. Ce drapeau rouge, devenu symbole de la lutte pour la liberté du peuple, fut repris par les représentants de l'URSS, et puis ceux de la Chine, qui ont une grande admiration pour la France et son Histoire.

La générosité. Après le rouge du sang versé par le sacrifice de Saint Denis, martyrisé par les romains, voilà qu'un autre romain, et même un soldat romain, s'illustra au cours d'un hiver particulièrement rude, en coupant d'un coup de glaive son manteau de laine pour en revêtir un malheureux gaulois qui mourait de froid sur le bord d'une route des environs de Tours. Compassion diront les uns, fraternité diront les autres : ces deux mots expriment le même sens perçu de la nécessaire communauté de destin entre les hommes. Dessous les uniformes et derrière les apparences comme au-delà des expression d'appartenance à telle ou telle catégorie d'individu, un homme reste un homme, et, comme l'exprime Térence (encore un romain !) dans une de ses comédies qui met en scène un jeune esclave qui tente de consoler son noble maître tellement désespéré de la perte de son fils qu'il le rabroue en prétendant qu'il ne peut pas comprendre; et l'esclave de répliquer : "je suis un homme, rien de ce qui est humain de m'est étranger".

Le blanc de l'égalité n'a-t-il pas toute sa place entre ces deux couleurs que sont le rouge du sang de Saint-Denis et le bleu de la cape de Saint-Martin ? comme pour concilier l'incompatible dans un même accord ? Ne sais plus quelle couleur vient encadrer l'autre...

samedi 20 juin 2009

LE POPOL VUH , LIVRE SACRE DES MAYAS ET LEURS PROPHETIES et LES LETTRES MODERNES DU CHRIST

LETTRE A MA FILLE... à Mes enfants et aux Hommes en général... a qui voudra bien comprendre ....

Ma chérie, mon Amour, je te souhaite, avant tous j'espère, un super anniversaire pour tes 25 ans... et avec le sourire please, encore célibataire... ouf ... j'ai eu chaud !!! ( Lol )

Je n'ai plus de nouvelles de toi et ça me fait mal. Mais je pense que tu as besoin de "me tuer" avant de me retrouver . C'est dans la psychologie humaine. Tu continueras surement à penser que je fus un mauvais père. Moi je ne le pense pas j'ai fais de mon mieux pour gérer tous les obstacles pour tous à la fois... et garder un peu de vie pour mes projets aussi. J'ai pris ce que je trouvais sur mon chemin pour apporter à la maison un bonheur et un confort que j'ai toujours désiré pour vous tous. mais la vie a été et est toujours chienne.

Alors comme toi aussi tu passeras par la comme tous, tes rêves devenant réalité, j'espère que tu comprendras un jour ton de plus en plus vieux père.

Tout cela en fait pour te dire que je t'aime et essayer de te retrouver un peu ( avec les larmes aux yeux comme toujours) car c'est dur de vivre sans vous trois... même si vous ne le croyez pas. Le fait d'avoir deux enfants plus jeunes me booste et me comble de bonheur même si c'est tellement dur à mon âge. Mais j'essaye de me conserver au mieux pour les amener au plus loin de leurs vie. L'amour pour ses enfants ne se divise pas. Il se multiplie. et ce n'est pas parce que j'ai eu 7 enfants dans ma vie que je ne les aime pas tous autant... Pas un n'est moins important que l'autre... et bien sûr mes préoccupations sont pour Tania et Sébastien qui se sont éloignés de façon très hypocrite, mais ça ne change rien de mon amour pour eux. J'encaisse et essaye de me rappeler les bons moments, (muchos) quant eux se rappellent que des quelques mauvais...

Mais ça doit être la loi de la vie. et la souffrance le prix à payer...

Je suis comme je suis, on est comme on est mais on est là et on participe tous au miracle de la vie.

Ceci est mon cadeau, une explication de plus pour essayer de t'apporter encore une foi un peu de compréhension pour que tu trouves la paix...

Je sais combien tu t'es accrochée à moi et c'est aussi pour cela que j'essaye de te faire passer le message du "sevrage" pour qu'on puisse être ensemble sans possession, libre pour nous raconter nos succès...

Tu as 25 ans demain. C'est un âge où les parents libèrent leurs enfants de leurs jupons. Tu es adultes et peut-être libre maintenant pourras-tu me voir peu à peu différemment comme je suis réellement. Un être plein de bonté qui crie parce que possédé par une souffrance plus grande que l'imaginable pour la conscience que j'ai du gâchis de la vie par les hommes de cette planète...

Alors la douleur ça fait crier, pourtant au fond on ne demande que la paix et l'amour. S'il y en a un à plaindre, c'est bien moi avec cette conscience trop vive de la réalité vraie... J'aurai vécu l'enfer par trop d'intérêt pour le bonheur des hommes auquel je n'ai pas pu beaucoup collaborer... et les hommes me rejettent parce que je ne peux me résoudre à prendre le bateau de la surface de la vie...

Peut-être que le Mexique n'étais destiné qu'à me faire connaitre la prophétie des Mayas que je te mets (en espagnol) en pièces jointes et d'une pierre deux coups, les lettres actuelles "du Christ" qui sont pleines de sagesse même si on peut douter que ce soit le Christ qui écrive cela. Tu en feras ce que tu veux en tout cas ça donne une piste de plus pour essayer comprendre le mystère de la vie.

je te souhaite le meilleur pour ta vie à toi qu'il te faut prtéger car c'est ton bien le plus précieux. Je te demande, quand tu seras prête, de reprendre contact avec moi pour renouer avec notre relation fraternelle.

Mille bisous. Soit sage et aussi survoltée et révoltée.

Je t'aime

Papa

8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888

MercedesG:

__PROFECIAS MAYAS__

Este documental consta de 7 episodios hablando en cada capitulo de cada profesia de manera individual. Subiré los 7 con la sinopsis de cada uno de ellos. Espero que los disfruten

Idioma:Español Calidad: TVRIP Tamaño: 350 MB Duración: 45 min Cortado con hacha: Código:

http://rapidshare.com/files/47912722/hacha.rar

Primera Profecía Sinopsis:El mundo de odio y materialismo terminará el sábado 22 de de diciembre del año 2012 y con ello el final del miedo, en este día la humanidad se tendrá que escoger entre desparecer como especie pensante que amenaza con destruir el planeta o evolucionar hacia la integración armónica con todo el universo, comprendiendo y tomando conciencia de todo esta vivo y que somos parte de ese todo y que podemos existir en una nueva era de luz.

MEGAUPLOAD Código:

PART0:http://www.megaupload.com/?d=4TZHQ0BC PART1:http://www.megaupload.com/?d=Q092VDB6 PART2:http://www.megaupload.com/?d=YEKGVB9P PART3:http://www.megaupload.com/?d=D7DR60DI

RAPIDSHARE Código: (il faut lire ces DVDs avec un programme de montage de vidéo. )

http://rapidshare.com/files/51339452/profecia_1.avi.0 http://rapidshare.com/files/51339476/profecia_1.avi.1 http://rapidshare.com/files/51339603/profecia_1.avi.2 http://rapidshare.com/files/51339495/profecia_1.avi.3

Segunda profecia

Sinopsis: Esta anunció que todo el comportamiento de la humanidad cambiaría rápidamente a partir del eclipse de sol del 11 de agosto de 1999, y ese día vimos como un anillo de fuego se recortaba contra el cielo, fue un eclipse sin precedentes en la historia, por la alineación en cruz cósmica con centro en la tierra de casi todos los planetas del sistema solar, se posicionaron en los cuatro signos del zodíaco, que son los signos de los cuatro evangelistas, los cuatro custodios del trono que protagonizan el Apocalipsis de San Juan.

MEGAUPLOAD Código:

PART0:http://www.megaupload.com/?d=YYHDHVJC PART1:http://www.megaupload.com/?d=D1Q50FKM PART2:http://www.megaupload.com/?d=1M930VWH PART3:http://www.megaupload.com/?d=HUVKUH8E

RAPIDSHARE Código:

http://rapidshare.com/files/51339087/profecia_2.avi.0 http://rapidshare.com/files/51339210/profecia_2.avi.1 http://rapidshare.com/files/51339240/profecia_2.avi.2 http://rapidshare.com/files/51339378/profecia_2.avi.3

Tercera profecia

Sinopsis: La tercera profecía Maya dice que una ola de calor aumentará la temperatura del planeta, produciendo cambios climatológicos, geológicos y sociales en una magnitud sin precedentes, y a una velocidad asombrosa; los mayas dicen que el aumento de de la temperatura se dará por varios factores, uno de ellos generado por el hombre que en su falta de armonía con la naturaleza solo puede producir procesos de auto destrucción, otros serán generados por el sol que al acelerar su actividad por el aumento de vibración produce más radiación, aumentando la temperatura del planeta.

MEGAUPLOAD Código:

PART0:http://www.megaupload.com/es/?d=FM1EYQ4Z PART1:http://www.megaupload.com/es/?d=0QV0KDVC PART2:http://www.megaupload.com/es/?d=AESNNC1I PART3:http://www.megaupload.com/es/?d=Y9C73O33

RAPIDSHARE Código:

http://rapidshare.com/files/51339613/profecia_3.avi.0 http://rapidshare.com/files/51339491/profecia_3.avi.1 http://rapidshare.com/files/51339014/profecia_3.avi.2 http://rapidshare.com/files/51339653/profecia_3.avi.3

Cuarta profecia

Sinopsis: La cuarta profecía dice que a consecuencia del aumento de la temperatura causado por la conducta antiecológica del hombre y una mayor actividad del sol, se provocará un derretimiento en los polos (ya tuvimos noticia reciente del desprendimiento de un bloque de hielo polar del tamaño del territorio del estado de Tlaxcala ubicado en el territorio mexicano), si el sol aumenta sus niveles de actividad por encima de lo normal habrá una mayor producción de viento solar, mas erupciones masivas desde la corona del sol, un aumento en la irradiación y un incremento en la temperatura del planeta. Los Mayas se basaron en el giro de 584 días del planeta Venus para calibrar sus cálculos solares, Venus es planeta fácilmente visible en el cielo, pues su órbita está entre la tierra y el sol. Ellos dejaron registrado en el códice Dresde que cada 117 giros de Venus marcados cada vez de que aparece en el mismo sitio en el cielo, el sol sufre alteraciones, aparecen enormes manchas o erupciones de viento solar; advirtieron que cada 5125 años se producen alteraciones aún mayores y que cuando esto ocurre el hombre debe de estar alerta, es el presagio de cambios y destrucción. En el códice Desdre también figura la cifra 1366560 kines que tiene una diferencia de 20 años con la cifra que aparece en el templo de la cruz en Palenque, que tiene tallado la cifra de 1366540 kines, correspondiendo esta diferencia al período de tiempo que llamaban tiempo de no tiempo, que es le que estamos viviendo desde 1992, los cambios en la actividad del sol serán más fuertes, puesto que las protecciones que tenemos a nivel planetario se están debilitando, el escudo electromagnético que nos cubre está diminuyendo su intensidad.

MEGAUPLOAD Código:

PART0:http://www.megaupload.com/?d=YVAVQS23 PART1:http://www.megaupload.com/?d=C2YJYWD8 PART2:http://www.megaupload.com/?d=1YW41NM9 PART3:http://www.megaupload.com/es/?d=B2ARLVNG

RAPIDSHARE Código:

http://rapidshare.com/files/51727539/profecia_4.avi.0 http://rapidshare.com/files/51724992/profecia_4.avi.1 http://rapidshare.com/files/51725242/profecia_4.avi.2 http://rapidshare.com/files/51727582/profecia_4.avi.3

Quinta profecia

Sinopsis:Esta profecía nos dice que todos los sistemas basados en el miedo sobre lo que se fundamenta nuestra civilización se transformarán simultáneamente con el planeta y el hombre para dar paso a una nueva realidad de armonía, el hombre está convencido que el universo existe solo para él, que la humanidad es la única expresión de vida inteligente, y por eso actúa como un depredador de lo que existe. Los sistemas fallarán para enfrentar al hombre consigo mismo y hacerle ver la necesidad de reorganizar la sociedad, y continuar en el camino de la evolución, que nos llevará a comprender la creación. El nuevo día galáctico está anunciado por todas las religiones y cultos como una época de paz y armonía para toda la humanidad, es claro entonces que todo lo que no produzca este resultado debe desaparecer ó transformarse, la nueva época de luz no puede tener una humanidad basada la economía militar de imposiciones de verdades por la fuerza.

MEGAUPLOAD Código:

http://www.megaupload.com/es/?d=FO0JD51V PART1:http://www.megaupload.com/?d=EBZ44VVP PART2:http://www.megaupload.com/?d=RFA1QAC6 PART3:http://www.megaupload.com/?d=USP9JWTN

RAPIDSHARE Código:

http://rapidshare.com/files/51904826/profecia_5.avi.0 http://rapidshare.com/files/51908301/profecia_5.avi.1 http://rapidshare.com/files/51902807/profecia_5.avi.2 http://rapidshare.com/files/51908049/profecia_5.avi.3

Sexta profecia

Sinopsis:La sexta profecía Maya dice que en los próximos años aparecerá un cometa cuya trayectoria pondrá en peligro la existencia misma del hombre, los Mayas veían a los cometas como agentes de cambio que venían a poner en movimiento el equilibrio existente para que ciertas estructuras se transformen permitiendo la evolución de la conciencia colectiva, todas las cosas tienen un lugar que les corresponde en todas las circunstancias, aún las mas adversas son perfectas para generar comprensión sobre la vida para desarrollar conciencia sobre la creación, por esto el hombre se ha enfrentado constantemente a situaciones inesperadas que le generan sufrimiento, es un modo de lograr que reflexione sobre su relación con el mundo y con los otros, así a lo largo de muchas vidas comprenderá las leyes universales de la razón de la creación, para los Mayas, Dios es la presencia de la vida que tiene todas las formas y su presencia es infinita.

MEGAUPLOAD Código:

PART0:http://www.megaupload.com/?d=XZK4DJ0O PART1:http://www.megaupload.com/?d=P5Z0X2YW PART2:http://www.megaupload.com/?d=GY9M2Q4L PART3:http://www.megaupload.com/?d=QTIGG46Z

RAPIDSHARE Código:

http://rapidshare.com/files/52296856/profecia_6.avi.0 http://rapidshare.com/files/52294588/profecia_6.avi.1 http://rapidshare.com/files/52296666/profecia_6.avi.2 http://rapidshare.com/files/52297432/profecia_6.avi.3

Septima profecia

Sinopsis. Esta profecía Maya nos habla del momento que en el que el sistema solar en su giro cíclico sale de la noche para entrar en le amanecer de la galaxia, dice que los 13 años que van desde 1999 al 2012 la luz emitida desde la galaxia sincroniza a todos los seres vivos y les permite acceder voluntariamente a una transformación interna que produce nuevas realidades, Que todos los seres humanos tienen la oportunidad de cambiar y romper sus limitaciones, recibiendo un nuevo sentido: la comunicación a través del pensamiento, los hombres que voluntariamente encuentren su estado de paz interior, elevando su energía vital, llevando su frecuencia de vibración interior del miedo hacia el amor, podrán captar y expresarse a través del pensamiento y con el florecerá el nuevo sentido.

MEGAUPLOAD Código:

PART0:http://www.megaupload.com/?d=QFWDNAA1 PART1:http://www.megaupload.com/?d=WBBIFJZT PART2:http://www.megaupload.com/?d=3036UM71 PART3:http://www.megaupload.com/?d=8F0KMZM7

RAPIDSHARE

Código:

http://rapidshare.com/files/52292302/profecia_7.avi.0 http://rapidshare.com/files/52292354/profecia_7.avi.1 http://rapidshare.com/files/52296579/profecia_7.avi.2 http://rapidshare.com/files/52295610/profecia_7.avi.3

SALUDITOS.... =P4 POSTEEN 8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888 El cumplimiento de las detalladas predicciones que la antigua Cultura Maya hizo para el periodo que media entre los años 1992 y 2012 de nuestro calendario plantea un profundo misterio y una pregunta inquietante: ¿Nos encontramos realmente viviendo el final de una Era Cósmica y veremos dentro de 7 años el amanecer de una con signo muy distinto?

Los científicos no saben qué está sucediendo con el Sol. El 20 de enero de este año, una sorpresiva tormenta solar alcanzó la Tierra con su máximo de radiación sólo 15 minutos después de iniciarse la serie de explosiones, cuando lo habitual son 2 horas. Según Richard Mewaldt, del California Institute of Technology, fue la más violenta en los últimos 50 años. También ha sido la más misteriosa.

Los científicos creían que dichas tormentas se producían en la corona solar por las ondas de choque asociadas a eyecciones de plasma. Sin embargo, en este caso parece haberse originado extrañamente en el interior del Astro Rey, según afirmó el profesor Robert Lin, de la universidad de California. Los astrónomos expresaron su perplejidad. El profesor Lin -principal investigador del satélite Reuven Ramaty High Energy Solar Spectroscopic Imager (RHESSI)- concluyó su declaración con una frase muy significativa: "Esto significa que realmente no sabemos cómo funciona el Sol". En resumen: el insólito fenómeno del 20 de enero ha pulverizado los modelos predictivos de nuestra ciencia. Pero además, ¿por qué se produce una actividad tan intensa y anómala en este momento? El pico de máxima actividad de nuestra estrella -en su ciclo principal de 11 años- tuvo lugar en el año 2000.

En 2004 los físicos solares observaron una ausencia total de manchas, algo que siempre anuncia la proximidad de un mínimo de actividad. Dicho mínimo debía producirse entre 2005 y 2006, unos 4 años antes del nuevo máximo, previsto para el año 2010 o 2011, precisamente en vísperas de la fecha para la cual los antiguos mayas profetizaron el final de la era correspondiente al "Quinto Sol" y el comienzo de otro ciclo cósmico, llamado "Sexto Sol". ¿Sabían algo los mayas que nuestra ciencia actual ignora? ¿Podrían ayudar sus textos sagrados a los científicos, desconcertados por el extraño e inquietante comportamiento del Astro Rey?

Y sobre todo: ¿por qué motivo prestó aquella antigua cultura tanta atención a la actividad solar de nuestros días en tiempos tan remotos? El calendario maya finaliza abruptamente el sábado 23 de diciembre de 2012, 5.125 años después de iniciarse la era del "Quinto Sol".

Según sus profecías, la causa física desencadenante es que el Sol recibiría un rayo proveniente del centro de la galaxia y emitiría una inmensa "llamarada radiante" que transmitiría esa radiación a la Tierra y al resto del sistema solar. Este evento precedería al comienzo de un nuevo ciclo cósmico.

Según su cómputo, habrían tenido lugar ya 5 ciclos de 5.125 años, completando una serie de 25.625 años, periodo muy próximo al de "la precesión de los equinoccios", conocido como "Año Platónico" o "Gran Año Egipcio", correspondiente a un ciclo completo formado por las 12 eras astrológicas (25.920 años). Según los mayas, en la Tierra cada ciclo de 5.125 años habría sido el escenario de la aventura de una Humanidad -"una raza" en su concepto- y habría acabado con su destrucción, seguida por la regeneración que trae el siguiente ciclo o "Sol". Al comienzo de éste se produce una sincronización de la "respiración" de todas las estrellas, planetas y seres.

El 11 de agosto de 3.113 a.C. los mayas fijaron el nacimiento del "Quinto Sol" -la era actual- cuyo final llegaría en 2012. La Era del Agua habría acabado con el Diluvio, la posterior a ésta con un diluvio de fuego y la nuestra, llamada "del Movimiento", finalizaría con violentos terremotos, erupciones volcánicas y huracanes devastadores.

La mitología de las culturas antiguas más diversas recoge la memoria de inundaciones catastróficas que tuvieron lugar hace unos 12.000 años y de misteriosas lluvias de fuego, hace algo más de 5.000 años, que investigadores como Maurice Cotterell asocian a un gran cometa que rozó la atmósfera terrestre. La predicción maya también describe los 20 años anteriores al primer día del "Sexto Sol" con cierto detalle. Este ciclo menor, que ellos denominaban Katum, ya ha consumido casi dos tercios de su duración total. Ello nos permite verificar hasta qué punto se han cumplido sus profecías hasta este momento y, en consecuencia, decidir si su nivel de aciertos merece suficiente credibilidad como para prestarles atención.

El último Katum -denominado por ellos "el tiempo del no tiempo"- habría empezado en el año 1992 de nuestro calendario, después de un eclipse de Sol que esta cultura pronosticó para el 11 de julio de 1991 y que se cumplió puntualmente. En el concepto maya se trataría de un periodo de transición, caracterizado por profundos cambios cósmicos, telúricos e históricos.

Es curioso observar que en septiembre de 1994 se produjeron fuertes perturbaciones en el magnetismo terrestre, con alteraciones importantes en la orientación de las aves migratorias y cetáceos, e incluso en el funcionamiento de la aviación.

En 1996, la sonda espacial Soho descubrió que el Sol no presentaba ya polos magnéticos sino un único campo homogeneizado. En 1997 se produjeron violentas tormentas magnéticas en el Sol. Y en 1998, la NASA detectó la emisión de un potente flujo de energía proveniente del centro de la galaxia que nadie supo explicar. Otra fecha importante de las profecías mayas fue el eclipse total de Sol del 11 de agosto de 1999, que también se verificó puntualmente. Según el Chilam Balam -un libro sagrado maya-, siete años después del inicio del último Katum (1999) comenzaría una era de oscuridad y las convulsiones de la Tierra -seísmos, huracanes, erupciones volcánicas- aumentarían sensiblemente.

El 15 de septiembre de 1999, sólo un mes después del mencionado eclipse, una misteriosa explosión proveniente del espacio eclipsó durante horas el brillo de algunas estrellas. Las radiaciones de ondas radio, rayos gamma y rayos X multiplicaron su intensidad por 120. Astrónomos como Richard Berendzen y Bob Hjellming, del Observatorio Radioastronómico de Nuevo México (EE UU), calificaron este fenómeno como un enigma "digno de una investigación detectivesca".

EL RAYO Y LA LLAMARADA RADIANTE

Ante estos hechos objetivos cabe preguntarse: ¿podría ser esa misteriosa e inexplicada radiación de 1999 el rayo proveniente del centro de la galaxia que, según los mayas, alcanzaría al Sol antes del año 2012, cuando se dispararan los fenómenos sísmicos? ¿No resulta también evocador de "la llamarada radiante" que, según los mayas emitiría el Sol después de recibir ese "rayo", la igualmente enigmática y anómala explosión solar del 20 de enero de 2005, que ha dejado perplejos y sin respuestas a los científicos?

El eclipse del 11 de agosto de 1999 que precedió a la fuerte radiación proveniente del espacio del 15 de septiembre de 2005 inauguró un periodo de cataclismos naturales.

El día 7 de ese mismo mes se produjo un terremoto de 5,9º (escala Richter) en Grecia, con 218 muertos; el 8, inundaciones catastróficas en China, con miles de muertos; el 17, un terremoto de 7,4º en Turquía, con 15.000 muertos; el 20, un terremoto de 7,6º en Taiwán, con 2.000 muertos; el 22, una cadena de terremotos menos destructivos -entre 2º y 5,2º- en todo el planeta; el 30, un terremoto en Oaxaca (México), seguido de grandes incendios debidos a explosiones de gas, con más de 100 muertos; y el 10 de octubre las lluvias produjeron 300 muertos y 500.000 damnificados en México. No se trata de una lista exhaustiva de catástrofes ni mucho menos, sino sólo de una muestra de algunos fenómenos muy destructivos, ocurridos tan sólo en los dos meses que siguieron al eclipse de agosto. Incluir los conflictos humanos que estallaron en esos dos meses y otras catástrofes naturales requeriría un abultado volumen.

En este mismo número se recogen otros datos sobre el aumento espectacular de los seísmos, erupciones volcánicas y meteoros violentos. La comparación de la intensidad y la cantidad que estos fenómenos tuvieron en los últimos años con periodos anteriores revela que experimentaron un incremento espectacular en este periodo que los mayas denominaron "el tiempo del no tiempo".

Después de la potente y anómala radiación emitida por el Sol el 20 de enero de este año se han disparado las erupciones volcánicas, que ya habían experimentado un incremento notable después del eclipe de 1999. En todo 2004 se registraron 31 erupciones significativas.

Sólo entre enero y abril de 2005, se han detectado 21. Y si sumamos los informes sobre nueva actividad de los volcanes que experimentaron erupciones significativas desde 1999, la cifra asciende a 43 para los 4 meses iniciales de este año.

A esta confirmación de las predicciones mayas debemos añadir otras. Según dichas profecías, a partir del eclipse de 1999 se incrementarían las guerras y la destrucción.

El cono de sombra de este eclipse se proyectó precisamente sobre Medio Oriente, Irak, Irán, Afganistán, Pakistán e India, señalando un área sacudida por los conflictos más sangrientos y la amenaza permanente de una confrontación entre Pakistán e India, ambos con arsenal nuclear.

Al acercarse el 2012 una ola de calor aumentaría la temperatura del planeta, produciendo cambios climáticos, geológicos y sociales sin precedentes, con una rapidez asombrosa. Estamos inmersos en dicha dinámica. El acelerado derretimiento de los glaciares en todo el mundo y la aparición de zonas verdes en la Antártida es ya un hecho confirmado científicamente. También anunciaron los cambios inesperados de la actividad del Sol que los científicos están verificando. Las profecías mayas pronostican la aparición de un cometa, con alta probabilidad de un impacto contra la Tierra. Curiosamente, también en el Apocalipsis de San Juan se predice la llegada de este cometa llamado "Ajenjo" como signo del "Final de los Tiempos".

Otra coincidencia llamativa es que el 11 de agosto de 1999, no sólo tuvo lugar el último eclipse total del milenio, sino la formación de una configuración astrológica muy rara: la Gran Cruz Cósmica, formada en los signos de Tauro, Leo, Escorpio y Acuario, por el Sol, la Luna y tres planetas. Esta Cruz también nos remite al Apocalipsis porque evoca a "los cuatro vivientes custodios del Trono".

El primero es descrito como "semejante a un león" (Leo), el segundo "semejante a un toro" (Tauro), el tercero "con semblante humano" (Acuario, el Aguador) y el cuarto semejante a un águila (Escorpio).

Estamos ante un simbolismo complejo que encaja con las profecías mayas del comienzo del "Sexto Sol": una nueva era que, según su predicción, supondrá "el final del tiempo del miedo" y una Humanidad renovada cósmicamente, que construirá una civilización superior a la actual.

Esta convergencia de expectativas, independientes unas de otras, que avalan las profecías mayas es otro hecho a tener en cuenta.

Resulta inevitable recordar a maestros como Sri Aurobindo que, junto a su compañera Madre y su discípulo Satprem, promovieron una transformación fisiológica, convencidos de que, en un ser humano superior, debería producirse "el despertar" del cuerpo a nivel celular e incluso de los átomos.

UNA EVOLUCIÓN PROGRAMADA

Aurobindo enseñó que se produciría "un descenso de la luz superior a las partes más bajas de la naturaleza", que favorecería el acceso del ser humano a un nivel de conciencia más elevado que el actual.

¿Podría este cambio ser activado o favorecido por ese gran evento cósmico que anunciaron las profecías mayas? ¿Podría ese salto vibracional del Universo, transmitido por el Universo al Sol y por éste a la Tierra, estar impulsando "la gran transformación" que, según los mayas, llegará definitivamente a nuestro planeta el sábado 23 de diciembre de 2012?

En cualquier caso, todas estas profecías son muy elocuentes respecto a dicho salto cualitativo en la evolución de la conciencia. El cambio cósmico crea las condiciones, pero la transmutación interior sólo puede ser el resultado de una decisión libre y de un trabajo interior individual. En este final del último Katum del calendario maya el Cielo nos pone ante una encrucijada: autodestrucción o transformación. Nos hallamos, por tanto, en una especie de "tierra de nadie": una fase definitiva que ya no pertenece a la vieja era, pero tampoco a la que amanecerá dentro de siete años, cuando se abra "la puerta" cósmica de un tiempo renovado.

En cualquier caso, nos parece evidente que los hechos corroboran las profecías mayas lo suficiente como para tomarlas en serio y examinarlas sin prejuicios a la luz de lo que sabemos del mundo.

¿La evolución biológica y psicoespiritual responde a una programación cósmica inteligente? Este es, sin duda, el gran misterio que se nos plantea.

Enviado por Gloria Abril Calvo del Foro de Reiki de Madrid España

http://www.formarse.com.ar/profecias_mayas/7profecias_mayas_inicio.htm

Cuando nos ponemos a reflexionar y observamos lo que sucede en el mundo sentimos de una u otra forma que los tiempos apocalípticos están ya presentes, así vivimos hoy tiempos de guerra por cualquier asunto, cambios climáticos que provocan grandes calamidades, amén de los desastres naturales que cada vez que se presentan tal parece que lo hacen con mayor contundencia, y ni que decir de nuestros comportamientos individuales y sociales cotidianos donde se pone en evidencia que, cada vez estamos más lejos de nosotros mismos y de los demás con el consecuente deterioro de las relaciones humanas.

Los Mayas sabían que todo esto iba a suceder y por ello nos dejaron un mensaje grabado en piedra que esta constituido por un elemento de alerta y otro de esperanza mismos que están contenidos en sus Siete Profecías, en el mensaje de alerta nos avisan de lo que va a pasar en éstos tiempos que vivimos, y en el de esperanza nos dicen de los cambios que debemos de realizar en nosotros mismos para impulsar a la humanidad hacia una nueva era, donde los valores mas altos empiecen florecer a través de la práctica cotidiana de de éstos por cada uno de nosotros, para llevar a la humanidad hacia el amanecer galáctico, en donde en la nueva era ya no habrá más caos ni destrucción. Las visiones de futuro, de nuestro presente están en las siete profecías que se basan en las conclusiones de sus estudios científicos y religiosos sobre el funcionamiento de universo.

Primera Profecía

El mundo de odio y materialismo terminará el sábado 22 de de diciembre del año 2012 y con ello el final del miedo, en este día la humanidad se tendrá que escoger entre desparecer como especie pensante que amenaza con destruir el planeta o evolucionar hacia la integración armónica con todo el universo, comprendiendo y tomando conciencia de todo esta vivo y que somos parte de ese todo y que podemos existir en una nueva era de luz.

La primera profecía nos dice que a partir de 1999 nos quedan 13 años, para realizar los cambios de conciencia y actitud para desviarnos del camino de destrucción por el que avanzamos, hacia uno que abra nuestra conciencia y nuestra mente para integrarnos con todo lo que existe. Los Mayas sabían que nuestro sol es un ser vivo que respira y que cada cierto tiempo se sincroniza con el enorme organismo en el que existe, que al recibir un chispazo de luz del centro de la galaxia brilla mas intensamente, produciendo en la superficie lo que nuestros científicos llaman erupciones solares y cambios magnéticos, ellos dicen que esto sucede cada 5125 años, que la tierra se ve afectada por los cambios en el sol mediante un desplazamiento de su eje de rotación, y predijeron que a partir de ese movimiento se producirían grandes cataclismos, para los mayas los procesos universales como la respiración de la galaxia son cíclicos y nunca cambian, lo que cambia es la conciencia del hombre que pasa a través de ellos, siempre en un proceso a la perfección ( recordemos el mensaje de Jesucristo en la Biblia: “sed perfectos como lo es su padre en el reino de los cielos”). Los Mayas predijeron que el sábado 22 de diciembre del 2012 el sol al recibir un fuerte rayo sincronizador proveniente del centro de la galaxia cambiará su polarización y producirá una gigantesca llamarada radiante. Por ello la humanidad deberá estar preparada para atravesar la puerta que nos dejaron los mayas, transformando a la civilización actual basada en el miedo en una vibración mucho más alta de armonía, solo de manera individual se puede atravesar la puerta que permite evitar el gran cataclismo que sufrirá el planeta para dar comienzo a una nueva era, en un sexto ciclo del sol.

La primera profecía nos habla del tiempo del no tiempo, un período de 20 años que empezó en 1992 y que termina en el 2012, donde la humanidad entraría en el último período de grandes aprendizajes, grandes cambios. Asimismo la anunció que siete años después del comienzo de este período comenzaría una época de oscuridad que nos enfrentaría a todos con nuestra propia conducta, dijeron que las palabras de sus sacerdotes serían escuchadas por todos nosotros como una guía para despertar, ellos llaman a ésta época como el tiempo que la humanidad entrará al gran salón de los espejos, una época de cambios para enfrentar al hombre consigo mismo para hacer que entre al gran salón de los espejos y se mire, y analice su comportamiento con el mismo, con los demás, con la naturaleza y con el planeta donde vive. Una época para que toda la humanidad por decisión conciente de cada uno de nosotros decida cambiar, eliminar el miedo y la falta de respeto de todas nuestras relaciones.

Segunda Profecía

Esta anunció que todo el comportamiento de la humanidad cambiaría rápidamente a partir del eclipse de sol del 11 de agosto de 1999, y ese día vimos como un anillo de fuego se recortaba contra el cielo, fue un eclipse sin precedentes en la historia, por la alineación en cruz cósmica con centro en la tierra de casi todos los planetas del sistema solar, se posicionaron en los cuatro signos del zodíaco, que son los signos de los cuatro evangelistas, los cuatro custodios del trono que protagonizan el Apocalipsis de San Juan.

Además la sombra que proyecta la luna sobre la tierra atravesó Europa pasando por Kosovo, luego por Medio Oriente, por Irán e Irak y posteriormente se dirigió a Pakistán e India, con su sombra parecía predecir un área de conflictos y guerras (lo cual ha venido sucediendo puntualmente). Los Mayas sostenían que a partir de los eclipse los hombres perderían fácilmente el control de sus emociones o bien afianzarían su paz interior y su tolerancia evitando los conflictos.

Desde entonces se vive una época de cambios que es la antesala de una nueva era, antes del amanecer es cuando la noche se hace más oscura, el fin de los tiempos es una época de conflictos y grandes aprendizajes, de guerras, separación y locuras colectivas que generará a su vez proceso de destrucción y evolución, la segunda profecía indica que la energía que se recibe desde el centro de la galaxia aumentará y acelerará la vibración en todo el universo para conducirlo a una mayor perfección, esto producirá cambios físicos en el sol, en la tierra y cambios psicológicos en el hombre alterando su comportamiento, su forma de pensar y sentir, se transformarán las relaciones y los modos de comunicación, los sistemas económicos, sociales, de orden y justicia, cambiarán las creencias religiosas y los valores aceptados, el hombre se enfrentará a sus miedos y angustias para resolverlos, y de ese modo podrá sincronizarse con los del planeta, y el universo; la humanidad se concentrará en su lado negativo y podrá ver claramente que cosa es la que está haciendo mal, este es le primer paso para cambiar la actitud y conseguir unidad que permite la aparición de la conciencia colectiva, se incrementarán los sucesos que nos separan pero también los que nos unen, la agresión, el odio, las familias en disolución, los enfrentamientos por ideologías, religión, modelos de moralidad o nacionalismo; simultáneamente más personas encontrarán paz, aprenderán a controlar sus emociones, habrá más respeto, serán más tolerantes y comprensivas y encontrarán la unidad, surgirá el hombre con un altísimo nivel de energía interna, personas con sensibilidad y poderes intuitivos para la sanación, pero también aparecerán farsantes que solo pretenderán tener ganancia económicas a expensas de la desesperación ajena. Al final del ciclo cada hombre será su propio juez, cuando el hombre entre al salón de los espejos para examinar todo lo que hizo en la vida, será clasificado por las cualidades que haya desarrollado en la vida, su manera de actuar día tras día, su comportamiento con los demás, y su respeto por el planeta, todos se ubicarán acordes a lo que sean, los que conserven la armonía comprenderán lo que sucede como un proceso de evolución en el universo, en cambio habrá otros que por ambición, miedo y frustración culparán a los demás o a Dios por lo que sucederá, se generarán situaciones de destrucción, muerte y sufrimiento, pero también se dará lugar a circunstancias de solidaridad y de respeto con los demás, de unidad con el planeta y el cosmos.

Esto implica que el cielo y el infierno se estarán manifestando al mismo tiempo, y que cada ser humano vivirá en el uno o el otro, dependiendo de su propio comportamiento, el cielo con la sabiduría para trascender voluntariamente a todo lo que sucede, el infierno con la ignorancia para aprender con sufrimiento, dos fuerzas inseparables, una que comprende que en el universo todo evoluciona hacia la perfección, que todo cambia, otra envuelta en un plano material que solo alimenta el egoísmo. En la época del cambio de los tiempos, todas las opciones estarán disponibles, prácticamente sin censura de ninguna clase, y los valores morales serán más laxos que nunca, para que cada cual se manifieste libremente como es, la segunda profecía afirma que sí la mayoría de los seres humanos cambia su comportamiento, y se sincroniza con el planeta, se neutralizarán los cambios drásticos que describen las siguientes profecías; hay que ser concientes de que el hombre siempre decide su propio destino, especialmente en esta época, las profecías son solo advertencias para que tomemos conciencia de la necesidad de cambiar de rumbo para evitar que se hagan realidad.

Tercera Profecía

La tercera profecía Maya dice que una ola de calor aumentará la temperatura del planeta, produciendo cambios climatológicos, geológicos y sociales en una magnitud sin precedentes, y a una velocidad asombrosa; los mayas dicen que el aumento de de la temperatura se dará por varios factores, uno de ellos generado por el hombre que en su falta de armonía con la naturaleza solo puede producir procesos de auto destrucción, otros serán generados por el sol que al acelerar su actividad por el aumento de vibración produce más radiación, aumentando la temperatura del planeta. Por esta advertencia de la tercera profecía de los Mayas, se hace impostergable y urgente un cambio de conducta en lo individual y colectivo para asumir el compromiso de la practica cotidiana de acciones que ayuden a mejorar la ecología del planeta hasta lograr la plena armonía del actuar del ser humano con el entorno, a sabiendas de que el comportamiento del hombre será crucial para sobrellevar el aumento general de la temperatura causada por su propia conducta inconsciente y depredadora.

Cuarta Profecía

La cuarta profecía dice que a consecuencia del aumento de la temperatura causado por la conducta antiecológica del hombre y una mayor actividad del sol, se provocará un derretimiento en los polos (ya tuvimos noticia reciente del desprendimiento de un bloque de hielo polar del tamaño del territorio del estado de Tlaxcala ubicado en el territorio mexicano), si el sol aumenta sus niveles de actividad por encima de lo normal habrá una mayor producción de viento solar, mas erupciones masivas desde la corona del sol, un aumento en la irradiación y un incremento en la temperatura del planeta. Los Mayas se basaron en el giro de 584 días del planeta Venus para calibrar sus cálculos solares, Venus es planeta fácilmente visible en el cielo, pues su órbita está entre la tierra y el sol. Ellos dejaron registrado en el códice Dresde que cada 117 giros de Venus marcados cada vez de que aparece en el mismo sitio en el cielo, el sol sufre alteraciones, aparecen enormes manchas o erupciones de viento solar; advirtieron que cada 5125 años se producen alteraciones aún mayores y que cuando esto ocurre el hombre debe de estar alerta, es el presagio de cambios y destrucción. En el códice Desdre también figura la cifra 1366560 kines que tiene una diferencia de 20 años con la cifra que aparece en el templo de la cruz en Palenque, que tiene tallado la cifra de 1366540 kines, correspondiendo esta diferencia al período de tiempo que llamaban tiempo de no tiempo, que es le que estamos viviendo desde 1992, los cambios en la actividad del sol serán más fuertes, puesto que las protecciones que tenemos a nivel planetario se están debilitando, el escudo electromagnético que nos cubre está diminuyendo su intensidad.

Sí sabemos que muchas cosas que queremos que no sucedan y que causan grandes tragedias finalmente suceden, debemos concentrarnos en producir resultados positivos de nuestras acciones y al mismo tiempo crecer con las dificultades que se nos presenten, debemos asumir la vida y tomar nuestras decisiones de manera conciente, hay que abrir los ojos a las posibilidades que puede traernos un mundo en el que todos culpan a los demás de lo que sucede. Todas las profecías buscan un cambio en la mente del hombre, pues el universo está generando todos esos procesos para que la humanidad se expanda por la galaxia comprendiendo la integridad fundamental con lo que existe.

Quinta Profecía

Esta profecía nos dice que todos los sistemas basados en el miedo sobre lo que se fundamenta nuestra civilización se transformarán simultáneamente con el planeta y el hombre para dar paso a una nueva realidad de armonía, el hombre está convencido que el universo existe solo para él, que la humanidad es la única expresión de vida inteligente, y por eso actúa como un depredador de lo que existe. Los sistemas fallarán para enfrentar al hombre consigo mismo y hacerle ver la necesidad de reorganizar la sociedad, y continuar en el camino de la evolución, que nos llevará a comprender la creación. El nuevo día galáctico está anunciado por todas las religiones y cultos como una época de paz y armonía para toda la humanidad, es claro entonces que todo lo que no produzca este resultado debe desaparecer ó transformarse, la nueva época de luz no puede tener una humanidad basada la economía militar de imposiciones de verdades por la fuerza.

Sexta Profecía

La sexta profecía Maya dice que en los próximos años aparecerá un cometa cuya trayectoria pondrá en peligro la existencia misma del hombre, los Mayas veían a los cometas como agentes de cambio que venían a poner en movimiento el equilibrio existente para que ciertas estructuras se transformen permitiendo la evolución de la conciencia colectiva, todas las cosas tienen un lugar que les corresponde en todas las circunstancias, aún las mas adversas son perfectas para generar comprensión sobre la vida para desarrollar conciencia sobre la creación, por esto el hombre se ha enfrentado constantemente a situaciones inesperadas que le generan sufrimiento, es un modo de lograr que reflexione sobre su relación con el mundo y con los otros, así a lo largo de muchas vidas comprenderá las leyes universales de la razón de la creación, para los Mayas, Dios es la presencia de la vida que tiene todas las formas y su presencia es infinita.

El cometa del que habla la sexta profecía fue también anunciado por muchas religiones y culturas, por ejemplo la Biblia en el libro de las revelaciones aparece con el nombre de ajenjo. Sí el cometa aparece, es posible que su trayectoria lo lleve a chocar con la tierra, o también por medio de físicos o psíquicos logremos desviar su trayectoria (informaciones recientes nos hablan de un enorme asteroide que se ha descubierto en el espacio que en su trayectoria puede chocar con la tierra en los próximos años), los cometas siempre han formado parte del sistema solar, miles de residuos atraviesan, cruzan, rozan, van y vienen periódicamente e incluso chocan con los planetas que se mueven siempre tranquilos en órbitas regulares, alrededor del sol.

Los Mayas siempre estudiaron y registraron los eventos del cielo, su alerta fue prevenir al hombre de los peligros de no conocer las órbitas y períodos de grandes residuos que se cruzan con la trayectoria conocida de la tierra, ellos sabían que para el hombre moderno descubrir con anticipación un asteroide tan grande que pudiera causar su extinción y luego desviarlo sería uno de los mayores logros de la historia humana y un hecho crucial que nos uniría como especie. Antiguamente la esfera celeste era el dominio de los dioses, la aparición sorpresiva de un objeto desconocido que dominaba la noche era motivo de miedo y misticismo, por ese motivo los Mayas construyeron observatorios dedicados a estudiar los fenómenos, querían entender los impredecibles movimientos en el cielo, especialmente después de que establecieron las posiciones de los planetas y las estrellas. El peligro inminente del que nos alerta la sexta profecía nos obligaría a construir un nivel de cooperación internacional, a establecer un sistema de comando y control por encima de los países y una estructura de comunicación mundial, sería la única manera que los países declinaran su soberanía a una identidad como la Naciones Unidas, dando paso a un gobierno mundial para el bien común, sería un cambio para aprender a trascender la separación que es la base de nuestra sociedad.

Séptima Profecía

Esta profecía Maya nos habla del momento que en el que el sistema solar en su giro cíclico sale de la noche para entrar en le amanecer de la galaxia, dice que los 13 años que van desde 1999 al 2012 la luz emitida desde la galaxia sincroniza a todos los seres vivos y les permite acceder voluntariamente a una transformación interna que produce nuevas realidades, Que todos los seres humanos tienen la oportunidad de cambiar y romper sus limitaciones, recibiendo un nuevo sentido: la comunicación a través del pensamiento, los hombres que voluntariamente encuentren su estado de paz interior, elevando su energía vital, llevando su frecuencia de vibración interior del miedo hacia el amor, podrán captar y expresarse a través del pensamiento y con el florecerá el nuevo sentido.

La energía del rayo transmitido desde le centro de la galaxia activa el código genético de origen divino en los hombres que estén en una frecuencia de vibración alta, este sentido ampliará la convivencia de todos los hombres, generando una nueva realidad individual, colectiva y universal, una de las transformaciones mas grandes ocurrirá a nivel planetario, pues todos los hombres conectados entre si como un solo todo, dará nacimiento a un nuevo ser en el orden genético, la reintegración de las conciencias individuales de millones de seres humanos despertará una nueva conciencia en la que todos comprenderán que son parte de un mismo organismo gigantesco. La capacidad de leer el pensamiento entre los hombres revolucionará totalmente la civilización, desaparecerán todos los límites, terminará la mentira para siempre porque nadie podrá ocultar nada, comenzará una época de transparencia y de luz que no podrá ser opacada por ninguna violencia o emoción negativa, desaparecerán las leyes y los controles externos como la policía y el ejército, pues cada ser se hará responsable de sus actos y no habrá que implementar un derecho o deber por la fuerza. Se conformará un gobierno mundial y armónico con los seres más sabios del planeta, no existirán fronteras ni nacionalidades, terminarán los limites impuestos por la propiedad privada y no se necesitará el dinero como medio de intercambio; se implementarán tecnologías para manejar la luz y la energía y con ellas se transformará la materia produciendo de manera sencilla todo lo necesario, poniendo fin a la pobreza de siempre. La excelencia y el desarrollo espiritual serán el resultado de hombres en armonía que realizan las actividades con las que vibran mas alto y al hacerlo expandirán su nivel de comprensión sobre el orden universal, con la comunicación a través del pensamiento aparecerá un súper sistema inmunológico que eliminará las vibraciones bajas del miedo producidas por las enfermedades, prolongando la vida de los hombres, la nueva era no necesitará del aprendizaje del contraste inverso producido por las enfermedades y el sufrimiento que caracterizaron miles de años de historia.

Los hombres que conciente y voluntariamente encuentren paz interior, entran en una nueva época de aprendizaje por contraste armónico, la comunicación y la reintegración hará que las experiencias, los recuerdos individuales y conocimientos adquiridos estén disponibles sin egoísmos para todos los demás, será como una Internet a nivel mental que multiplicará exponencialmente la velocidad de los descubrimientos, y se crearán sinérgias nunca antes imaginadas. Se acabarán los juicios y los valores morales que cambian con las épocas, como la moda, se comprenderá que todos los actos de la vida son una manera de alcanzar una mayor comprensión y armonía, el respeto será el elemento fundamental de la cultura, transformará al individuo y a la comunidad y colocará a la humanidad en la posibilidad de expandirse por la galaxia, las manifestaciones artísticas y las actividades recreativas comunitarias ocuparán la mente humana, miles de años fundados en la separación entre los hombres que adoraron a un Dios lejano que juzga y castiga, se transformarán para siempre, el hombre vivirá la primavera galáctica, el florecimiento de una nueva realidad basada en la integración con el planeta y todos los seres humanos para en ese momento comprender que somos parte integral de un único organismo gigantesco y nos conectaremos con la tierra, los unos con los otros, con nuestro sol y con la galaxia entera; todos los hombres comprenderán que el reino mineral, vegetal, animal y toda materia esparcida por el universo a todas escalas desde el átomo hasta la galaxia, son seres vivos con una conciencia evolutiva, a partir de sábado 22 de diciembre del año 2012 todas las relaciones estarán basadas el la tolerancia y la flexibilidad, pues el hombre sentirá a otros como otra parte de si mismo.

Después de La primera profecía vienen, los datos científicos recopilados en estos años.

Publicado. 20 Abril. 2008 07:58

El mundo de odio y materialismo terminará el sábado 22 de de diciembre del año 2012 y con ello el final del miedo, en este día la humanidad se tendrá que escoger entre desparecer como especie pensante que amenaza con destruir el planeta o evolucionar hacia la integración armónica con todo el universo, comprendiendo y tomando conciencia de todo esta vivo y que somos parte de ese todo y que podemos existir en una nueva era de luz.

La primera profecía nos dice que a partir de 1999 nos quedan 13 años, para realizar los cambios de conciencia y actitud para desviarnos del camino de destrucción por el que avanzamos, hacia uno que abra nuestra conciencia y nuestra mente para integrarnos con todo lo que existe. Los Mayas sabían que nuestro sol es un ser vivo que respira y que cada cierto tiempo se sincroniza con el enorme organismo en el que existe, que al recibir un chispazo de luz del centro de la galaxia brilla mas intensamente, produciendo en la superficie lo que nuestros científicos llaman erupciones solares y cambios magnéticos, ellos dicen que esto sucede cada 5125 años, que la tierra se ve afectada por los cambios en el sol mediante un desplazamiento de su eje de rotación, y predijeron que a partir de ese movimiento se producirían grandes cataclismos, para los mayas los procesos universales como la respiración de la galaxia son cíclicos y nunca cambian, lo que cambia es la conciencia del hombre que pasa a través de ellos, siempre en un proceso a la perfección .

Los Mayas predijeron que el sábado 22 de diciembre del 2012 el sol al recibir un fuerte rayo sincronizador proveniente del centro de la galaxia cambiará su polarización y producirá una gigantesca llamarada radiante. Por ello la humanidad deberá estar preparada para atravesar la puerta que nos dejaron los mayas, transformando a la civilización actual basada en el miedo en una vibración mucho más alta de armonía, solo de manera individual se puede atravesar la puerta que permite evitar el gran cataclismo que sufrirá el planeta para dar comienzo a una nueva era, en un sexto ciclo del sol. La primera profecía nos habla del tiempo del no tiempo, un período de 20 años que empezó en 1992 y que termina en el 2012, donde la humanidad entraría en el último período de grandes aprendizajes, grandes cambios. Asimismo la anunció que siete años después del comienzo de este período comenzaría una época de oscuridad que nos enfrentaría a todos con nuestra propia conducta, dijeron que las palabras de sus sacerdotes serían escuchadas por todos nosotros como una guía para despertar, ellos llaman a ésta época como el tiempo que la humanidad entrará al gran salón de los espejos, una época de cambios para enfrentar al hombre consigo mismo para hacer que entre al gran salón de los espejos y se mire, y analice su comportamiento con el mismo, con los demás, con la naturaleza y con el planeta donde vive. Una época para que toda la humanidad por decisión conciente de cada uno de nosotros decida cambiar, eliminar el miedo y la falta de respeto de todas nuestras relaciones.

Los datos científicos recopilados en estos años respaldan esto.

Veamos cómo:

  • En septiembre de 1994, todas las líneaa magnéticas terrestres sufrieron disturbios, disminuyendo y moviéndose; lo cual ocasionó que muchas ballenas encallaran, y pájaros en migración se perdieran. Incluso en los aeropuertos, debieron reimprimirse mapas, y los aviones debieron aterrizar manualmente.
  • En 1996, Soho, el satélite enviado a estudiar al sol, descubrió que nuestra estrella ya no tenía polo norte y/o sur, se había convertido en un solo campo magnético, las polaridades se homogeneizaron.
  • En el mismo año, se produjo un "bamboleo" magnético que ocasionó que nuestro Polo Sur, en un solo día, se moviera 17º de su posición, comportándose erráticamente.
  • En el 97, ocurrieron grandes tormentas magnéticas provenientes del sol, que incluso destruyeron satélites orbitando la Tierra.
  • Según las mediciones comparadas, la tierra se ha acelerado y ha perdido gran parte de su energía magnética, ya que en 1996, teníamos 4 Gaus, y en 1999, había disminuido a 1.5 Gaus. La aceleración de la frecuencia vibratoria terrestre se demuestra en que en 1997, la frecuencia era de 7.8 Hz, mientras que en 1999 se elevó a 11.5 Hz.

Estudios realizados en cosmonautas rusos, en un ambiente con magnetismo artificial, mostraron que al disminuir a 0 Gaus, primero se produce en la persona gran confusión, luego manifiesta agresividad en aumento, hasta llegar a la locura; lo cual implica que el electromagnetismo influye directamente en la conciencia y la razón.

La fecha clave del final de este proceso, es el año 2012, cuando termina el "Tiempo del No-Tiempo". Curioso es tal vez, mencionar, que según los estudios matemáticos de Paracelso, sobre el llamado "Final del Tiempo", nos dice que en realidad, dicho época marcadas por finales o principios, ronda exactamente en los años 2012, al 2017, (lo cual se correlaciona con el calendario de Nostradamus, cuyo desfasaje se produce debido al calendario gregoriano, adoptado hasta la fecha). ¿Otra incóngnita acaso el hecho de que los mayas hablaran del "No Tiempo" y Paracelso lo llamara el "Fin del Tiempo"... en donde todos los calendarios se terminan...?

Hacia 1998, la NASA descubrió que desde el centro de la galaxia, comenzaban a emitirse enormes cantidades de energía... ¿coincidencia? Las profecías antiguas lo profetizaron. Las tradiciones indígenas lo oraron. Los cambios dentro de la Tierra están afectando sus patrones de sueño, sus relaciones, su habilidad para regular su sistema inmune y su percepción del tiempo. Ustedes están viviendo un proceso de iniciación que se demostró hace 2000 años, preparándolos para aceptar cambios tremendos dentro de su cuerpo.

El cambio esta sucediendo ahora.

  • Migrañas, dolores de cabeza, cansancio.
  • Sensaciones eléctricas en los miembros y la columna vertebral.
  • Calambres en el sistema muscular
  • Síntomas parecidos a la gripe
  • Sueños intensos.

¡Todo esto puede ser ocasionado por los cambios que están tomando lugar en la Tierra ahora!

  • El cuerpo humano se volverá mas sensible como resultado de las nuevas vibraciones.
  • La Resonancia de la Tierra (Resonancia Schumann) ha sido de 7.8 Hz por miles de años. Desde 1980 se ha elevado hasta 12 Hz. Esto significa que 16 horas equivalen ahora a un día de 24 horas. ¡El tiempo se esta acelerando!
  • El cuerpo físico ya comenzó a cambiar. Se esta creando un nuevo cuerpo de luz.
  • Nuestro ADN esta siendo modificado desde el Universo (como esta predicho en la Profecía Maya). Nos estamos moviendo desde 2 fibras, de regreso a un ADN de 12 fibras.
  • Grandes habilidades intuitivas y curativas emergerán. Cada año esto se incrementara diez veces.
  • Los ojos se volverán como de gato para poder ajustarse a la nueva atmósfera y a la luz.
  • Todos los niños nacidos después de 1988 serán probablemente telepáticos desde el nacimiento.
  • Todas las plagas de los 90's, incluyendo el SIDA se habrán ido.

POSIBLES RESULTADOS

1. El tiempo parecerá acelerarse mientras nos aproximamos al Punto Cero.

Un día de 24 horas parecerá ser de cerca de 16 horas o menos. Recuerden que la Resonancia Schumann (o el latido de la Madre Tierra) ha sido de 7.8 ciclos por miles de años, pero se ha estado elevando desde 1980.. En este momento esta cerca de los 12 ciclos. Se detiene a los 13 ciclos.

2. El Punto Cero o el cambio de las edades ha sido predicho por las gentes del pasado durante miles de años, han habido muchos cambios, incluyendo el que siempre ocurre cada 13,000 años, la mitad de los 26,000 años de la Procesión del Equinoccio.

3. El Punto Cero o un giro de los polos magnéticos probablemente sucederá pronto, dentro de los próximos años. Este puede posiblemente sincronizarse con el ciclo cuatro del biorritmo de la Tierra que ocurre cada 20 años el 12 de agosto. El próximo suceso es el 12 de agosto del 2003. El Experimento Philadelphia y el Proyecto Montauk (secreto militar de viaje a traves del tiempo) ambos se realizaron el 12 de agosto o biorritmo de 20 años.

4. Se ha dicho que después del Punto Cero, el sol se elevara en el oeste y se pondrá en el este, aproximadamente. Se han encontrado eventos pasados de este cambio en registros antiguos.

5. Es interesante que el Nuevo Orden Mundial tiene planes para estar en el poder en el 2003. Esto puede o no suceder, dependiendo de muchos factores y agendas. Permanezcan centrados y sigan su intuición.

6. El giro del Punto Cero probablemente nos introducirá a la cuarta dimensión. Aquí, todo lo que pensemos o deseemos se manifestará instantáneamente. Esto incluye al amor y al miedo. Nuestra INTENCION sera de la mayor importancia.

7. La mayoría de la tecnología que conocemos dejara de operar. Pueden ser posibles excepciones la tecnología basada en el llamado "Punto Cero" o energía libre. 8. Nuestro cuerpo físico esta cambiando mientras nos aproximamos al Punto Cero. Nuestro ADN esta siendo "actualizado" a 12 fibras. Se esta creando un nuevo cuerpo de luz. Nos estamos volviendo mas intuitivos.

9. El Calendario Maya predijo todos los cambios que están ocurriendo ahora. Ellos dicen que nos estamos moviendo fuera de la tecnología y de vuelta a los ciclos naturales y al Universo. Para el 2012 habremos entrado a la quinta dimensión (después del cambio hacia la cuarta dimensión en el Punto Cero.) 10. Toda esta información no es alarmante. Estén preparados para los cambios que traerán la nueva edad de luz. Nos estamos moviendo fuera del dinero y del tiempo, en donde los conceptos basados en el miedo se disuelven totalmente.

¿Que opinan ustedes?

Publicaciones: 7 | Ubicación.: http://BBitaxD.hi5.com | Registrado:: 20 April 2008

8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888

__CRISTO VUELVE - HABLA SU VERDAD -

Il y a un lien ou plus dans ces textes pour trouver les autres lettres 1 à3 puis 6, 7 et plus…

ACCESO A TODAS LAS CARTAS Y PUBLICACIONES DEL " CRIST0 " DE " REGRESO ANTE NOSOTROS " ( SERA ?)

EJEMPLOS DE LAS CARTAS

Cristo. Carta 4 - Parte I. y Parte II

CRISTO VUELVE - HABLA SU VERDAD - CARTA 4

Yo, el CRISTO, he venido – en mi amor por vosotros – para resumir todo lo que percibí durante mi iluminación en el desierto, e intenté enseñar a los judíos en Palestina hace 2000 años. Algunos detalles de mi vida han sido narrados en las Cartas 1, 2 y 3. Si ya has leído estas, sabrás que es de mayor importancia para vuestro bienestar comprender que – mientras mis seguidores al final crearon una religión que llamaron ‘Cristianismo’, fundada sobre narraciones de mi vida y enseñanzas – no estoy dictando estas CARTAS para enseñar y confirmar lo que enseñaron mis seguidores. El Cristianismo es una religión formal que, puramente, por razones de conveniencia, adquirió muchas creencias contrarias a la Verdad espiritual de nuestra FUENTE del SER.

¿Qué tiene que ver el derramamiento de sangre con el ESPÍRITU UNIVERSAL?

Como ya debes de comprender, mi enseñanza, ya desde el principio de mi misión en la tierra de Palestina, siempre nació desde la Verdad de la Existencia espiritual más alta, sin tener nada que ver con los conceptos y racionalizaciones humanas, enseñadas por la mente humana. Por tanto, reitero enfáticamente, mientras mi persona en la tierra hace 2000 años era la de Jesús, el propósito de mi presencia, la PRESENCIA CRÍSTICA, - dentro de estas Cartas, es el de alcanzar las almas sensibles e inspiradas para enseñarles cómo recurrir a la Ayuda Divina durante el futuro terror, en el cual el mundo finalmente se verá inmerso. Por esa razón mi poderoso anhelo, para rescatar a aquellos quienes me puedan recibir, se ha cristalizado en la forma de la VERDAD de la EXISTENCIA dentro de estas Cartas. Sabed esto – Tenedlo en cuenta.

Quiero que sepáis – y tomad nota – que vine a los judíos en Palestina, 70 años antes de que Jerusalén fuera arrasada.

Vine a los judíos para avisarles que su código de conducta, no tendría ningún valor cuando se les cayeran encima, los futuros momentos duros que les enviaría a un mundo hostil. Se narra en el evangelio que lloré desesperado, lamentando el hecho de que hubiera reunido a la gente, ‘como la clueca reúne a sus pollitos bajo las alas’ para protegerles en la hora de la destrucción, pero la gente no me hacía caso. En su lugar sus líderes religiosos me mataron.

Pero después de la dispersión de los judíos, cuando les quitaron el Templo, ¿Aprendieron de su experiencia? ¿Se preguntaron por qué tal catástrofe les había ocurrido? No, seguían en sus viejas tradiciones y la creencia en su superioridad, aunque repetidas veces, los sucesos históricos, les demostraron que estaban sujetos a desastres igual que los demás. En este mismo momento, han elegido ignorar las VERDADES de la EXISTENCIA como se las enseñé en Palestina, y se están buscando las mismas condiciones de las que tenían durante mi vida terrenal en Palestina. Residan donde residan, sus valores materialistas, sus tradiciones de una cabeza – por un ojo, les atraen la pena humana que han creado para otros a través de los tiempos, por su arrogancia y avaricia. Todo lo que han aguantado se lo han buscado ellos mismos.

Esto también se aplica a aquellos que, por conveniencia, se han aliado con los judíos a causa de su poder financiero dentro de las esferas financieras mundiales. ¿Quiénes son los que mantienen hambrientos a la vasta mayoría de la población mundial, cuando hay bastante comida almacenada para alimentar a la gente bien, si se abandonara ‘beneficios como motivo de la existencia.’ Si hubiera voluntad, los líderes financieros podrían formular y emprender planes para distribuir el excedente de mercancías, a los desfavorecidos. Si lo hiciesen, encontrarían al universo entero respondiéndoles con bendiciones, la economía mundial florecería y la paz se convertiría en una condición mundial.

Antes de que esto pueda suceder, lo que haya sido creado en la consciencia por actos agresivos y degradados, A TRAVÉS DEL MUNDO, primero debe materializarse en la experiencia humana, – no como castigo, sino como un resultado natural de las LEYES de la EXISTENCIA.

Estad seguros de que los países que resisten el ‘mal’ de otros, están simplemente, resistiendo las consecuencias de sus propios ‘semillas de consciencia y actos de años anteriores. Por consiguiente las tácticas intimidantes, el ataque feroz de los poderosos sobre los débiles, aunque estos sean aparentemente intransigentes, puedan traer tan solo peores tiempos de problemas para los tiranos. Donde experimentaban un ‘pinchazo,’ en consciencia están almacenando la futura devastación, que ahora están descargando sobre otros. Quizás deberían considerar el ‘pinchazo’ de los débiles, como una llamada de alerta de su propio resbalón descendente de la decadencia moral.

Porque tales personas están constantemente violando las LEYES de la EXISTENCIA, atrayendo la destrucción de una magnitud sin paralelo sobre las ciudades de la tierra, mi intención en esta Carta no es tan solo resumir todo lo que enseñé y viví en Palestina sino explicar con toda claridad las causas subyacentes de la crisis mundial que se os acerca, la cual no cubrí la última vez que vine a hablar a la humanidad.

Estas CARTAS han sido escritas antes de la época más crucial de vuestra historia y cuando el apuro ya está aquí, os preguntaréis por qué no os avisé antes. Pero, tengo que decíroslo, a través de las mentes receptivas, que he estado intentando alertar al mundo desde hace veinticinco años, pero ni los medios, ni ninguna editorial, ni la TV han estado dispuestos a darme la oportunidad de hablaros a través de mis agentes. Los políticos os podían alcanzar, pero Yo, el Cristo no podía, a causa de la dureza de vuestros corazones y vuestro rechazo de conceder, que Yo el Cristo vivo, podría volver en este momento a través de las mentes desprogramadas y dedicadas, para avisar a las naciones lo que estaban creando para ellas mismas en el futuro.

Las iglesias que afirman creer en mi existencia, han estado tan ensimismadas en sus propias tradiciones religiosas, humanamente concebidas, como las mentes materialistas. Ahora, en la undécima hora, cuando ha descendido el miedo sobre las masas, y están dispuestas a hacer caso a mis palabras, las puertas, sin duda, deben abrirse o de nuevo mis esfuerzos para la humanidad habrán sido en balde. He venido para decir que habrá de veras, una separación de las ‘cabras’ y las ‘ovejas’, como se narra en los evangelios de la Biblia. Las ‘ovejas’ se refiere a aquellas almas que puedan recibir, pacíficamente, la verdad espiritual más alta jamás distribuida por la tierra. Las ‘cabras’ se refieren a aquellos que no tengan la capacitad de escuchar a nadie o a nada porque tienen demasiado fuerte el empuje rebelde del ego y del espíritu. ¿Por qué se separarán en este tiempo? Estarán separados porque aquellos que sean capaces de recibir la verdad que estas páginas contienen, y vivir según estas líneas directivas de las LEYES de la EXISTENCIA verán que, aunque el próximo período de la historia mundial sea amargo de verdad, ellos continuarán en relativa paz y protección, en la satisfacción de la necesidad y en la elevación del espíritu. Las ‘cabras’ desgraciadamente, tendrán que soportar toda la fuerza horrenda de su innata consciencia rebelde.

NO es un castigo de Alguien desde lo Alto – sino el funcionamiento natural de la LEY de la EXISTENCIA: lo que se lleva en la mente y en el corazón, en definitiva, se exteriorizará en el cuerpo, la vida y en el entorno. Cuando te resistes y rebelas, la vida te ofrecerá resistencia, en el cumplimiento de tus deseos. Desde hace mucho he ascendido hasta las frecuencias vibratorias de la consciencia más altas en los Reinos Celestiales y soy la CONSCIENCIA DIVINA misma individualizada. Mi Consciencia puede envolver a la esfera terrestre para responder a quien quiera que me llame. Así es con todos los grandes Maestros que han vivido en la tierra, que fuesen iluminados, y que percibieron la REALIDAD de la FUENTE de todo SER, y habiendo enseñado a la gente desde su nivel exaltado de iluminación. Ellos fueron elevados en el Poder espiritual para penetrar el denso velo de la consciencia humana y percibir lo que realmente se halla más allá del mundo de la ‘materia’ – vieron tan claramente como la condición mental previa permitía, la unidad básica de la creación, dentro del reino de la Creatividad en sí.

Todos han escapado después de la transición, a la próxima dimensión de la existencia, de la rueda de la re-encarnación y se han adelantado a reinos cada vez más altos de pura consciencia espiritual individual, hasta los portales de la misma CONSCIENCIA UNIVERSAL. Se han convertido en CONSCIENCIA DIVINA individualizada, poseyendo el poder y la visión interior de la Consciencia Divina. Ellos, también participan en la CONSCIENCIA CRÍSTICA, como decía en una Carta anterior. Combinan las alturas del amor Inteligente, con las alturas de la Inteligencia amorosa, combinando el Poder de la Voluntad, con el Poder del Propósito. Son igualmente masculinos, como femeninos en sus instintos. Son la perfecta demostración de fuerza y nutrición.

Son el EJEMPLO perfecto de lo que todos los hombres – y mujeres – debieran esforzarse en alcanzar.

Para alcanzar tal perfección del ser, el espíritu humano debe apartarse de toda división y rivalidad. Quienquiera que sea tu Profeta elegido, puedes estar seguro de que es la VIDA MISMA y poderoso dentro de la Hermandad de todos los grandes Maestros. Cada Profeta, cada Maestro ha percibido la misma Realidad y ha vivido de manera tan devota para asegurar que, al final alcanzara la meta de todo Hombre, - la perfección en el Paraíso.

Es de vital importancia que entendáis esto y que os deis cuenta de que las divisiones que hacéis entre vuestros Maestros, son totalmente erróneas, porque estamos todos unidos, en una común FUENTE de SER.

Somos la Hermandad de Seres de la Vida, cada uno manifestándonos a través de nuestra individualidad, la VERDAD más alta de nuestra FUENTE del SER. Somos iguales en pureza, poder, belleza, grandeza de espíritu y amor.

POR CONSIGUIENTE las ‘ovejas’ de toda creencia religiosa - aquellos que hayan evolucionado lo suficiente en la comprensión espiritual de la unidad fundamental de vuestra FUENTE del SER - deben rápidamente buscar el unirse, en igual hermandad en sus ciudades y países, y tenderse la mano y conectarse con vuestros hermanos espirituales, alrededor del mundo, sin tomar en consideración todo lo que sucede en el mundo externo. Se debe trascender toda diferencia religiosa: Cristiana, Musulmana, Sufí, Judía, Israelita, Hinduista, Budista etc., y verse a todos estando igualmente dentro del refugio seguro del Amor Universal y de la Protección Inteligente Universal – en paz con vosotros mismos, el uno con el otro, y con aquellos que están decididos a luchar hasta el final. SOLAMENTE ASÍ SOBREVIVIRÁ VUESTRO PLANETA a la CONFUSIÓN y DESORDEN que OS ESPERA. También he vuelto para todos aquellos que no son ni musulmanes ni cristianos, ni budistas ni hinduistas. He venido a aquellos que desean, más bien anhelan, saber la REALIDAD, que está detrás de toda la existencia.

Os he dicho que vine – en la persona de Jesús – a los Judíos de Palestina, podría bien haber dicho que vine a los árabes en la persona de Mahoma, puesto que Mahoma y Yo somos de un espíritu.

Dividirnos en personas con nombres diferentes – Jesús y Mahoma, o Mahoma y Jesús, - es igual que dar a gemelos apellidos diferentes, porque uno enseña literatura y el otro matemáticas.

Somos, los dos, de CONSCIENCIA CRÍSTICA, los dos somos individualizaciones de la CONSCIENCIA DIVINA.

En la tierra los dos hablamos de un Dios de Amor y Misericordia, según la forma en la cual nuestra humanidad nos permitía percibir nuestro conocimiento inspirado por Dios.

Se debe considerar que ambos éramos seres humanos profundamente condicionados por nuestras creencias tradicionales heredadas a través de los siglos. Por tanto, nuestra inspiración nos vino a través de mentes ya poseídas por otras ideas.

Como ya te he contado, la inspiración, si no es dirigida a una mente limpia y desprogramada, siempre asumirá las connotaciones derivadas del condicionamiento de la temprana niñez. La mente racional que asume el control, al cesar el influjo de inspiración, empieza a explicar el nuevo conocimiento e inspiración en función de lo que ya es aceptado por la mente humana.

Pero, como ya te he dicho fui un rebelde casi desde el comienzo de mi vida y no podía aceptar las creencias Judaicas. Era una vasija limpia, ávidamente receptivo, de mente abierta, en la cual se podría verter la VERDAD de la EXISTENCIA, en el desierto, permitiéndome ver con claridad la CONSCIENCIA UNIVERSAL.

Ahora nuestras percepciones son del orden más alto - somos de una MENTE, una VIDA, un AMOR, tendiendo la mano al Musulmán, al Judío, al Cristiano, y al Budista, y a toda la gente, ateos o agnósticos. Nuestro único motivo al llamarles, es el de traerles la iluminación inspirada que hiciera que cambiasen de corazón, y que les capacitara a reconocer su esencia subyacente en la hermandad del espíritu, para animarles a pensar con nuevos pensamientos, a relacionarse el uno con el otro en paz y con perdón en sus corazones, y después vivir sus vidas de otra manera, extrayendo LUZ desde su FUENTE del SER.

Podríamos los dos hablaros de la CONSCIENCIA UNIVERSAL, a vosotros que estáis viviendo en esta presente era científica, porque habéis llegado lejos en la comprensión científica y podéis ya recibir lo que ambos queremos decir.

Juntos decimos con una voz – prestad atención, escuchad: NOSOTROS, - y vosotros en la tierra, - somos todos uno en las raíces de nuestro ser. Cualquier destrucción que deis a otros, también la estáis aplicando a vosotros mismos.

YO – NOSOTROS – debemos dejar en claro que NOSOTROS hemos venido a toda la gente de sentido común, buena voluntad y de buen corazón, sin tomar en consideración su presente raza o creencias religiosas. Os abrazamos, os amamos, os recibimos en nuestro manto de consciencia de protección y seguridad. Somos conscientes de vuestros problemas en la tierra en este momento.

SOMOS conscientes del conflicto que se remonta a siglos entre el Judaísmo y el Islam.

Pero esta ruptura no tiene nada que ver con NOSOTROS. Vuestras riñas nos dejan impasibles. ¿Por qué arriesgar vuestro propio bien, vuestra propia futura felicidad, peleando sobre algún concepto sin sentido y por consiguiente sin valor? En realidad, os adherís a vuestra religión elegida, porque, en la profundidad de vuestros corazones, estáis todos tendiendo la mano a la FUENTE DE VUESTRO SER, aunque llamáis a vuestra FUENTE del SER, con nombres diferentes.

Somos los dos conscientes de las luchas de algunos individuos Judíos por vivir ‘dignamente,’ y de individuos Islámicos que en verdad veneran a Alá a través del día, atribuyendo todo lo que hacen y logran a su poder, que trabaja de parte suya, y de Cristianos inmersos en sus creencias de Salvación, por la sangre de Jesús –todos estáis esforzándoos para alcanzar ‘ser buenos,’ pero nunca lo conseguiréis, mientras os dividan vuestras creencias.

Una vez que el torbellino de la presente consciencia mundial de mutua agresión haya sido plenamente agotado – con toda seguridad llegará el día en que se juntarán los Musulmanes, Judíos, Cristianos, Budistas e Hindúes, rechazando las diferencias de sus creencias religiosas, y entremezclándose como un solo pueblo para dar gracias a la CONSCIENCIA DIVINA de la CUAL han extraído su ser, y desde LA CUAL vendrán todas las futuras bendiciones sin límites de preciosas vidas inspiradas, los unos interesándose por los otros.

Juntos reconstruiréis sobre viejos cimientos y diréis: ‘Que nunca vuelva a ocurrir tal cosa entre la gente, puesto que ya sabemos que en la raíz de nuestra existencia, somos verdaderamente uno. ‘Cuando te hago sufrir a ti, yo también vengo a menos en la Vida Divina, y mi propio sufrimiento vendrá detrás.’ NOSOTROS, y la HERMANDAD dentro de la CONSCIENCIA CRÍSTICA también estamos plenamente conscientes de los Budistas, e Hindúes, los seguidores del Tao, los adeptos espirituales de las Filipinas, y todas las demás sectas y disciplinas religiosas de cada país, que tienen como meta el alcanzar y tocar, aunque momentáneamente, el equilibrio de la FUENTE UNIVERSAL del SER.

Somos conscientes de TODOS. ESTÁIS, todos, envueltos en nuestro Amor Universal, Compasión y Solicitud. VOSOTROS sois todos importantes para nosotros, sea cual sea vuestra creencia, puesto que sois todos UNO en la raíz de vuestro ser – vuestras almas están unificadas en la Consciencia Divina. Uno y TODOS, estáis unidos y uno al nivel del alma, dentro de vuestra FUENTE del SER.

¿Si recoges una gota de lluvia en la palma de la mano, ¿se puede decir que porque la gotita de lluvia cayó en TU mano, y por que se ha separado de la lluvia que está cayendo al suelo, que la gotita es diferente en ‘ser,’ composición química, y calidad de pureza o fuerza, del resto de la lluvia que está cayendo a tu alrededor? Podías tocar tu gotita con tinte verde, y hacerla verde, pero ¿se puede decir que la gotita verde es totalmente diferente al resto de la lluvia que cae en este mismo momento?

Tú, que eres sensato, de buena voluntad, y de buen corazón, sincero y de verdad, podrás contestar – no, la lluvia no es diferente, Es exactamente igual en calidad y es como el resto de la lluvia; la única diferencia es que se ha añadido tinte verde rojo o azul. Por consiguiente, se ha convertido en algo más que la lluvia que está cayendo a nuestro alrededor, pero la gotita de lluvia que está en mi mano es básicamente la misma que la lluvia.

Cada uno de vosotros, seas quien seas, de qué color tengas la piel, qué clase de pelo adorna tu cabeza y la protege del sol, la forma que tiene tu cabeza o cuerpo, el idioma que hables, los pensamientos que piensas, la clase de palabras que uses, los actos y hechos que realices como resultado de tus creencias y tus pensamientos – no importa cuales sean tus DIFERENCIAS de CONSCIENCIA FÍSICAS o HUMANAS – sois todos exactamente iguales los unos a los otros, de la misma calidad, engendrados de la misma FUENTE del SER, teniendo el mismo potencial en la infinidad, las mismas capacidades espirituales en la infinidad en todo respecto. La única diferencia entre cada uno de vosotros, Musulmán, Árabe, Judío, Ruso, Cristiano Americano, Budista de Tíbet, Hindú, e Indio son los aditivos, que os han sido bombeados dentro de cada uno de vosotros, como resultado de los genes derivados de tus padres, y raza, entorno, crianza familiar, recursos, pobres o adinerados, educación y las oportunidades de la vida.

PERO – estos son TODOS superficiales. Son aditivos que enmascaran tu Realidad, que llamas tú alma, igual que el tinte enmascara la verdad referente a la gota de agua en la palma de tu mano. Tu alma procede directamente de la Consciencia Divina, y sigue siendo por sí misma, prístina, pura, y unida a la Consciencia Divina, con todas las demás almas, a pesar de todos los aditivos que la hayan cubierto y corroído desde el nacimiento.

También te has de dar cuenta de que todo el mundo nace con capacidades humanas diferentes, para aprovechar los aditivos que se os bombean al nacer. Las capacidades humanas utilizadas por cada alma, dependen del progreso espiritual que se logró en las vidas anteriores. Algunas personas logran salir de profundos agujeros de desventajas, depresión o desesperanza y alcanzan altas posiciones de confianza y respeto, ejerciendo mucha influencia sobre otros - otros caen desde alturas vertiginosas de ventaja, riqueza y talento, hasta agujeros negros de desesperanza y depresión, drogas, asesinatos, violación o lo que sea.

Sin embargo, a pesar de todo lo que habéis hecho – o no hecho – de vuestras oportunidades o la falta de ellas, seguís siendo fundamental y básicamente del mismo ‘ser’ y potencial. Podéis TODOS ascender poco a poco, desde cualquier nivel espiritual de consciencia que ocupáis actualmente, hasta las alturas de la CONSCIENCIA DIVINA dentro de los Reinos Celestiales.

Conforme vayáis aceptando estas Cartas, por ser la VERDAD de la EXISTENCIA, y busquéis a diario el vivir según los principios que os traerán en contacto y en armonía con AQUEL que OS DIO el SER – adelantaréis, con toda seguridad, y alcanzaréis las metas espirituales más altas que os hayáis fijado en este momento actual.

Podéis todos ascender hasta al punto donde aceptaréis plenamente la VERDAD, trabajad para purificar vuestra consciencia personal con el fin de asimilar la CONSCIENCIA DIVINA, y haceros individuos llenos de – e irradiando – el Poder de la Consciencia Divina en vuestro entorno inmediato, y al final a través del mundo. SOIS TODOS importantes dentro de vuestro entorno inmediato.

Al padre/la madre que siente que no se aprecia todo lo que hace por la familia, que siente que él/ella no es respetado en la vida familiar, que nunca se le escucha, que no es respetado, amado, que siente que fuera del hogar o el lugar del trabajo él/ella no tiene importancia y que no se le echarían de menos, le falta visión interior. Toda persona, que sea varón, hembra, padre, madre, amigo, trabajador, empresario, crea un impacto en su entorno. Si se marchara, habría un hueco en el tejido del ambiente, habría una pérdida, y tardaría tiempo en llenarse el espacio con la llegada de otro y con las nuevas actividades de los que se quedaran atrás. Se queda un vacío tras la Voz y el Poder más grande, el Hacedor del bien, o por el trabajador más bajo que barra el suelo o los caminos del jardín. Cada uno ocupa un lugar especial en el entorno completo. Cada uno trae su propio talento, su propia personalidad, su propia manera de hacer las cosas, su propio impacto en la gente con quien habla, al lugar donde vive y trabaja. Son vitales en su propio hueco.

Nadie puede robarle su importancia a una persona, excepto la persona misma que niega su propio valor. Aunque nazca una persona discapacitada, también tiene su lugar único de importancia en la familia y en el ambiente. A veces, ocupa una posición de importancia mayor que si hubiese nacido entero y perfecto. Sus logros despiertan admiración y respeto.

El impacto que tienen en el entorno, depende plenamente de su voluntad de ser, su voluntad de actuar, su voluntad de irradiar buena voluntad, su voluntad de aprovechar al máximo sus oportunidades, su voluntad de ser especial para la gente, al hacer que los demás se sientan mejor que antes de contactar con ellos. Cada condición surge, de la VOLUNTAD que se ejerce en todo momento.

Algunos nacen con una gran fuerza de voluntad, otros con menos, pero en el momento en que una persona se da cuenta completamente, de que toda FUERZA de VOLUNTAD se toma de la CONSCIENCIA UNIVERSAL, y de que se puede aumentar la FUERZA de VOLUNTAD llamando a la FUENTE del SER dentro de uno mismo, para que se le aumente; así la persona empieza a darse cuenta de que, después de todo, la fuerza de voluntad no tiene límites. Puede ser extraída, según la magnitud y la fuerza de la fe de uno, desde la CONSCIENCIA UNIVERSAL en sí.

Cada uno de cada género, cada raza, nación, religión, de cada nivel de recursos e ingresos, desde el pobre al rey, es igualmente importante en el momento, AHORA, y en el momento del final del día.

Las verdaderas diferencias surgen tan solo de lo que cada uno da de si mismo, en este momento, el próximo momento, y el resto del día. Un Rey o Primer Ministro puede ser recordado por su bondad, los beneficios que haya traído a su país, o por la miseria que impuso sobre su pueblo. Igualmente un hombre nacido en una familia empobrecida que puede no haber desarrollado sus habilidades hasta un nivel alto, pero que haya dado todo en el servicio de su entorno, será venerado por sus parientes y amigos, en la próxima vida cosechará su siembra tal como el Rey o el Primer Ministro. Tal persona habrá aportado ‘vida’ a su entorno, porque la naturaleza de la fuerza de la vida es el amor incondicional y el servicio, el trabajo y la armonía, dando lo que sea necesario para la satisfacción de las necesidades del otro.

Si, cada día, tu fuerza vital se emplea simplemente en dar una taza de té a los enfermos, entonces deja que esta fuerza vital sea empleada en su forma más alta; como la gran disponibilidad de ir hacia el paciente con una sonrisa cálida, y entregar el té con amabilidad, buena voluntad, y el deseo de la curación de la persona. De esta manera un repartidor de té, puede convertirse en un instrumento radiante de curación y elevación.

Cuanto más frecuentemente el repartidor del té, pide silenciosamente el influjo de la Consciencia Divina, hacia su propia consciencia más grande y más penetrante será la irradiación de su fuerza vital, para el paciente. Puede que el enfermo no sea consciente de lo que sucede, pero una habitación con enfermos que están atendidos por tal repartidor o cuidador, recobrará la salud más rápidamente que aquellos que reciben el té de uno que se los entrega sin mirarlos, sin palabra, sin ni un pensamiento amable.

No, cada trabajo, cada momento, puede ser sagrado, hermoso, radiante con el influjo de la fuerza vital de la Consciencia Divina, que eleva y sana a uno mismo y a los demás, si uno se toma el tiempo para darse cuenta de que él/ella es un canal de la Consciencia Divina, la cual es toda sanación, toda protección, toda satisfacción, de cada necesidad de la persona.

Una persona, incluso una que limpia los suelos y vacía cuñas, poseyendo este conocimiento, puede entrar en una habitación y convertirse en el más importante – quizás, el único - distribuidor del bien, entre seis personas que están repartiendo cuñas. Tal persona puede legar un aumento de fuerza en cada paciente. Cada persona que se de cuenta, que desde sus ojos se irradia la potente fuerza-vital hacia aquellas a quienes le dirige la vista, puede saber que su mirada, suave o penetrante, aquella contemplación sonriente ha beneficiado al que la recibe.

Pues todo lo que nosotros – sí, tú y YO, el CRISTO, pensamos y hacemos es un acto de consciencia – y la consciencia es la fuerza vital. Con la actividad de nuestras mentes, la vuestra y la mía, damos forma a nuestra consciencia, nuestra fuerza de vida, en diferentes formas que bendicen o maldicen el ambiente. La única diferencia entre tú y Mahoma y Yo, conocido en la tierra como Jesús, es la clase de pensamientos y sentimientos que Mahoma y Yo irradiamos a los demás. Los dos irradiamos energía de la consciencia que da vida al mundo.

Continuación:

http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1071

--

Cristo. Carta 4 - Parte II.

¿Qué irradias tú en tu mundo?

Recordad de nuevo, como, durante un momento de gran agobio durante mí tiempo en Palestina, maldije la higuera, y se marchitó hasta las raíces, Poco después yo también fui categóricamente maldecido, tanto por los soldados Romanos como por los Sacerdotes Judíos. Yo, también, fui marchitado hasta las raíces antes de morir en la cruz. Cuidado con lo que hacéis a los demás, y estad seguros si os gustaría recibir lo mismo. Una taza de agua dada a alguien con cariño, puede bendecirlo y elevarlo, o si se da de mala gana, puede hacer que el que la reciba se sienta intimidado y de poca importancia, un poco más débil y más deprimido.

¿Qué papel juegas en tu ambiente? ¿Te honran y te reconocen por el amor y buena voluntad, que distribuyes en el momento en que pisas tu lugar de trabajo? ¿Te has percatado de lo que es realmente importante en la vida?

¿Te has marcado un plan espiritual? ¿Una meta espiritual que sea alcanzada antes de que pases a la siguiente preciosa dimensión? ¿Estarás lo bastante purificado y comprometido al amor incondicional para entrar en los niveles más altos de la consciencia espiritual, o son tus objetivos todavía aquellos de tu plano terrenal? Pregúntate: ¿Qué papel realmente quieres jugar en tu entorno? ¿Cuál es tu destino espiritual?

Igual de importante - ¿Cuáles son tus actitudes hacia los demás – superioridad o exclusividad o un conocimiento de que la mayoría de la gente está haciendo lo mejor que puede con cualesquiera que sean los talentos que posea?

Para alcanzar tu pleno potencial, debes darte cuenta de que ni posición, ni riquezas puedan poner límites al poder que puedes ejercer en el mundo. Tus únicas limitaciones son tus actitudes y los pensamientos que surgen de tus actitudes.

La fuerza vital que se irradia de la mente del rey, el primer ministro, el general, o – un modesto sirviente o soldado, es igualmente poderosa, produciendo el bien en el ambiente, siempre y cuando cada uno discipline sus pensamientos hasta armonizarlos a las frecuencias espirituales del amor incondicional y la Consciencia Divina. Lo que es más, tales pensamientos entran y dan realce a la fuerza de la consciencia mundial en sí. Cada persona que añade su pensamiento espiritual al pensamiento espiritual mundial lo fortalece.

El único factor que determina el grado con el que impartir tendencias de vida o enfermedad, es el nivel de realización y comprensión espiritual que la persona haya sacado de la FUENTE del SER.

Por lo tanto, el hombre que felizmente quita la basura en la vecindad, de buen corazón, bendiciendo a todos los que contactan con él, es una luz resplandeciente en su pequeño mundo. Y el codicioso, el rico de buena posición de mal genio, saliendo de su mansión para ir al trabajo, es un pozo de oscuridad, que puede ser palpado negativamente por aquellos que se le acerquen.

Seas lo que seas, lo que poseas, la posición que ocupes en la vida, no hay límites al potencial de tu desarrollo. No hay límites al potencial de la grandeza y gloria de tu ser. Tu única limitación es la cantidad de tiempo y energía que estés dispuesto a dedicar a la meditación sobre tu FUENTE de SER, abriendo tu consciencia humana para entrar dentro de ELLA y para recibirLA en tu mente.

De modo que, líderes religiosos, venerad a vuestras congregaciones, porque no sabéis qué iluminación y progreso espiritual está ocurriendo en las mentes de aquellos que aparentan ser humildes, y socialmente de ninguna importancia.

Líderes religiosos, cesad vuestra crítica de otras religiones, porque no conocéis las alturas de conocimiento espiritual, penetración e iluminación que sus partidarios puedan haber alcanzado.

Líderes religiosos, comprended que vosotros mismos, estáis avanzados espiritualmente, tanto y cuanto más sea su percepción personal de la Realidad. Si no tienes ninguna percepción de lo que se halla más allá del velo de tu mundo material – puede que seas religioso, pero no tienes consciencia espiritual. Este es el ideal verdadero, la verdadera aspiración, la meta más alta – comprender y experimentar la Realidad que está detrás y dentro de todas las cosas, dándoles su ser individual.

Se puede llamar la Realidad Dios, Alá, Jehová, Inteligencia Infinita, Mente Divina o Consciencia Divina o el Tao. Todos estos nombres significan la FUENTE de tu SER – tus ORÍGENES CREATIVOS.

NO SE PUEDE TENER ASPIRACIÓN MÁS ALTA QUE ESTA – la de comprender y experimentar la Realidad que está detrás y dentro de todas las cosas, - dando, manteniendo y sosteniendo todo ser individual. Esta fue la meta que os presentaron todos los Maestros Iluminados que vinieron a la tierra.

Todos compartieron la misma visión, la misma realización y comprensión. Tales Maestros fueron tenidos en gran estima, pero pocos de sus seguidores entendieron sus enseñanzas. Cada persona interpretaba las palabras del Maestro a su manera. La interpretación de cada uno surgió de su condicionamiento y prejuicios personales.

En vuestras vidas personales recordad en todo momento que vuestros pensamientos, palabras y hechos, no tienen interés simplemente para tu vida futura, sino que también afectan a la gente con quienes te relacionas en cualquier momento.

¿En qué estás contribuyendo personalmente, empresario o empleado, al buen funcionamiento del negocio en el cual te ganas la vida, - ya sea fábrica, granja, tienda o despacho profesional? ¿Qué das a tus empleados, o colegas, de bienestar o de buenos sentimientos? ¿Qué haces por el edificio entero? ¿Por el edificio? Puede que preguntes, sorprendido.

Pero repito - ¿Qué haces por tu edificio, tus vehículos, tu empresa comercial entera?

Todo, ladrillos, mortero, acero, cristal, papel, metal, neumáticos, motores, y gasolina son tan impregnados con la consciencia que sueltas al ocuparte de tus asuntos diarios, Por esta razón algunas personas dejan una pista de destrucción tras ellos, porque tienen una consciencia destructiva, crítica, malhumorada, irritable, y otros guardan sus posesiones intactas y con aspecto nuevo durante años, porque las aprecian y las cuidan a diario.

Todo en vuestra tierra es la energía de la consciencia hecha visible – que tiene forma ‘sólida’ de materia inanimada o plasma vivo. Con tus pensamientos, alimentas o destruyes lo que haya en tu ambiente.

¿Qué estás haciendo a tu familia, a tu hogar, y ambiente?

¿Eres gruñón, denigrador, destructivo en tus pensamientos hacia el trabajo, y los demás? Entonces puedes estar seguro de que estás dejando una pequeña pista de consciencia destructiva detrás de ti que, ayudará a corroer todo lo que penetra y empapa.

Si te centras en el deseo de amar, aceptar, y trabajar con alegría en el corazón, entonces, vayas donde vayas, estarás derramando una consciencia de fuerza, bendición y crecimiento.

Cuando estaba en la tierra en Palestina, trataba con los Judíos ortodoxos que creían en y mantenían códigos de conducta tan estrictos que lindaban con la crueldad; sus leyes tradicionales inhibían, eran deprimentes, limitaban y eran ridículas. Traje a este pueblo una nueva visión de un ‘Padre’ eterno que era trascendente para ellos mismos, – sin embargo presente en todas partes, – siempre consciente de sus necesidades, y de tal amor universal que podían estar seguros, que era siempre la ‘Voluntad del Padre’ la de satisfacer sus necesidades.

Dije a la gente que mirase a su alrededor, al campo, a los cerros donde pastaban pacíficamente las ovejas y cabras, a los lagos llenos de peces, y a las aves volando en el aire y posándose y anidando en los árboles, y a las flores tan espléndidamente vestidas de muchos colores. Les dije:

88888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888

CHRISTO CARTA V PARTE I

Yo, el Cristo estoy escribiendo esta CARTA 5 para definir claramente la REALIDAD oculta, a la cual también me referiré como el ‘UNIVERSAL’ y ‘DIVINO,’ para ayudarte abrir la mente y comprender que mientras seas un individuo, AQUEL QUE TE DIO el SER e INDIVIDUALIDAD es en SI MISMO – Universal - Eterno – Infinito – en todas partes sin principio ni fin.

Para el bien de aquellas personas que hayan elegido leer la CARTA 5 antes de las CARTAS anteriores que describen mi vida y mis verdaderas enseñanzas mientras estaba en la tierra, diré que mi verdadero ser de ‘Jesús’ CRISTO no debe de ninguna manera ser confundido con el ‘Jesús’ que se describe en el Nuevo Testamento. Puesto que mis enseñanzas originales, en la forma de los cuatro Evangelios han sido distribuidas por todo el mundo, y muy mal interpretadas, es mi intención empezar a enseñar la VERDAD de la EXISTENCIA al explicar el verdadero significado de mi terminología original citada en los evangelios. Esto es necesario para disipar y en definitiva, erradicar de la consciencia de la gente los malentendidos que han persistido y mal informado a generaciones de buscadores espirituales desde que viví en la tierra.

Cuando estuve en la tierra, para describir la Realidad detrás y dentro de la existencia, se me permitió el término de ‘Padre’ al referirme a ‘DIOS’ a propósito. Tenía dos razones para hacerlo.

En primer lugar, como expliqué en la CARTA 1, cuando recibí iluminación en el desierto, podía ver que los conceptos que describían al Creador del universo, como los ‘revelaban’ los profetas judíos, eran completamente erróneos.

En segundo lugar, se me permitió percibir claramente – y comprender plenamente – la verdadera naturaleza del Creador, y me di cuenta que era una naturaleza de paternidad/maternidad – de satisfacer las necesidades de la creación de manera específica, y bien definida, la cual es sinónimo con aquel de un padre/madre. De veras vi que los impulsos de la paternidad/maternidad presentes en todo ser vivo se extraían directamente del Creador, y que el origen de todo amor e impulsos paternales/maternales eran también los origenes de la vida y de la existencia en sí.

También ‘vi’ que la creación era una manifestación visible de los impulsos Creativos Universales del ser, y por tanto se podía llamar a la humanidad la progenie del creador.

Por esta razón, era del todo natural que hablara del ‘Padre’ al referirme al Creador pues, para mí, esto es lo que realmente es el Creador en todos los aspectos – más especialmente ‘Padre – Madre,’ pero reconociendo la insistencia judía que la mujer ocupaba un puesto subordinado en la vida diaria, me refería tan solo al ‘Padre’ para evitar la resistencia judía y para ganar su aprobación del nuevo término. También yo ideaba el término ‘Padre’ para ayudar a los judíos a que se diesen cuenta que el concepto de Jehová y la rigidez de las leyes judías era totalmente errónea. También al utilizar un nuevo término – el ‘Padre’ – para describir al Creador – el Impulso Creativo – detrás y dentro de la existencia, puse en claro que había traído una enseñanza completamente nueva en desacuerdo con la creencia aceptada de un ‘Dios’ que rechazaba ciertas personas y que les enviaba merecidos desastres como castigo.

Quiero que comprendáis plenamente, que en ninguna parte del Nuevo Testamento se ha dicho claro que traje una enseñanza completamente opuesta a las enseñanzas del Antiguo Testamento y por lo tanto no se puede confiar, aceptar ni creer en él como una verdadera narración de mi vida y enseñanzas, Un relato verdadero y preciso de mi personalidad, mi naturaleza iluminada, las actitudes emocionales y mis enseñanzas en sí, lo hubiera dejado abundantemente claro, que las antiguas formas de religión judaicas y mis enseñanzas iluminadas eran diametralmente opuestas en todos los aspectos.

La religión Judaica era la de conceptos de extremado materialismo. Ciertamente hay escritos con cierta percepción mística de nuestra FUENTE del SER, de los cuales los judíos que estaban espiritualmente iluminados sacaban, y siguen sacando.

Merecen ser venerados y respetados por su estado de mente trascendente.

Pero como los escritos de los profetas llegaron al hombre y la mujer común se les transmitía un mensaje diferente, que les controlaba, y que era puramente humano y falso. Ningún control por el ‘bien’ o el ‘mal’ es ejercitado desde un ‘Dios que está arriba.’ Si lo hubiera, el mundo no estaría en tal estado de espantoso trastorno y miseria.

Traje una nueva enseñanza dirigida exclusivamente para que la gente fuera consciente de la ‘universalidad y el amor – la naturaleza que se halla dentro – además de la naturaleza trascendente de -‘AQUEL’ -QUE TRAJO A LA MANIFESTACIÓN VISIBLE TODA LA CREACIÓN.’

Es mi propósito dejar esto muy claro para permitir a los buscadores de la Verdad deshacerse de cualquier resto de creencia en que fuera yo meramente un profeta en una larga línea de profetas judíos; que seguía predicando sus temas de un Jehová todopoderoso que poseía sentimientos ambivalentes hacia su propia creación. El temor hacia los Judíos Ortodoxos mantuvo a mis discípulos de acuerdo con lo que habían decidido contar al pueblo sobre mí. Debéis recordar que para ganar nuevos adeptos judíos al Cristianismo, no se deshicieron del Antiguo Testamento, porque tenían miedo, puesto que había mantenido unidos a los judíos durante siglos; por tanto, quitaron y añadieron a mis enseñanzas todo lo que fuera compatible con las viejas creencias religiosas. Se anotaba mi genealogía para asegurar a la gente judía que había descendido del rey David.

¿Por qué se molestaron en hacer eso? solo para dejar claro que ciertamente era judío de un linaje antiguo, y por tanto podía ser un candidato a ser el Mesías. Si realmente hubieran comprendido el por qué había venido a la tierra – para romper con el pasado y para poner los cimientos de un futuro de comprensión y actividad totalmente nuevas – hubiesen hecho valientes esfuerzos para asegurar que el pueblo comprendiese los verdaderos propósitos que me impulsaron hacia el día de mi muerte.

Pero no lo hicieron. Obscurecieron mucho lo que intenté enseñar.

Un fuerte discípulo mío, Esteban, no tenía tanto miedo de hablar claro de mis verdaderas enseñanzas, aunque también habían sido modificadas, pero aun así, fue apedreado.

Debéis comprender que la vida para mis discípulos era precaria y no es de extrañar que se enmascararan mis enseñanzas con pensamientos tradicionales para hacerlas más aceptables al pueblo.

Incluso habrá disputas violentas cuando digo que el ‘Cristianismo’ tan solo presenta una narrativa de algunas de mis afirmaciones y curaciones las cuales no presentan demasiado conflicto con la enseñanza Judaica. Es una religión creada por mis primeros discípulos y Pablo, después de su iniciación en Antioquia, para mantener unidos a los judíos en lo posible y para traer a los conversos gentiles al rebaño. La conveniencia entonces llegó a ser una faceta del pensamiento cristiano.

Esta es la verdad sobre mi vida y muerte en la tierra. Surgirán disputas porque la gente se aferra a sus abrigadas creencias y las abandonan solamente con el dolor experimentado por aquellos que pierden sus posesiones más amadas. Sin embargo, aunque estén tan aferrados a las creencias – son tan solo creencias. No son unos cimientos firmes sobre los cuales puedan construirse nuevas vidas.

Ahora que vuelvo a vosotros a través del Canal de estas Cartas, estoy procurando en lo posible – dentro de los parámetros de vuestras percepciones humanas – describiros de nuevo la REALIDAD, vuestra FUENTE del SER – la cual inició el universo y la existencia en sí.

Exactamente como hace 2000 años, he venido ahora a través de la médium de estas CARTAS para echar los cimientos de la evolución espiritual futura durante el próximo milenio. Vuestro desarrollo espiritual tan solo puede surgir de vuestras percepciones más profundas y la comprensión de la naturaleza de la existencia y de ‘AQUEL’ – QUE OS DIO EL SER.

Pues lo que percibís con claridad es lo que crea las condiciones bajo las cuales vivís.

Porque no habéis comprendido vuestros verdaderos orígenes espirituales, la humanidad está continuamente embrollada en guerras y ha engendrado condiciones terrenales que son una vergüenza para la consciencia humana, una fuente de sufrimiento humano de toda índole.

Por esta razón estoy ENVIANDO – IRRADIANDO – EL PLENO PODER DE MI CONSCIENCIA CRÍSTICA para traer la VERDAD de la EXISTENCIA a vosotros en la clase de terminología moderna comprensible para que podáis construir una nueva consciencia y comprensión de ‘la Verdad como realmente es’ – más que dejaros seguir adhiriéndoos a aquellas falsas creencias que os han enseñado, o que habéis recibido por tradición.

Con el uso y el entendimiento, la terminología despertará en vosotros la misma – o más – reverencia, amor y visión espiritual de la que sentíais antes al usar la palabra ‘Dios.’ Cargado con significado universal el término más adecuado os llenará, finalmente, con poder espiritual al usar y visualizar el significado de las palabras.

Estoy aquí para contaros que cuando hayáis purificado vuestra consciencia de los crasos pensamientos y sentimientos humanos propios del impulso del ‘yo,’ y perseveréis en la meditación y en una elevación de la consciencia hacia lo Universal, comenzaréis a sentir que el poder espiritual invade la mente y al fin todo el cuerpo.

Por lo tanto, mis enseñanzas son dirigidas exclusivamente para ayudaros a abrir vuestra consciencia a una vida nueva, a la vitalidad y al poder espiritual para que podáis abandonar vuestra antigua manera limitada de vida insatisfactoria y encontrar una nueva fuente de alegría interior y la satisfacción de todas vuestras necesidades.

Pensad en esta afirmación. No os he traído ningún ‘se debe’ o ‘no se debe’ o restricciones frustrantes que no queréis imponer sobre vosotros mismos. Ciertamente, he venido para contaros cómo vuestras ‘formas de consciencia’ tienen vida y al final se manifiestan en vuestro mundo. Pero dejo a vuestro sentido común el escoger pensamientos sanos, actos amorosos, y el camino correcto que dirige hacia la alegría y la realización cuando comprendáis la verdadera naturaleza de la creación.

He venido también con la plena fuerza de mi Poder Crístico para que os deis cuenta que no hay barreras entre vosotros y ‘AQUEL’.... QUE OS DIO el SER.... solamente aquellas que hayáis creado vosotros mismos por ignorar las Leyes de la Existencia. He venido para ayudaros a quitar las barreras y a iluminar vuestra ignorancia actual y enseñaros cómo abrir vuestra consciencia – todo el ser – al influjo de AQUEL QUE OS DIO el SER.

Por tanto, REPITO: en el análisis final, mis enseñanzas están dirigidas exclusivamente para ayudaros a abrir vuestra consciencia a una vida nueva, a la vitalidad y al poder espiritual para que podáis abandonar la vieja forma de vida limitada e insatisfactoria y encontrar una nueva fuente de alegría interior y la satisfacción de cada necesidad. Anhelo que con el Amor Divino alcancéis este supremo estado de ser antes de que paséis a la próxima dimensión, que vuestro paso sea sin dolor y la transición sea de espera sublime.

Este es el único propósito que motiva estas Cartas.

La afirmación arriba mencionada es otra manera más apremiante y poderosa de decir lo que dije cuando estaba en la tierra ‘Buscad primero el Reino de los Cielos y todas las cosas buenas se os darán por añadidura.’ No hice esta afirmación para convencer a la gente de que fuese ‘buena.’ Es un hecho de la existencia. Debéis comprender completamente y con claridad – que – ‘AQUEL ‘….. a quien llamáis ‘Dios’ y a quien yo me refiero como ‘UNIVERSAL’ no posee ninguno de los atributos humanos que LE atribuyen muchas religiones. Las características humanas de enojo, amenazas y castigos, por ejemplo, tan solo pertenecen a la condición humana.

De nuevo, repito: Yo, el CRISTO, he bajado para dictar estas Cartas precisamente para deshacer las ‘imágenes de palabras humanas’ anteriores inventadas por los profetas, de la mente de la gente. Mi firme intención es la de reemplazarlas con descripciones del PODER – la CONSCIENCIA UNIVERSAL, la cual realmente crea, se mueve desde dentro, y apoya al universo visible y a todas las demás dimensiones más allá de vuestra percepción y comprensión actual.

También estoy aquí para contaros que estos universos o dimensiones se os abrirán y serán accesibles a vuestra consciencia cuando el conocimiento trazado en estas Cartas sea asumido y se convierta en el mismo tejido de vuestra consciencia individualizada.

Al final, la muerte llegará a ser una feliz transición desde una dimensión de existencia limitada a una más viva y poderosa. Sabréis que cuando estéis adecuadamente purificados espiritualmente y que el momento sea propicio para salir de la capsula del cuerpo, os marcharéis, aliviados y liberados de las limitaciones físicas, para entrar en una dimensión de amor y del ser, hermosa y maravillosa.

Percibiréis la muerte como lo que debe ser – lo que realmente es para las almas iluminadas – una gloriosa transición – un don de vida más grande, de mayor creatividad y una experiencia de ‘ser extático’ como nunca hayáis soñado.

También quiero dejar claro que muchas, muchas personas creen que pueden vivir una vida fructífera y realizada al seguir los varios cientos de maestros del ‘pensamiento positivo.’ “Cambia tu consciencia,” dicen, “y cambiarás tu vida.” Esto es verdad hasta cierto punto, pero para los que buscan una evolución espiritual, tal cambio de consciencia aun deja sequedad de espíritu y un anhelo de algo más.

Ese ‘algo más’ que ansia el alma es el contacto verdadero y la re-unión con su FUENTE del SER. Mientras puede que se haya logrado cierto crecimiento espiritual siguiendo el camino de la percepción del bien, la verdad y el cariño, se sigue siendo una entidad funcionando a solas en su propio lugar terrenal, no asistido por el Universal Infinito Y Eterno. Una vez que comprendas la naturaleza del UNIVERSAL, y vuelvas tus pensamientos para realmente contactar con Ello, te das cuenta que ya no estás solo, recibes el apoyo de la Realidad, la que apoya el universo.

Y cuando digo ‘haciendo verdadero contacto con ELLO,’ quiero decir que con la oración suplicante para recibir este o aquel beneficio no estás realmente haciendo contacto con tu FUENTE del SER.

Ciertamente la Fuente del Ser recibe la oración y frecuentemente se logra una respuesta rápida que satisface la necesidad. Pero el verdadero contacto con la Fuente de tu Ser, se experimenta tan solo cuando hayas purificado tu consciencia lo suficiente del craso empuje del ‘yo’ humano, y hayas pasado algún tiempo en meditación y con un asiduo intento emocionalmente poderoso de extender tu consciencia hacia la Fuente buscando conexión, renovación y reconversión de espíritu.

Este es el verdadero propósito tras la existencia. Una constante y mutua reciprocidad entre la Fuente del Ser y la creación. Aquí os recuerdo que cuando vivía en la tierra, todos los días decía a los judíos con mucha claridad que: ‘por mi mismo no podía hacer nada.’ Continuamente declaraba que ‘es el Padre quien lo hace, no yo.’ He venido en este momento para hacer posible vuestro paso por la transición de una consciencia amarrada a la tierra a la de la iluminación, cuando uno sabe que él o ella conoce la verdad del ser.

Sin duda, la gente que es profundamente religiosa, indeleblemente adoctrinada con el dogma religioso y la teología, - judío, cristiano, musulmán, hinduista o pertenece a cualquier otra creencia religiosa, encontrará difícil – incluso doloroso, al principio, el aceptar y hacer buen uso de estas Cartas pues: una mente condicionada y programada es como el cemento.

Las creencias entrañables, usadas como talismanes, apoyos emocionales y afirmaciones para dar fuerza en momentos de crisis, son grabadas emocionalmente en el subconsciente y normalmente se incorpora un temor de ‘ofender a Dios’ el contemplar avanzar hacia una Verdad más alta. A menos que haya un anhelo sincero de conocer la VERDAD del SER más que las creencias tradicionales, estos patrones mentales son casi imposibles de aniquilar de la mente y de las emociones y bloquean el verdadero progreso espiritual.

He venido expresamente para ayudar a aquellos que tengan la voluntad de moverse más allá de estas barreras hacia la iluminación verdadera. Por tanto, si por intuición sientes que las palabras que hay en estas páginas son la VERDAD y te sientes atraído a ellas, ten confianza porque estás preparado para comenzar el camino espiritual que se esboza en estas Cartas, y yo estoy a mano para darte el valor para seguir hasta que alcances tu meta – la verdadera iluminación espiritual, una vida nueva, fuerza de voluntad y el encuentro con lo que yo llamaba el ‘Reino de los Cielos.’

A diario, la meditación sincera y la oración te permitirán lograr la purificación mental y progresivamente la VERDAD y la COMPRENSIÓN reemplazarán los mitos antiguos que tanto abrigaste.

Para empezar las siguientes enseñanzas, Yo, el CRISTO, debo recordaros que el vuestro no es un universo sólido. Como probablemente ya sabéis, que según vuestros científicos la materia sólida, la sustancia visible del mundo, se compone realmente de partículas de energía.

La VERDAD del SER de vuestra dimensión terrenal se basa sobre esta realidad fundamental de la creación. Para comprender mis enseñanzas referentes a la VERDAD del SER, es necesario captar este aparente vacío fundamental subyacente de todo vuestro mundo creado.

La mayoría de vosotros conocéis este hecho de la existencia de manera intelectual, sin embargo aún no se ha filtrado a vuestra consciencia para daros una nueva perspectiva del mundo y de la existencia en sí. Seguís pensando, como lo habéis hecho durante milenios que vuestro mundo es sólido y que las condiciones del cuerpo y todo fenómeno externo están fuera de vuestro control. Creéis que sois víctimas de la existencia. Sin embargo, la verdad es lo contrario. Y vuestras vidas reflejan estas creencias. Por tanto es imprescindible que yo vuelva para ayudaros adelantarse a una percepción de la Verdad más alta.

Como dije en la Carta 1,- después de la iluminación en el desierto, volví a mi mundo de ciudades y pueblos de Palestina y enseguida empecé a controlar los ‘elementos de la materia’ donde viera la necesidad de ayudar a aquellos que estaban necesitados o sufriendo.

He venido para enseñaros exactamente por qué pude hacerlo.

Como os revelaba en la Carta 1, - durante el tiempo en que recibí plena iluminación en el desierto, comprendí que la ‘materia’ no era realmente sólida. No se me dio a entender exactamente cómo las partículas eléctricas que denominé el ‘titileo de motas’ aparentaba ser ‘materia’ visible. Tan solo sabía que estas ‘motas’ se movían a altas frecuencias de velocidad dentro de ‘DIOS-MENTE y que por lo tanto ‘DIOS-MENTE’ era universal.

Percibí que ’ DIOS-MENTE’ era tanto el creador - como la sustancia - de todas los cosas dentro de la creación en sí. De esto, estaba absolutamente seguro. También ví, con toda claridad, que el pensamiento humano, al estar cargado de convicción o emoción, afectaba radicalmente este proceso de la materialización de formas visibles. Por tanto, la mente humana podía,- y de hecho lo hacía -, interferir con la verdadera intención de ‘DIOS-MENTE.’ Fue una comprensión emocionante y exultante puesto que los mitos que me habían enseñado los Rabinos Judíos eran claramente falsos y fueron inmediatamente eliminados de mi mente. Abracé la verdad con entusiasmo pues comprendí por qué la gente experimentaba la miseria y el sufrimiento. Esto emanaba de sus propios procesos de pensamiento.

También se me dejaba ‘ver’ las ‘comunidades de partículas vivas’ que la ciencia llama ‘células’ trabajando dentro de todo ser vivo. Era consciente de la Armonía Divina controlando el funcionamiento de las células, que, muy afanadas construían y mantenían las distintas partes de los cuerpos físicos de todas las criaturas vivas y de la vida vegetal, grandes y pequeños. Por esa razón utilicé tanto el paisaje para dar ejemplos de la inmanencia y actividad del ‘Padre’ dentro de las partes menores de la vida salvaje, tales como las plantas y los pájaros.

Como expliqué con claridad en las Cartas 1 – 3, llamé a ‘DIOS-MENTE’ el ‘Padre’ porque podía ‘ver’ – percibir – la verdadera naturaleza de DIOS – MENTE, y decidí que cuando volviera a la gente de Palestina, les describiría las revelaciones que había recibido y comprenderían que las creencias imbuidas en su misma consciencia por los rabinos eran completamente falsas.

Vi que la verdadera naturaleza de ‘DIOS-MENTE’ era la forma más alta del Amor Divino y eso podía verse firmemente activo en cada ser vivo. Como mencioné arriba, a través de este conocimiento, podía hacer ‘milagros’ y controlar los elementos donde fuera oportuno y necesario. Igual que anhelaba refutar los mitos que poseían las mentes de los Judíos de Palestina, así anhelo demostraos que muchas de las teorías propuestas por vuestros científicos han surgido por una fuerte reacción a los dogmas y doctrinas de la iglesia en años pasados.

Para comprender esta afirmación, debes darte cuenta de que hasta el tiempo de Darwin, mientras que varias Iglesias Cristianas tenían la mente del pueblo bajo su dominio, se aceptaba, en términos generales que el universo se había creado como estaba escrito en el Génesis del Antiguo Testamento de la Biblia. Cuando los hombres de la ciencia intentaban anunciar sus descubrimientos y teorías, estaban obligados a describir sus nuevas creencias ante la enorme oposición religiosa. Por consiguiente era necesario utilizar gran parte de su energía mental en comprobar que las afirmaciones de los Profetas estaban equivocadas. Al hacerlo, este asunto les causó la pérdida de la claridad de visión y también se vieron impulsados por el ‘yo.’ De modo que, cualquier percepción intuitiva que fuera propuesta por la fraternidad científica quedó burlada y rechazada sin más por otros científicos. A causa de ese clima mental, el péndulo de la búsqueda de la ‘Verdad’ osciló exclusivamente hacia la constante creencia en la razón y la lógica, encerrando así el intelecto humano en el materialismo al buscar las respuestas de los orígenes de la vida y de la existencia.

Por tanto, es absolutamente necesario que yo refute algunas de las llamadas ‘verdades’ de la Doctrina Cristiana. Al llegar a unas de estas ‘teorías’ tanto los científicos, como los hombres de la iglesia se han metido en los reinos de absurdas suposiciones no probadas para contestar a las preguntas que previamente no podían ser contestadas únicamente por la mente terrenal.

Habiéndote contado que la sustancia de vuestro mundo material está compuesta básicamente de partículas eléctricas agitadas a gran velocidad dentro del ‘espacio,’ vuestra ciencia no es capaz de explicaros ‘porqué’ tales partículas de energía toman la forma y la densidad de la ‘materia’ excepto que habla de fuerzas de fusión que casualmente crean los elementos.

La ciencia no puede contaros cuál es la Fuerza de Motivación que atrae las partículas que forman los elementos.

Tampoco puede explicaros, la ciencia, desde dónde proceden tales partículas de energía, excepto decir que se soltaron durante el tiempo del Big Bang. El cual, creen ellos, dio el primer ímpetu a la creación. ¿Por qué un repentino ‘Big Bang?’ - ¿de qué? ¿Cuál fue el Factor Motriz detrás de ello?

La ciencia habla del electromagnetismo pero no puede decir de dónde proceden tales energías que aparecen y desaparecen. ¿Dónde van? ¿Por qué vuelven? Desde la perspectiva humana parece que no hay ninguna actividad inteligible dentro o detrás de la obra.

La ciencia dice que el electromagnetismo ‘simplemente es’ – un sencillo hecho de la existencia – sin embargo produce una obra altamente inteligente y determinada en forma de millones de billones de sustancias de las cuales está hecho vuestro universo. ¿Cómo sucede eso?

No hay nada que el electromagnetismo haya convertido en visible que la mente humana pueda considerar como carente de propósito o significado. La ciencia ignora este nivel de creación más básica y vital. Sin respuesta a esta pregunta: ¿por qué todo lo que ha sido traído a la manifestación visible a través de la actividad de las energías gemelas de electromagnetismo siempre tiene un propósito, tiene éxito y es racional? – nada de valor en la búsqueda de vuestros orígenes se descubrirá.

Hasta que la ciencia pueda probar y descubrir la ‘Realidad’ del ‘espacio’ en el cual las partículas eléctricas del ser visible están apoyadas, la ciencia se quedará siempre detrás de las puertas cerradas del materialismo. Estará bloqueada a la Verdad eterna y a la sabiduría universal y encerrada dentro de la atadura de la razón – razón que es el producto tan solo de la actividad finita de las células del cerebro.

Es la verdadera naturaleza del ESPACIO lo que quiero presentaros – pero antes de proceder, debo primero traer vuestra atención a muchas preguntas muy pertinentes.

A través de las edades, mucho del trabajo del electromagnetismo ha parecido a la mente, la visión y al tacto de las entidades vivas como sólido, inalterablemente duradero. Metales, madera, rocas, entidades vivas, todos se creía, fueran compuestos de ‘materia’ sólida, inanimada o viva. Con tal creencia en un universo sólido es natural que los profetas místicos de antaño hubiesen concebido un ‘Individuo Poderoso’ que poseía enormes poderes para crear todas las sustancias sólidas del universo. Al visualizar tal ‘Individuo Poderoso’ era natural que percibiera una figura ‘Real’ de control universal, que poseía una naturaleza retributiva al confrontarse con el comportamiento de la humanidad que había creado una sociedad turbulenta.

Ni los profetas de antaño ni la ciencia de hoy se han acercado a la Verdad de la Existencia. Ninguno ha dado con la verdad. La ciencia dice que la vida empezó cuando de alguna manera inexplicable, una combinación correcta de reacciones químicas produjo una molécula capaz de hacer copias de sí misma que desencadenaron más reacciones químicas.

¡Tal descripción de la enorme y rebosante complejidad y poder de la FUERZA de la VIDA siendo perceptible porque es ‘capaz de auto – repetirse,’ revela el empobrecimiento básico de la percepción y pensamiento científico que producía tal teoría!

Lo que es más, la sugerencia de que tal combinación de elementos químicos inanimados podían unirse de manera específica – por casualidad – para producir tan asombroso resultado de auto – replicarse es científicamente indiscutible.

Esto es porque la mente finita humana aunque sea científica, no puede tratar con tal extraño suceso de ‘auto – replicación’ no- iniciada. Es demasiado sugestiva de un suceso mágico – de una intervención de una fuente inimaginable la cual ningún científico se atreve a contemplar por temor a que le ridiculicen.

Esta aquiescencia de cordero se considera más científica que producir teorías ‘inspiradas’ que no pueden probarse íntegramente mediante experimento. Por lo tanto el verdadero progreso científico queda bloqueado por las leyes materialistas que la ciencia se ha auto – establecido. Este bloqueo ante el futuro progreso científico evitará que la ciencia investigue debidamente el reino de la mente y el espíritu hasta que algún científico iluminado desafíe la convención y se atreva a cruzar la frontera entre lo ‘visto’ y lo ‘no visto.’ Si hubiesen sido presentados los profetas de antaño con la teoría de la auto – replicación molecular, no tendrían ninguna dificultad con tal suceso mágico, y dirían que Dios hizo las combinaciones y los imbuyó de vida. Esta tampoco sería la explicación correcta.

Es este antiguo concepto religioso de un ‘Dios en lo alto’ ‘creando desde lo lejos’ que evita que el hombre de la ciencia adelante hacia reflexiones de conocimiento más espirituales. Por tanto, a pesar de la aparente emancipación de la ciencia de las doctrinas antiguas, sigue estando tan atada y entorpecida, por los temores de las doctrinas desacreditadas del siglo 19. Se adoptan sus ridículas teorías porque aún no se ha percibido la ‘Realidad’ de Nuestra Fuente del Ser detrás y dentro de la molécula viva.

Siguiendo su historia de la creación, la ciencia afirma que después de la ‘auto – fabricación’ de moléculas vivas capaces de replicarse, ‘formándose’ en una célula viva (tan pequeña que no puede verse a simple vista,) esta llegó a ser la base de toda la multi-complejidad de los organismos vivos, incluyendo las plantas, los insectos, los reptiles, las aves, los animales y el hombre mismo. De modo que, todos los seres vivos tienen un antepasado común – la primera molécula viva. La ciencia no puede explicar por qué las moléculas auto – replicantes se combinan para formar una célula viva. Sigue siendo un misterio para la ciencia hasta hoy día.

La célula viva, según dice la ciencia, se repite sin fin en un billón de billones de billones de formas diversas. Es la base del universo visible. ¿Cómo es eso? ¿Qué impulso motiva tal repetición? La ciencia no lo sabe decir. Arraigada en su propia ceguera, ha arrastrado a la gente hacia la ceguera materialista con ella. Y ahora – la primera célula viva merece la plena atención de cualquiera que está buscando seriamente la dimensión espiritual y el ‘Motivo Principal de la Existencia’ – porque la primera molécula viva, y la primera célula viva son la primerísima evidencia de alguna actividad inteligente dentro de la ‘materia’ – en el universo. El primer rasgo que demuestra sensatez y sensibilidad es la función de la membrana que cubre la célula dándole protección e individualidad. Piensa en este fenómeno ‘milagroso.’ La célula absorbe del ambiente, solamente el alimento seleccionado a través de la membrana.

No solo absorbe el alimento correcto sino – después de usar la nutrición, la célula elimina el desecho a través de la membrana permeable. Se debe preguntar cómo la parte puramente física de la membrana de la célula, invisible a simple vista, sabe ‘distinguir y seleccionar’ el alimento correcto para realzar su bienestar y luego ejercer el suficiente discernimiento para deshacerse de la materia tóxica no deseada.

¿No veis un alto grado de propósito en esta actividad, y podéis creer que tal propósito es fortuito?

Y ¿no es el PROPÓSITO el sello de la INTELIGENCIA?

No tan solo esto, la membrana de la célula sigue haciendo este trabajo de seleccionar el alimento y deshacerse de la materia tóxica en un billón de billones de diferentes circunstancias y condiciones relacionados con la supervivencia de especies y ambientes diversos. No es esto evidencia del PROPÓSITO que se muestra dentro de cada acción de cada especie sean insectos, plantas, reptiles, aves, animales y seres humanos.

¿No se podría describir el universo como el consistente y constante IMPULSO del PROPÓSITO hecho visible dentro del reino de la ‘materia’ visible? ¿El espíritu del PROPÓSITO es un elemento físico – o uno de ‘CONSCIENCIA?’

Y si puedes aceptar que el PROPÓSITO es un impulso irrefutable de creatividad detrás de la EXISTENCIA, entonces puedes comprender la siguiente percepción de que vuestro universo es la manifestación visible de una ‘EVALUACIÓN INTELIGENTE de causa y efecto’ claramente evidente dentro de la ‘materia’ viva. Pues si la célula viva puede seleccionar el alimento correcto y también eliminar el desecho tóxico – esta sencilla actividad muestra un conocimiento de la necesidad de asimilación y también la de prever la acumulación resultante de desechos tóxicos, - y la necesidad de eliminación de tal deshecho para asegurar la continuada salud de la célula. ¿No es esto una clara indicación de una EVALUACIÓN INTELIGENTE de ‘Causa y Efecto?’

Lo que es más - ¡La Ciencia dice que la célula contiene un ‘núcleo,’ que podría compararse al cerebro humano puesto que transmite mensajes, y su función más importante es la de almacenar información, la ‘memoria’ que contiene no tan solo los detalles que se relacionan con una célula sino los del cuerpo entero en el cual reside!

El hecho es que al investigar la célula, la ciencia ha descubierto que parece ser en sí un sistema de ‘mensajes’ químicos, llevado a cabo de modo determinado, inteligente e inteligible. ¿Cómo podría suceder esto si los orígenes de las moléculas de la célula eran simplemente elementos químicos inanimados? ¿Discutirías que detrás de cada ‘mensajero con un mensaje que transmitir’ hay pensamiento inteligente o consciencia? Y mira que precisos son los mensajes que se transfieren de célula a célula para asegurar la precisa repetición de ciertas especies durante millones de años.

¿En qué momento entonces entró en los organismos vivos la ‘consciencia?’ Y ¿Cómo fue que el pensamiento inteligente, que considera y decide, entró en el campo de la materia inanimada inconsciente?

Sin la consciencia inherente, ¿cómo puede ocurrir tanta actividad informada e informando en una célula que es invisible a simple vista? ¿No es tal actividad el producto de la consciencia /conocimiento, demostrando la presencia de vida ‘inteligente’ en su denominador más bajo?

Además, una sola célula viva, en forma de bacteria, puede deslizarse sola y vivir su propia vida frecuentemente emocionante dentro del ambiente – o – como virus llevando a cabo su trabajo mortal especializado en atacar sus objetivos específicos dentro de los organismos vivos. Por otra parte, la célula puede estar fija en un organismo llevando a cabo su propio importantísimo trabajo de construcción y mantenimiento de alguna parte del organismo. Tal trabajo produce ‘materia viva’ justamente adecuado – y necesario – para el órgano vivo sobre el cual trabaja – sean partes del cuerpo humano o de la vida animal, o vegetal - tales como los dedos de los pies del humano y el bazo, o la piel animal y colmillos, o las escamas del pez y el plumaje de las aves, o la corteza del árbol y las hojas en las ramas, o los pétalos y el tallo de las flores, o las antenas de las mariposas y sus alas diáfanas, y la piel reptil de los cocodrilos y sus dientes, los ojos del calamar que cambian de color según su necesidad de camuflaje. Cada uno de estos fenómenos físicos completamente diversos y aparentemente no relacionados, es creado por el especializado trabajo individualizado de billones y billones y billones de células vivas idénticas.

Al contemplar la magnitud y la diversidad del trabajo logrado por una simple célula viva invisible a simple vista – ¿se puede creer en un universo mecanicista? Sería probable hacer esto si la materia producida por tales células, fuera ilógica, que no ofreciera ningún propósito verosímil detrás ni ninguna razón por su existencia – desprovisto de consciencia personal.

Pero esto no es así. Estas células vivas idénticas trabajan juntas en armonía dentro del hombre o del animal,para hacer un hígado con sus múltiples deberes dentro del cuerpo, para crear un ojo intrincado que tiene sus propios propósitos específicos de poner la entidad en contacto directo e inteligente con su entorno, con la ayuda del cerebro; o fuertes huesos expresamente e intrincadamente diseñados junto con tendones y músculos, para unirse con otros de manera tan oportuna que permiten pleno y ágil movimiento de la entidad.

Lo que es más, las células nunca se entrometen en el trabajo de las demás.

Al crear un riñón, no hacen de repente una oreja.

Al crear pelo no se lanzan de repente a hacer piel. No, las células crean el cuero cabelludo y las mismísimas células crean el pelo, La única diferencia entre las células de la piel y del pelo es el trabajo que realizan, segundo tras segundo, durante toda una vida. ¿Por qué?

¿Cuál es el ‘Factor que Motiva e Inspira?’ ¿Accidente?

¿Qué inteligencia organizadora puso en movimiento todo el proceso, desde el nivel más fundamental de la formación de simples elementos de libres partículas eléctricas dentro del ‘espacio?’

la combinación de elementos para formar sustancias químicas,la combinación de sustancias químicas específicas para formar una molécula viva,la combinación correcta de moléculas vivas para hacer una célula viva que puede nutrirse, excretar deshechos, construir según especificaciones claras, desplazarse, y sostener este enorme edificio de creación sistemáticamente a través de billones de años?

No simplemente esto, sino ¿cuál es la ‘Fuerza Motivadora que haya diseñado y logrado evolucionar dentro de los sistemas y entidades, billones y billones de formas diferentes para fertilizar las semillas de todo tipo – sean las de las plantas, los insectos, los reptiles, las aves, los animales o de los seres humanos, evolucionando para cada uno un sistema inteligente de procreación adecuada a las condiciones climáticas, la producción de vegetación en el entorno con el fin de asegurar la supervivencia?

¿No es la SUPERVIVENCIA también evidencia de actividad de propósito inteligente?

Y al cumplir esta gran hazaña de creatividad, no deberías preguntar ¿cómo es que cada especie viva tenga su propia manera individual de criar su prole y de protegerla en todo lo posible hasta que sean capaz de SOBREVIVIR a solas? ¿No es eso AMOR por la CREACIÓN activa en su forma más elevada? No podemos dejar este análisis de lo que tiene que decir la inteligencia humana acerca de los orígenes de la vida y de la creatividad, sin olvidar ‘las importantísimas moléculas ADN,’ – las cuales dicen que llevan el proyecto de todo el organismo – de la planta o del bebé. Además estas moléculas ADN dan las instrucciones a las células, informándolas que construyan según los cromosomas depositados por la semilla.

Sí, de veras, en lugar de la Inteligencia – la ciencia os ha dado las moléculas ADN como vuestra fuente de existencia, vuestro líder supremo, vuestro director de la creación sobre las cuales las células de la materia poco sólidas debe depender toda la creación para su supervivencia, entonces Contemplad el glorioso ADN – ¡Señor de vuestra creación!

¿Desde dónde sacaron las células ADN sus inteligentes poderes direccionales?

La ciencia ya está totalmente satisfecha de que ha podido explicar satisfactoriamente por qué las diversas especies de todo tipo se repiten con tanta precisión y calidad constante. La ciencia quiere que creáis que vivís en un universo puramente mecanicista. Que el fenómeno de la evolución surge puramente de mutaciones por casualidad y de la ‘ley del más fuerte.’

Si estudiaras los diversos organismos de la creación, las infinitésimas y diversas actividades de las especies relacionadas de todo tipo, ¿de verdad puedes creer en un concepto tan poco probable y materialista?

No es ninguna mera coincidencia que hoy, para que descubráis la inmensa Inteligencia detrás de la creación, tenéis a numerosas personas creativas que emprenden viajes difíciles para explorar, determinar y fotografiar los hábitats de las criaturas salvajes y de las plantas silvestres. Os entretiene – e instruye – una diversidad de información y fotografías de las maravillas de vuestro universo. Durante mi tiempo en la tierra, no tuve tales maravillas a que referirme para enseñar a los Judíos la Verdad Universal de la Existencia. Tenía tan solo los animales domésticos y las aves para usar como ejemplos del maravilloso ingenio e inteligencia y clara consciencia en todo ser vivo. En ninguna parte del evangelio ha sido escrito que yo me refiera al Alto y Poderoso Jehová como Creador como era costumbre de los Líderes Judíos.

No, recurrí al campo, a las flores y a las aves y procuré enseñar a mis compatriotas que estaban rodeados por una creación milagrosa y maravillosa. Hace dos mil años en vuestra dimensión, nos faltaba vuestro fondo científico moderno para poder observar de manera inteligente y explicar la actividad de lo que yo calificaba el ‘Padre’ a todo su alrededor.

Para descubrir vuestra verdadera FUENTE de SER, os pido que evaluéis la inimaginable e indescriptible complejidad y diversidad, y el propósito de la obra claramente evidente en los pingüinos y en los cerdos. ¿La mente humana puede replicar cualquiera de las actividades más básicas en – digamos – el sistema digestivo, que rápidamente reúne las enzimas requeridas y las hormonas necesarias para la digestión? ¿Cómo se atreve la mente finita, siendo incapaz de percibir con claridad el verdadero proceso creativo gobernado por el conocimiento instintivo, atreverse a afirmar inequívocamente, - desafiando toda contradicción – que comprende los verdaderos origines de la creación y las fuerzas de las cuales la creación ha tomado forma? ¡Qué arrogancia! Estos hombres solamente pueden pensar según lo que les dicen los ojos.

Veo la actual ignorancia científica con amorosa compasión, una mirada risueña y con una pasión avasalladora de bajarle los humos. Pues, hasta que alguien pueda cuestionar su autosuficiencia y su posición de infalibilidad, nunca podrá lograrse un verdadero entendimiento entre las Verdades Eternas y el conocimiento científico humano. Pero tiene que lograrse, de lo contrario la evolución espiritual humana se quedará paralizada.

La mente científica está demasiado llena de conceptos ‘finitos’ ideados de los libros, fórmulas y ecuaciones aceptadas, y la necesidad de ser aprobada por los compañeros para no permitir ninguna penetración de las Inteligencias Más Altas. De parte mía, pido a los lectores de estas Cartas, que formen una asociación para retar a la Ciencia y preguntar ‘¿En qué momento se discierne la CONSCIENCIA por primera vez en la evolución del ‘mundo de la materia?’ Repito y digo en serio: Preguntad al científico ¿en qué momento de la evolución del mundo se discierne por primera vez la ‘consciencia?’ ¿En la célula viva? Si era en la célula viva, pregunta si era discernible en las moléculas vivas que se combinaban para hacer la célula y encasillarse en la membrana tan inteligentemente diseñada, que permitía el consumo de alimento seleccionado y el desecho de excrementos tóxicos. ¿Cómo reconoce el desecho tóxico? Y si se puede conceder que la consciencia podría estar presente en las moléculas vivas, no deberíais preguntar si las propiedades químicas que se convertían en una molécula viva podían no haber tenido ‘consciencia’ que al final los impulsó y propulsó en una combinación viva para hacer una molécula. Y habiendo retrocedido a este punto en los orígenes de la existencia - las propiedades químicas – todavía debéis preguntar ¿por qué la consciencia debería hacerse una presencia viable tan solo dentro de las sustancias químicas – porqué no en los elementos en los cuales la individualidad tomó forma por primera vez, y si en los elementos? ¿Por qué se debe negar que la ‘consciencia’ propulse las partículas eléctricas para formar los elementos? ¿Es racional negar tal posibilidad?

Y habiendo llegado a tal posibilidad, ¿no deberíais ir más lejos y preguntar desde dónde procede el electromagnetismo? Cuál es la ‘realidad’ de la electricidad más que rayos de luz intensos ya descritos por la ciencia cómo fotones y electrones?

Y ¿cuál es la ‘realidad’ del magnetismo más que energías dobles de unión y rechazo – impulsos de energía que han traído estabilidad y orden al caos? Preguntad a la Ciencia: ¿De dónde procede el electromagnetismo que es responsable de los pasos más básicos de la creación de un universo organizado y ordenado; de una complejidad y diversidad imposible de imaginar?

Intentaré ahora explicar en vuestras palabras a AQUEL QUE está más allá de las palabras y en este momento más allá de toda ‘comprensión terrenal individualizada.’ Por eso, el intelecto, aunque ayuda al cerebro a comprender, intelectualmente, las realidades espirituales que os estoy exponiendo, también crea una barrera ante la verdadera percepción espiritual y experiencia.

Por esta razón, considerad las referencias a la MÁXIMA DIMENSIÓN UNIVERSAL como simple orientación – ideas, vislumbres de ‘formas indefinidas de consciencia’ de la REALIDAD detrás y dentro de vuestro universo. (Lleva cada idea – una por una – a la meditación)

Lo que estoy a punto de explicar es enteramente dentro de y de la CONSCIENCIA sin parámetros ni fronteras. Si estás bastante evolucionado espiritualmente sígueme allí más allá de las palabras, empezarás a comprender espiritualmente todo lo que intento contarte. Las palabras te guiarán y te descubrirán nuevos ‘horizontes de ser’.

¡Persevera! La LUZ, gradualmente, quizá imperceptiblemente, penetrará tu mente y tendrás pequeñas estallidos de visión interior. Son muchos los que han experimentado un pequeño ‘estallido de visión interior,’ que brevemente han sentido un toque de la ‘Consciencia Divina’ y luego, casi sin atreverse a continuar creyendo en tal momento trascendente de despertar, empiezan a preguntar, dudan y finalmente se disipa el pequeño influjo de ‘Consciencia Divina.’ ¡Cuidado no hagas eso! La incredulidad te retrasará, te verás envuelto en el plano de existencia material más de lo que puedas imaginar. Sea lo que sea que te dan y puedas recibir – mantente firme, y no dudes.

La duda destruye el progreso firme porque crea sus propias ‘formas de consciencia’ que ocultarán e incluso erradicarán la visión interior que hayas recibido antes. Por lo tanto, la elección de pensamientos, - creencias o incredulidad, duda o fe, construye o destruye el progreso en tu búsqueda de la VERDAD. Cualquier negación borra de tu consciencia el progreso que hayas logrado. Además, cuanto más alto asciendes en la verdad espiritual, más poderosos se hacen los pensamientos.

Por tanto crea y mantente firme a tu propio ímpetu espiritual y no permitas que nadie se entrometa y mine aquel impulso. Mantente firme a tus percepciones anteriores. En momentos de duda, sigue plácidamente en pensamientos positivos, utilizando afirmaciones instructivas, siendo fiel a la orientación anterior cuando la vibración de tus frecuencias de consciencia era más alta. Usa tu fuerza de voluntad, escogiendo afirmaciones que contienen ‘lingotes de oro’ de Verdad espiritual, vuelve a este nivel más alto de consciencia una y otra vez. Por pereza mental, no te rindas totalmente al flujo y reflujo de las energías espirituales de la consciencia y conviértete en un ‘balancín’ espiritual.

No puedo enfatizar lo suficiente este peligro de auto – obstrucción, Hazte activamente consciente de ello. Si conoces algo de las narraciones de mi vida en Palestina, recordarás que yo, también, sufrí el fenómeno de los altibajos de la consciencia espiritual y me era necesario ausentarme a las colinas para rezar, meditar y renovar mi fuerza espiritual.

Por lo tanto comprende tus periodos secos, pero no te rindas ante ellos, cediendo pasivamente a un cambio de actitudes y patrones mental/emocional indeseables. Mientras conscientemente acudes a tu Fuente de Ser para recibir nueva fuerza y para la elevación de las frecuencias de tu consciencia, así estas fases negativas se reducirán enormemente en fuerza y en duración. Repito que, en todo momento, ¡cuidado cómo usas tu mente! Deja que tu actividad mental sea siempre constructiva y pueda contribuir a tu propio crecimiento espiritual, que no sea su continuo obstáculo.

Continuación:

http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1098

Canal: Profetisa y mensajera de Dios, nuestra hermana Gabriele, Würzburg – Alemania.

CHRISTO CARTA V PARTE I

88888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888

CHRISTO CARTA V PARTE II

Viene de:

http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1097

Al decir todo lo anterior y proceder a dictar lo que queda de esta Carta, la Canal empezó a cuestionar su posible aceptación pública debido a mis palabras, porque le parecía demasiado pragmática para resultar atrayente a la gente acostumbrada a imaginar un magnífico Poder o Ser o ‘un Ser Totalmente Diferente’ que creó el universo.

De veras, he hecho numerosos esfuerzos para describir la inmensidad del Poder del cual todas las cosas se han hecho, pero como dije, me es imposible describir en términos humanos la Realidad de la FUENTE de tu SER.

Aquellas almas que están espiritualmente evolucionadas, que han sido ligeramente infundidas con la Consciencia Divina comunican que la experiencia es plenamente hermosa y gloriosa y enteramente inolvidable, - pero aún no plenamente descriptible en términos humanos. Esta experiencia mística es posible cuando las frecuencias vibratorias de la mente ya son elevadas y la consciencia entera está inundada con rayos de la Consciencia Divina. Es una condición que involucra los sentimientos más que el intelecto y las células del cerebro.

Es en este caso, donde tengo que infundir la mente y las células del cerebro de mi canal con una descripción de la Realidad de tu FUENTE de SER y ella tiene que interpretar en palabras, tengo que tener cuidado de no interferir con demasiada fuerza con las frecuencias vibratorias de consciencia en las cuales están trabajando las células del cerebro de mi canal. Hubo momentos en que fue peligroso seguir más, así que interrumpí el funcionamiento de su ordenador para romper el contacto.

Antes de empezar a estudiar, meditar y absorber estas páginas, quiero aclarar para todos los que leéis estas Cartas que mi propósito en llegar a través de ellas es, ante todo, el de disipar los mitos en los que mi persona humana y las enseñanzas han sido envueltas. Es mi intención que el dogma y las doctrinas religiosas finalmente se vayan disipando, por todo el mundo – tan completamente como los sacrificios de animales en el Templo de Salomón.

En segundo lugar, vengo también para asistir a las iglesias que suelten sus nociones arcaicas de ‘Dios’ y el pecado. Ningún verdadero progreso espiritual es posible hasta los albores de una clara comprensión, de que cada persona es responsable de la manera en que se desarrolla su vida.

En tercer lugar, he venido para quitar de vuestras mentes las imágenes de un ‘Dios Omnipotente’ de magnificencia y grandeza y de poder activo sin límites, que premia a los virtuosos y castiga a los ‘malvados.’ Estas creencias son totalmente erróneas – aunque reconfortantes.

En cuarto lugar, os estoy explicando la Verdad del Ser para finalmente disipar el viejo concepto de ‘Dios’ sentado en lo alto en alguna parte del cielo donde se dice que ha creado el mundo y todo lo que contiene en un tiempo relativamente corto.

En quinto lugar, he venido expresamente para ayudar a la Ciencia a llenar el abismo entre la CONSCIENCIA UNIVERSAL y la apariencia de las partículas eléctricas. Sin este puente entre la dimensión espiritual oculta y el mundo de las apariencias de la materia la ciencia quedará paralizada en las viejas ideas y conceptos en lugar de adelantar hacia nuevos reinos de investigación espiritual/científica para la mejora de la humanidad.

También he venido para mostraros la VERDADERA NATURALEZA de ....’AQUEL’....QUE TE HA DADO EL SER – que te dio tu INDIVIDUALIDAD. Pues, sin este conocimiento, el cual te revelará la ‘naturaleza’ de tu ‘doble, aunque interrelacionado ser’, Espíritu y cuerpo, también te quedarás paralizado en el mismo nivel de consciencia al que estás en este momento.

Quiero dejar absolutamente claro que:


** ‘Nada jamás viene de la Nada’ **

Este es un refrán bien conocido entre vosotros, absolutamente cierto. No obstante hay un FONDO de SER eterno, infinito y consistente y ESTO es lo que os voy a revelar.

No habéis sido ‘creados’ – tu ser procede de ELLO

Evidentemente, no podías haber salido de algo totalmente extraño a tu propia consciencia. Estoy pidiendo a mi Canal que elija algunos ejemplos inteligibles mundanos:

No se podría sacar un relleno de pastelillo de una cuba de melaza y descubrir que era carne picada.

No se podría exprimir una naranja y hacer gaseosa de jengibre del zumo.

No se podría llenar un globo de aire, estallarlo y encontrar gelatina goteando.

Todos los ejemplos mencionados arriba elegidos por mi Canal son lógicos.

Quiero que te des cuenta de que el universo entero es una manifestación de lógica y efectos lógicos firmes surgidos de una causa relacionada.

Vuestro universo es CAUSA y EFECTO hecho visible.

Esto es un principio inalterable de la existencia. Si hay momentos de alteraciones como experiencias paranormales o curaciones instantáneas, la persona media exclama atónita y la ciencia se niega a creer que tal cosa es posible. Conforme vaya ahondándose mi explicación, al final comprenderás cómo tales alteraciones puedan suceder – de manera lógica y eficaz. En otras palabras, estas alteraciones ocurren según las leyes espirituales naturales y siempre sirven un propósito necesario. No hay nada sin sentido en ninguna parte de la creación –ni siquiera en la hormiga o en el mosquito – al menos que la mente de una entidad haya nacido defectuosa o haya sido dañada.

Por tanto está claro que vives y operas en un universo físico que muestra el grado más alto de inteligencia y actividad determinada, dentro de la creación de la ‘materia’ en sí, en los cuerpos físicos de todas las entidades individuales desde los planetas hasta los seres humanos. Desgraciadamente, este alto grado de INTELIGENCIA y PROPÓSITO SOLÍCITO es mínimamente mostrado en la consciencia por las mismas entidades creadas, desde las plantas hasta los seres humanos. En otras palabras, los CUERPOS en los cuales dirigís vuestras vidas, en los cuales pensáis, sentís y hacéis lo que os parezca, manifiestan dentro de sus órganos físicos y en su funcionamiento, un grado de inteligencia y de propósito amoroso mucho más alto que vuestra consciencia humana.

Los intereses humanos están envueltos en los problemas de la supervivencia diaria personal, el disfrute de placeres, y de la satisfacción física/emocional. Para lograr esos propósitos, la mayoría de la gente utiliza los productos fabricados de la ‘materia.’ Incluso las mentes de los científicos no pueden desenredar, del todo, los secretos ocultos de la existencia terrenal y a pesar de sus conocimientos científicos están tan empantanados en las fortunas cambiantes de la existencia como aquellos que no tienen ningún conocimiento.

Por tanto, es una conclusión lógica que ‘AQUEL’ desde el cual has sacado tu ser físico, es INMENSO, - no tan solo de tamaño, sino de INMENSIDAD de VOLUNTAD; la Voluntad de auto – expresión y de creatividad.

Visualiza, durante un momento, - el tamaño del universo material, el SOL y su calor, la Luna, el planeta tierra y su sistema solar, las galaxias de estrellas, y el hecho de que toda esta materia visible es totalmente interdependiente aunque también dependiente del movimiento de los cuerpos planetarios y sujeto a las Leyes Universales de función y movimiento sistemático. Este vasto universo tenía sus orígenes dentro – y ha sido extraído – de la BASE de tu SER – y la totalidad de la FUERZA de VIDA / ENERGIA del universo ha salido de la misma BASE de SER.

Por tanto que no te produzca consternación el enterarte de que si en mis esfuerzos de analizar para vosotros los COMPONENTES ESPIRITUALES de la FUENTE de TU SER, ves que reconoces cuales son estos componentes, y hasta un punto muy, muy limitado, que posees los mismos componentes espirituales de consciencia tu mismo.

Habéis extraído todo lo que sois – espiritual, mental, emocional y físicamente de vuestra FUENTE de SER. Antes de explicaros cómo pudo ser esto, quiero que toméis ciertos pasos que puedan servir a vuestras mentes para absorber la inmensidad de ...AQUEL... del cual vuestro ser ha sido extraído.

Después de haber leído las próximas hojas hasta el final de mi Carta, lleva cada párrafo de manera individual a la meditación y visualización, pues solamente así empezarán las palabras a crecer en realización y a adquirir la realidad espiritual de su significado verdadero.

TODO (espiritual, visible/ oculto/imaginado) es CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO.

La principal naturaleza comprensiva de la CONSCIENCIA es CONOCIMIENTO.

No es posible tener consciencia sin poseer conocimiento.

Todo lo que ves, todo lo que tocas, oyes, sientes, sabes es CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO hecho visible. No hay nada en el universo que NO sea CONSCIENCIA hecha visible.

CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO es infinito y eterno.

Hay dos DIMENSIONES de CONSCIENCIA ambas más allá y dentro de vuestro propio plano terrenal de existencia – el plano de ‘materia’ pesada, ‘forma sólida.’ La MÁXIMA DIMENSIÓN UNIVERSAL de CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO nunca puede ser plenamente o verdaderamente conocida por un espíritu individualizado. ES INACCESIBLE. ESTÁ en EQUILIBRIO.

Es la ÚNICA FUENTE de todo PODER, SABIDURIA, AMOR, INTELIGENCIA.

La DIMENSIÓN UNIVERSAL de CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO en equilibrio es un estado de SILENCIO y de QUIETUD desde la cual sale el sonido, el color, la forma individualizada y toda creatividad visible que está dentro del universo visible.

Desde la MÁXIMA DIMENSIÓN UNIVERSAL de CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO

En equilibrio ha salido toda la creación – todas las varias dimensiones de existencia invisibles descendiendo en orden de espiritualidad desde los mismos portales de la DIMENSIÓN UNIVERSAL hasta las poderosas frecuencias vibrantes de las sustancias inanimadas terrenales y más allá hasta los horrores indecibles de perversiones de consciencia y anti-Verdad.

Esta MÁXIMA DIMENSIÓN UNIVERSAL de CONSCIENCIA y CONOCIMIENTO no está únicamente en el espacio ES TODO EL ESPACIO

ELLO está imperceptiblemente en todas partes, Para aquellos que piensan en términos del átomo – se puede decir que ELLO es el ESPACIO en el átomo – por tanto, ELLO está ‘en silencio y equilibrio’ dentro del ‘espacio’ de todos los elementos y de la ‘materia.’ La NATURALEZA de la CONSCIENCIA UNIVERSAL es:

PROPÓSITO inactivo y en equilibrio

Por tanto la Consciencia Universal es un estado de PROPÓSITO PODEROSO infinito, eterno, ilimitado, sin límites - prístina, pura, hermosa. Este PROPÓSITO es el de EXPRESAR SU NATURALEZA.

El PROPÓSITO de la NATURALEZA de la CONSCIENCIA UNIVERSAL es la TOTALIDAD de VOLUNTAD e INTENCIÓN siempre unidos en un ‘abrazo.’

La Voluntad Universal es: salir y crear.

El Propósito Universal es: dar forma individual a la creación y experimentarla.

Dentro de la MÁXIMA DIMENSIÓN UNIVERSAL del PROPÓSITO de la CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO la VOLUNTAD UNIVERSAL está en un estado de mutuo control - con el PROPÓSITO UNIVERSAL ambos en perfecto equilibrio de SILENCIO y QUIETUD.

La VOLUNTAD UNIVERSAL es INTELIGENCIA UNIVERSAL

El PROPÓSITO UNIVERSAL es el AMOR UNIVERSAL universalmente en equilibrio – en mutuo control del CUAL han tomado forma todas las cosas visibles e invisibles y los impulsos humanos.

Sí pudieses recibir la plenitud de la REALIDAD UNIVERSAL dentro de ti mismo, te desintegrarías por SU poder explosivo y te disolverías en consciencia/conocimiento sin forma.

ELLO trasciende la humanidad individualizada tan lejos como el calor y la luz de vuestro sol es billones de veces más potente que la luz de vuestras luciérnagas que parpadean en la oscuridad.

Cuando yo estaba en la tierra, distinguía entre ‘Vuestro Padre que está en el Cielo’ y ‘Vuestro Padre que está en vuestro interior.’ Cuando hablaba de ‘Vuestro Padre que está en los Cielos’

Quería decir INTELIGENCIA UNIVERSAL

A causa de la actitud de los judíos hacia las mujeres, tan solo me refería a este aspecto de la CONSCIENCIA UNIVERSAL. Hoy en día a vosotros que estáis tan conscientes de la igualdad entre los géneros, hablo de:

‘PADRE – MADRE – CONSCIENCIA’

En equilibrio dentro de la CONSCIENCIA UNIVERSAL/CONOCIMIENTO donde el ‘Padre – Consciencia - es – la Inteligencia Universal’ la Madre Consciencia – es – el Amor Universal

La herramienta del ‘Padre Consciencia’ energía creativa – electricidad está en un estado de control mutuo – equilibrio con las HERRAMIENTAS de la energía creativa ‘MADRE CONSCIENCIA – magnetismo.

Porque las herramientas ‘PADRE – MADRE:’ electro-magnetismo están en equilibrio dentro de la CONSCIENCIA UNIVERSAL

ELLO nunca será detectado por los científicos en el ESPACIO por mucho que sondeen el espacio.

El impulso: ‘Padre Consciencia VOLUNTAD’ es ACTIVIDAD INTELIGENTE en equilibrio con El impulso: ‘Madre Consciencia PROPÓSITO’ es NUTRIR para SUPERVIVENCIA ‘PADRE – MADRE CONSCIENCIA’

Es una FUERZA impersonal poderosa – aunque ELLO es personal para ti incluso antes de buscar y contactar con ELLO. Mientras evolucionas espiritualmente LO sentirás – pues ELLO es la REALIDAD del SER. ESTÁ en todas partes y dentro de todo.

La CONSCIENCIA PADRE es el AMOR INTELIGENTE que proporciona energía e ímpetu inteligente al mundo de las formas complejas – expresado físicamente como electricidad.

MADRE PROPÓSITO es la INTELIGENCIA AMOROSA que proporciona propósito y el impulso de la supervivencia a las formas complejas individualizadas – expresado como magnetismo - adhesión y rechazo.

Estos son los IMPULSOS ORIGINALES UNIVERSALES de TODO SER de la CONSCIENCIA UNIVERSAL tu FUENTE DE SER – INTELIGENCIA – AMOR.

Esto es el ESTADO DEL SER antes de la creación.

La CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO en un ESTADO de EQUILIBRIO

Quiero que entréis de nuevo en un estado interior de equilibrio consciente, donde se calla todo pensamiento y tu mente reside en silencio. Estás en control interior, tu mente y tus emociones ya no se dividen en actividad y sentimiento. Puede que notes un aumento de poder dentro de ti, fuerza, paz y contento. Esto, expresado en ti en forma individual, es el ESTADO del SER del cual salió la creación.

Quiero que notes que el equilibrio es imposible en el momento en que se introduce el pensamiento.

Quiero que te DES CUENTA que la DIMENSIÓN UNIVERSAL es una DIMENSIÓN de IMPULSOS no – formados, No contiene ningún anteproyecto de creación. Está en un estado de FORMA NO-DIVIDIDA.

El equilibrio – el control entre los IMPULSOS opuestos – ‘para desplazarse’ y quedarse unidos crea una espiral infinita de energía auto – contenida. La ENERGÍA de MUTUO CONTROL es tal que no puede ni siquiera ser imaginada por la individualidad. Como ya te he contado antes, si la individualidad pudiese entrar en la DIMENSIÓN UNIVERSAL de los IMPULSOS MUTUAMENTE CONTROLADOS de ‘Movimiento y Adhesión’ – la individualidad sería disuelta enseguida y vuelta al equilibrio de la CONSCIENCIA UNIVERSAL. Reflexiona sobre la inmensidad inimaginable del Poder contenido dentro del CONTROL MUTUO de los IMPULSOS GEMELOS en la CONSCIENCIA UNIVERSAL que son primariamente

CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO

DECISIÓN

VOLUNTAD PROPÓSITO

Combinado como

El AMOR INTELIGENTE (Los impulsos de; Movimiento) Y la INTELIGENCIA AMOROSA (Adhesión – Repulsión)

ELECTRICIDAD.......en equilibrio...........MAGNETISMO

¡Lo anterior describe la DIMENSIÓN UNIVERSAL ILIMITADA antes del ‘BIG BANG!

Ahora sabes que el Proceso Creativo Padre - Madre y las herramientas de la creación física están todos en un estado de equilibrio dentro de la Dimensión Universal pero ahora aquel equilibrio será explosionado para dar lugar a la FORMA INDIVIDUAL.

Sabes, también que porque los Eternos IMPULSOS Infinitos están contenidos en un estado de control mutuo, estos IMPULSOS son de una intensidad inimaginable de energía – contra la cual vuestra energía atómica contenida dentro de la desintegración del átomo es un mero ‘puf,’ un ‘tic’ infinitesimal de ninguna importancia. Quiero que te des cuenta plenamente de todo lo anteriormente mencionado puesto que tu comprensión de lo que ocurrió en el momento del BIG BANG te dará un vislumbre de lo que sucedió en el momento de la explosión de la CONSCIENCIA UNIVERSAL que permitió que la creación de la forma individual tomara lugar ¡La CONSCIENCIA UNIVERSAL se desgarró!

La VOLUNTAD y el PROPÓSITO

‘Padre’ INTELIGENCIA y ‘Madre’ AMOR NUTRICIÓN se explosionaron para obrar de manera independiente y a la vez conjuntamente. Sus herramientas respectivas eran Electricidad y Magnetismo.

De la explosión del EQUILIBRIO salió LA GRAN INTENCIÓN DE AUTO EXPRESIÓN.

‘El Conocimiento Universal del ‘SER’ – se convirtió en el Impulso del conocimiento del Yo individualizado – exigiendo auto – expresión. La VIDA y el dominio del YO son sinónimos en la dimensión de la ‘materia’

Se hicieron la consciencia de la ‘materia’

¿Qué es la consciencia de la VIDA?

Es Padre – Inteligencia (el Impulso de movimiento - Visto como electricidad) y Madre – Amor (el Impulso del Propósito – nutrición – supervivencia. - Visto como Magnetismo) En la Materia.

¡Puedes empezar a imaginar la explosión de la CONSCIENCIA! del CONOCIMIENTO! Para ayudarte a visualizar de manera muy pequeña lo que ocurrió en el momento del BIG BANG, intenta recordar algún momento cuando tú también experimentaste una explosión en tu consciencia.

Esto ocurre cuando has puesto todo tu ‘ser’ en alcanzar algún objetivo importante. A punto de lanzarte a tus planes, en un estado de anticipación ilusionada – alguna circunstancia trivial o persona insensible impide que logres tus anhelados propósitos. ¿Cómo te sentirías? Tu concentración sería dividida y explosionarías. De nuevo, debo acudir a mi Canal para idear unos ejemplos de lo que quiero decir en términos humanos. Pues la consciencia terrenal más pequeña ha sido extraída de la CONSCIENCIA UNIVERSAL.

Estás en el aeropuerto, ilusionado y preparado para disfrutar de unas vacaciones en el extranjero. Al llegar al mostrador de tu Agencia de Viajes, descubres que no hay documentos ni billetes, ningún documento de reserva para el vuelo ni del alojamiento aunque ya habías pagado todo con tu tarjeta de crédito. ¿Cómo te sentirías?

Estás vestido en un traje muy caro, agasajando a unos clientes importantes, y estás a punto de cerrar un contrato importante millonario. El camarero deja caer un plato de guiso caliente encima de tu cabeza. ¿Cómo te sientes?

Te vas de compras y sales al aparcamiento para descubrir que ¡las ruedas y las puertas del coche han sido robadas – ¡en pleno día! Con compasión, abres tu monedero para dar a un mendigo minusválido que está lloriqueando por todas tus monedas, pero el hombre se endereza, con fuerza te arrebata el monedero y sale corriendo como un atleta. ¿Cómo te sientes?

En todas estas circunstancias tendrías una fuerte iniciativa de consciencia en tu mente. Tu cabeza estaría llena de planes para marcharse y hacer algo para lograr un cierto propósito – pacíficamente. Tu determinación estaría entrelazada con tu propósito – por tanto en equilibrio – pero date cuenta que habría una tensión creciente de anticipación al acercarte a tu objetivo. Cuanto más grande la tensión – mayor la explosión. Estarías, en realidad, en el mismo estado que

La CONSCIENCIA UNIVERSAL/CONOCIMIENTO DETERMINACIÓN

‘Padre’ INTELIGENCIA en equilibrio con ‘Madre’ PROPÓSITO para dar el ser y la forma al plan que piensas crear. Después de tu explosión - ¿puedes imaginar el siguiente caos mental/emocional, la imposibilidad de pensar con claridad, los pensamientos que vendrán, uno tras otro, exigiendo expresión – ninguno de ellos sensatos o lógicos?

Intenta darte cuenta que TU – una forma individualizada – eres el microcosmos del macrocosmos.

Eres la cabeza de un alfiler expresando la CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO UNIVERSAL o en equilibrio cuando meditas en quietud de pensamiento, - o como consciencia activa, cuando piensas y sientes, haces planes o creas.

Por tanto, si puedes relacionar tu diminuta explosión de consciencia con la explosión de los cielos, tendrás alguna pequeña idea del consiguiente caos, tanto – momentáneamente dentro de la DIMENSIÓN UNIVERSAL – como en los eones del tiempo dentro de la nuevamente creada extensión de la dimensión de la ‘materia’ que está todavía en su estado sin forma.

De modo que, muchos de vosotros tendréis que re – pensar totalmente vuestra idea de la creación.

Empezó como una condición de total caos. Los IMPULSOS UNIVERSALES se dividieron. No había anteproyectos para dirigir o controlar el comienzo de la individualidad. Los IMPULSOS estaban todavía sin ninguna ‘forma consciente’ o dirección. Eran IMPULSOS NATURALES para llevar a cabo ciertas distintas funciones impulsivas en la CONSCIENCIA pero no estaban dirigidos inteligentemente en movimiento específico o adhesión por ninguna Fuerza Directiva más alta. Estaban solos. IMPULSOS de la CONSCIENCIA/CONOCIMIENTO separados y perdidos, capaces de recibir impresiones, - pero – no había impresiones que pudieran recibir si no fuesen aquellas del caos interior de ‘movimiento – actividad’ de electricidad y ‘adhesión – repulsión’ del magnetismo.

Y este CAOS de CONSCIENCIA fue manifestado dentro de la creación como caos de partículas. Dentro de esta extensión de caos de partículas eléctricas, sin embargo existía el conocimiento primordial del dominio ‘YO.’

Fuese lo que fuese el caos, el dominio YO resaltó en la intención ‘Padre’ de desplazarse, de tomar control, de crear. El dominio de YO tomó forma inicial en una carga positiva de energía eléctrica.

Se hizo la fuerza dominante ‘YO’ como protón con su satélite de carga eléctrica negativa – con lo cual ‘Madre’ Propósito de adhesión fue activado en esas condiciones de una carga eléctrica positiva encontrándose con una carga eléctrica negativa.

Se encariñaron como se podría decir del masculino y femenino evolucionados de las especies vivas – y se adhirieron.

‘Madre’ Propósito de repulsión fue también activado cuando era posible que se encontrasen y reaccionasen negativamente cargas eléctricas positivas o negativas – ella se interpuso y les separo – igual que su homóloga madre evolucionada separaría a dos revoltosos enfadadísimos rufianes a punto de meterse en una pelea. Esta fue la única forma de consciencia/conocimiento dentro del caos durante muchísimo tiempo – puesto que el tiempo no tiene importancia dentro de la materia en sí. El tiempo tan solo tiene importancia cuando algún conocimiento consciente afecta a cargas eléctricas que acarrea en adhesión o repulsión, una progresión de proximidades y sucesos que ocurren y propósitos por realizarse – de lo contrario el tiempo no tiene sentido.

La creación es el producto de los IMPULSOS PRIMARIOS funcionando de manera individual o en conjunto – haciendo impresiones el uno sobre el otro, cumpliendo las necesidades incorporadas grabadas en la consciencia – estas necesidades al principio, fueron las de aumentar y experimentar auto – expresión, dando lugar a otra separación, luego, para restaurar un sentido de seguridad y confort interior, - ser re-unidos dentro de la armonía de la CONSCIENCIA UNIVERSAL. De esta fuerza impulsora hacia una armonía reunida, llegó el impulso masculino-femenino de reunión para recuperar la dicha que está oculta en la consciencia del alma. Se podría hacer una analogía del párrafo anterior con el hábito de los padres que salen a trabajar por la mañana y vuelven esperanzados al confort de la reunión con la familia por la tarde donde reponen fuerzas para aventurarse a salir la mañana siguiente y enfrentarse al mundo.

Por tanto el proceso de la creación de la AUTO EXPRESIÓN UNIVERSAL tardó billones de años, dentro del tiempo, en cumplirse.

Después del BIG BANG, el proceso creativo Padre – Madre se dividió en dos energías diferentes que continuamente obraron separadas y en conjunto, independientes pero mutuamente controladas para trabajar juntas teniendo características o ‘naturalezas’ individuales - diferentes funciones. Por tanto su obra era/es diferente pero indivisible.

Ya sabes, y por un proceso de meditación, debes haber entendido plenamente la ‘naturaleza’ del ‘PADRE’ y la naturaleza de la ‘MADRE’ dentro del equilibrio de la DIMENSIÓN UNIVERSAL.

Brevemente, la ‘naturaleza’ del ‘PADRE’ es la de ser activo, y de realizar la obra de la creatividad. También es el dominio del ‘YO’ de la existencia individualizada. Todo ser vivo desde el avispón al hipopótamo tiene un fuerte sentido del ‘YO’ y la necesidad de protegerlo.

La naturaleza de la ‘MADRE’ es la de dar forma al ‘plan’ de la consciencia eléctrica iniciado por el ‘Padre Inteligencia’ al unir las partículas eléctricas. La consciencia ‘PADRE’ y ‘MADRE’ – los IMPULSOS PRIMARIOS están ambos dentro del equilibrio, - y de la NATURALEZA de la DIMENSIÓN UNIVERSAL y por consiguiente como crean la forma individual, llevan a cabo la obra de la NATURALEZA de la DIMENSIÓN UNIVERSAL la cual es CRECIMIENTO – SUMINISTRO de NUTRICIÓN – SANACIÓN. – PROTECCIÓN – satisfacción en la necesidad dentro de un sistema consistente de Ley y Orden.....la .SUPERVIVENCIA. Las energías de CONSCIENCIA ‘PADRE’ y ‘MADRE’ son IMPULSOS, ambos contenidos dentro de la DIMENSIÓN UNIVERSAL y cuando son soltados poderosamente del equilibrio realizan la obra de la creación. Lo que es más, considera la magnitud de su obra dentro de la creación por todo el mundo. Los impulsos ‘Padre/Madre inician cada nivel de creación desde la formación de los elementos, la molécula y la célula viva – hasta el magnífico Mamut. También trabajan instintivamente dentro de los padres impulsándoles a unirse, concebir, dar fruto y a criar su prole.

Algunos padres se ausentan después del nacimiento de su progenie, sean huevos, cachorros o seres humanos. Estos son los padres cuyo sentido del YO es mayor que su instinto innato de paternidad.

Es aquí en este punto que debes hacerte plenamente consciente del significado de la palabra IMPULSO.

Puede que creas que esto parece ser ‘una forma de creatividad muy nebulosa,’ pero si reflexionas durante un rato, quizás te des cuenta, al final, que ningún ser humano, animal o insecto, ni siquiera la planta, lleva a cabo ninguna actividad dentro de la dimensión material sin una coacción interior de consciencia – la cual es un impulso. Puede que sea girarse hacia el sol, correr, comer, trabajar, dormir, ir de compras, tener un hijo. Siempre - el ‘impulso’ – precede la actividad - incluso parpadear. Lo que es más, no hay ningún impulso que inicie una actividad que no esté dirigida por algún propósito: Las plantas giran las flores y las hojas para coger los rayos del sol para el crecimiento; la gente corre para mantenerse en forma; comen para satisfacer el hambre, - trabajan para ganarse la vida; duermen para escaparse de las tensiones y para recargar su energía; van de compras para conseguir comida – todo dirigido a la supervivencia y al confort personal.

Entonces, los IMPULSOS son la REALIDAD detrás y dentro de la creación.

Si toda la materia volviera a su forma original de partículas eléctricas, los Impulsos Universales se quedarían intactos y al final darían forma a otra creación. Los IMPULSOS son para siempre, Sin embargo, las partículas eléctricas dentro de la ‘materia’ viva no son duraderas – pero el alma sigue adelante.

Tú piensas con los impulsos eléctricos en el cerebro. Sientes con los impulsos magnéticos en tu sistema nervioso. Centran y unifican los impulsos eléctricos formando una unión cohesiva.

Sin la adhesión magnética en tu sistema, serías todo movimiento y nada de conocimiento. Ahora es el momento de volverte a mis experiencias en el desierto, descritas para ti en la CARTA 1.

Puedes recordar que cuando fui al Río Jordán para que Juan me bautizara, era un rebelde, totalmente opuesto a las enseñanzas de los judíos, que afirmaban que Jehová castigaba a los hombres por sus pecados. Por intuición sentía que era un concepto falso y cruel y lo rechazaba.

Después de ver la Verdad referente a la creación, no podía comprender por qué la Consciencia Perfecta no creaba seres perfectos hechos a la imagen de su CREADOR, AMOR INTELIGENTE.

Pregunté al Creador – la ‘Consciencia Universal’ – por qué la humanidad soportaba tanto sufrimiento y maldad.

Se me explicó con toda claridad, que todos los problemas que experimentaban los humanos surgían del ‘punto central’ del ser, (la ciencia ahora lo llama el ‘ego’) Se manifestaba en la ‘personalidad’ como una necesidad impulsora para defenderse de la crítica o ataque emocional/físico y una NECESIDAD IMPULSORA similar de apartar a los demás, con el fin de llegar primero en la carrera de la vida.

También se manifestó en la ‘personalidad’ como una NECESIDAD IMPULSORA para hacerse con todo lo mejor para uno mismo, a pesar de la oposición de los demás, y una necesidad impulsora similar para aferrarse a las posesiones personales, sean parientes, amigos, bienes materiales o logros, a pesar de cualquier oposición. También comprendí que sin estos DOS fundamentales y eternos ‘impulsos del ser creativos’ inalterables no habría creación. Este es el secreto de la creación – y el secreto de la existencia y del ‘ser individual.’

Al trabajar juntos como equipo, de manera separada pero inseparables en el mundo visible, estos impulsos gemelos fueron los medios por los cuales la sustancia de la ‘materia’ en sí ha sido creada desde la sublime ‘CONSCIENCIA UNIVERSAL.’

Un impulso de la creatividad es: el dominio del ‘YO’ de la ACTIVIDAD.

Este impulso de actividad es universal y procede de una sola fuente.

‘Actividad’ es un movimiento en CONSCIENCIA y CONSCIENCIA en movimiento. El otro impulso creativo posee en sentido figurado dos caras mirando en direcciones opuestas. Son:

ADHESIÓN – RECHAZO

Tirar hacia>>>>>>>>>>> - el Yo - <<<<<<<<<<<<< también denominado

ATRACCIÓN – REPULSIÓN

Atraer>>>>>>> hacia - EL YO – desde<<<<<<< Estos son los únicos medios por los cuales la existencia terrenal ha sido lograda.

El universo entero es una manifestación del ‘Poder Creativo’ activo dentro de estos Impulsos Gemelos del SER FÍSICO – creando ‘materia’ y forma individual. Esto es uno de los ‘secretos’ fundamentales del universo.

Vi que la ‘esencia’ de la ‘Personalidad’ o del ‘ego’, como ahora se llama, había sido creada como ‘GUARDIÁN de la PERSONALIDAD’ y estaba grabada irresistiblemente con el impulso magnético para asegurar INTIMIDAD y SUPERVIVENCIA para proteger el dominio del ‘YO’ individual.

Esto fue logrado al usar las dos caras del segundo Impulso del Ser ADHESIÓN – RECHAZO para asegurar la individualidad.

La cara de la ADHESIÓN arrastra, saca, atrae, exige, tira, compra, arrebata, agarra, se aferra a la gente y a las posesiones que reclama. Este IMPULSO crea una ilusión de seguridad en el compañerismo y con las posesiones. Es la ‘herramienta’ de la ‘CONSCIENCIA MADRE’ que inspira la construcción de familias, comunidades y naciones. Puede producir belleza, alegría, armonía y amor. También puede destrozar vidas y destruir comunidades cuando es ‘empujado por el ‘YO.’

La cara del RECHAZO repele, echa a un lado, empuja, evade, todo – a la gente, los animales, las posesiones que no quiere, Y así el IMPULSO de RECHAZO crea una ilusión de intimidad y seguridad. Es el IMPULSO que insta rupturas en las familias, las relaciones, las comunidades y naciones. Es supuestamente orientado a salvar vidas, asegurando protección e intimidad pero es una fuerza destructiva cuando su impulsor es el ‘Yo.’

Sin estos dos IMPULSOS GEMELOS del SER, todas las cosas hubieran quedado fundidas la una en la otra, dentro de la eternidad sin tiempo, del ‘PODER CREATIVO UNIVERSAL’ en equilibrio.

Sin estos IMPULSOS GEMELOS, no habría interactividad del ‘dar y tomar’ y del ‘tirar y empujar’ que es necesario para la creación de las millones de experiencias personales desde las cuales crece y evoluciona la ‘personalidad.’

Por tanto, el problema de la ‘personalidad’ y del ‘impulso del ego’ que soporta todas las cosas vivas y la humanidad era/es un irrevocable e inevitable hecho de la creación. Cualquier otra explicación es puro mito.

Vi que lo que los hombres llaman ‘PECADO’ era el resultado directo de la interacción de los impulsos Adhesión – Rechazo dentro de la naturaleza humana. Los Impulsos Adhesión – Rechazo constituyen la máscara emocional/mental que lleva todas las entidades individuales creadas, incluyendo las aves y los animales. Se ven estos impulsos funcionando en toda la naturaleza – incluso en la vida de las plantas.

Los Impulsos Adhesión – Rechazo dirigían/dirigen el comportamiento hacia la supervivencia de todas las entidades de la creación. No había/hay escapatoria de los Impulsos Adhesión – Rechazo.

Estos Impulsos Gemelos eran/son la fuente efímera de todo confort, placer, y ‘felicidad’ ‘mundanos’ – y también la fuente de toda enfermedad, miseria y privación en el mundo.

Sin embargo, además de estos – subyacente, trascendiendo y entre penetrando todo era/es la VIDA – nacida de la EXPLOSIÓN de la CONSCIENCIA UNIVERSAL es el mismísimo fondo y fuente de la consciencia terrenal – por tanto, igual que la ‘Consciencia Padre – Madre es creativa – también es el PENSAR del hombre creativo puesto que ‘el pensamiento y el sentimiento’ son ambos el ejercicio y la unión de las herramientas gemelas de la Consciencia ‘Padre – Madre.

De modo que estos Impulsos de ‘Adhesión – Rechazo’ en la personalidad individual también se hacen altamente creativos porque determinan – y hacen visibles – las ‘formas de consciencia’ de ‘las cosas deseadas’ y las ‘cosas rechazadas.’

Esto es el segundo ‘secreto’ fundamental del universo.

Vi que el ‘PECADO’ era un concepto artificial convenientemente ideado por los hombres para describir cualquier actividad humana que causaba dolor a otros. A causa de su tendencia natural de ‘arrebatar’ las cosas de los demás, y de manera grosera repelerlos, con el fin de conseguir lo que querían de la vida, era inevitable que todos los seres humanos, en algún momento, causaran algún tipo de aflicción o dolor a otro. Esta propensión humana de herir a otros de ninguna manera causó ‘ofensa’ a la CONSCIENCIA UNIVERSAL (Dios) – como afirmaban las religiones Judía y Cristiana. Solamente el hombre entendía el significado de la palabra ‘pecado’ puesto que tan solo la humanidad y ‘toda la creación que estaba sujeta al hombre’ conocería el dolor, la privación y la miseria causados por los dos fundamentales IMPULSOS de la INDIVIDUALIDAD –Adhesión – Rechazo que estaban activos dentro de la ‘personalidad’ humana.

El impulso incorporado del hombre para proteger su propia individualidad le obligaba a hacer normas y leyes para la sociedad humana. El ‘Poder Creativo Universal’ – AMOR no tenía nada que ver en absoluto, con la constitución de restricciones, limitaciones, leyes y juicios humanos.

También vi que:

El Poder Creativo Padre – Madre – VIDA – fluía continuamente por todo el universo y era la vida en mi mente, que utilizaba los impulsos gemelos de pensamiento y sentimiento.

De ahí que cualquier poderoso ‘pensar o sentir’ imperfecto podría alterar y cambiar el ‘patrón de CONSCIENCIA’ de las cosas creadas. A la inversa:

Mi ‘pensar’ cuando estaba completamente purificado de los impulsos gemelos del ‘ego’- y totalmente receptivo al poder Creativo Padre – Madre INTELIGENCIA/AMOR re – introducía la condición del ‘PERFECTO AMOR INTELIGENTE’.

Por lo tanto, una condición que previamente había sido hecha imperfecta a consecuencia del ‘pensar imperfecto’ podría ser purificada y vuelta a una condición íntegra al cambiar las actitudes y pensamientos egocéntricos a aquellos del AMOR INCONDICIONAL.

Mi mente era una ‘herramienta’ del proceso creativo completo que tenía sus orígenes en lo UNIVERSAL.

Ahora que sabía que esto era así – lo sabía espiritual, intelectual y emocionalmente, me di cuenta que podía, y debía dar pasos para superar los IMPULSOS GEMELOS del ‘EGO’ que anteriormente gobernaban mi mente, con el fin de permitir que la REALIDAD DIVINA tuviese plena libertad a través de mi mente y cerebro. Por eso había una lucha entre mi profundamente arraigado Ego humano y mi ‘Consciencia Padre – Madre durante las fortísimas tentaciones que experimentaría después de mi iluminación en el desierto. Satanás no tenía nada que ver con esta lucha que ocurría dentro de mi consciencia.

La lucha era entre los IMPULSOS GEMELOS de la INDIVIDUALIDAD –Adhesión – Rechazo y la REALIDAD DIVINA que se me había dado a conocer como AMOR INTELIGENTE - VIDA

Trascendente que, sin embargo dentro de mí, paulatinamente absorbería mi individualidad cada vez más si seguía meditando, y purificando mi consciencia de los impulsos egoístas

Lo anterior es una descripción del conocimiento poderoso con el cual volví a Nazaret.

Por tanto, el tiempo de curación física que pasé con mi madre hasta que me repuse, también fue un tiempo de oración y de meditación, del cual recibí la inspiración y la fuerza para vivir consciente y concienzudamente la NATURALEZA de lo DIVINO o de la REALIDAD UNIVERSAL. Como sabes, la NATURALEZA de lo DIVINO o de la ‘REALIDAD UNIVERSAL’ es VIDA.

Cuando ELLA está activa dentro de la creación – o también puede decirse – dentro de la ‘individualidad’ de la creación, ELLA crece, nutre, suministra nutrición, regenera, sana, protege, asegura la supervivencia, satisface las necesidades de todo lo creado, - todo dentro de un sistema de perfecta armonía, cooperación, ley y orden. Esta es la ‘naturaleza’ de la VIDA. Toda su obra en la creación se realiza de acuerdo con la NATURALEZA UNIVERSAL - la promoción del bien más alto de todos los seres vivos.

Si puedes entender estas palabras, comprenderás por qué volví del desierto – como un hombre lleno de alegría, con un nuevo entendimiento de la belleza del mundo, con un sentimiento de absoluta confianza, y SABIENDO que era posible controlar la apariencia de la ‘materia.’ Sentirás conmigo, la euforia que sentí, pues podía ofrecer a los judíos la gloriosa noticia que el Reino del Cielo estaba dentro de ellos. Lo único que tenían que hacer era ‘encontrarlo’ con mi ayuda, y sus vidas cambiarían para siempre.

Te dejo con el mismo conocimiento que, usado mediante la oración y plenamente comprendido, puede cambiar el curso de tu vida. Mientras lees, tu consciencia será elevada y mientras buscas la inspiración – te vendrá.

Anhelo tu entendimiento, aspiración, crecimiento y logro. Relájate en mi LUZ pues mientras lees, reflexionas, meditas y oras estarás absorbido por mi CONSCIENCIA CRÍSTICA que será cada vez más clara para ti, mientras evoluciones dentro del Conocimiento Divino.

Mi amor y fe en tu creciente sabiduría te envuelve.

Canal: Profetisa y mensajera de Dios, nuestra hermana Gabriele, Würzburg – Alemania.

88888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888

........El SIDA

no es ningún accidente. Ha surgido de las fuerzas de la consciencia del sibaritismo (la satisfacción de todos los deseos) y de las reacciones emocionales destructivas entre parejas sexuales. El odio y el enojo sumergido pueden impulsar a personas al acto sexual, dejando atrás residuos enfermizos en la mente, en las emociones y en el cuerpo.

Porque la armonía emocional, no siempre motiva el acto sexual entre los hombres y las mujeres, estos han conocido severas decepciones y la falta de liberación y realización. Cuando esto ocurre la energía sexual masculina disminuye. Tiene que ser reavivada con imágenes de perversiones sexuales.

Como consecuencia, la pornografía ha llegado a ser ‘un gran negocio’ en algunos países. Complace tan solo a los instintos corporales.

La pornografía ha propagado la falta de respeto hacia las mujeres, aumento en las violaciones y el abuso sexual de los niños. La gente que cede a estos actos abominables, de crueldad depravada, cosechará con toda seguridad, las consecuencias o en esta vida o en una encarnación futura.

Por lo tanto, cuando los seguidores del Islam condenan al Occidente por su comportamiento sexual indisciplinado y perversión, tienen razón en pensar que está atrayendo condiciones enfermizas sobre la tierra.

Estas condiciones insalubres no son enviadas por Ala, – sino que son una consecuencia natural, al quebrar las LEYES de la EXISTENCIA.

Del mismo modo, los seguidores del Islam están quebrando las LEYES de la EXISTENCIA porque, igual que los judíos, mantienen la ley del ojo por ojo y creen en la guerra Santa. No hay tal cosa como la Guerra Santa, hay simplemente, la Realidad del Santo Perdón y de la Santa Reconciliación, tratando a tu ‘hermano’ con amor y comprensión, sea tu enemigo, o amigo.

Ninguno de vosotros podréis quebrantar las LEYES de la EXISTENCIA y aspirar a entrar en el Reino de los Cielos o en el Paraíso. Vuestro comportamiento no tiene lugar más allá del alboroto que estáis provocando y que caerá sobre vosotros mismos.

NOSOTROS, os dejaremos con estos pensamientos, que Nosotros os rogamos recibáis profundamente en vuestra consciencia y que los pongáis en buen uso en vuestras vidas diarias. Os exhortamos enérgicamente a que vayáis reuniéndoos en pequeños grupos, sin tener en cuenta las creencias religiosas, usando las Cartas como pautas en vuestras vidas diarias. Deshaced, si podéis, vuestro condicionamiento, uniros en verdadera humildad, como personas dispuestas a aceptar que sabéis poco de la verdadera espiritualidad – pero fuertemente deseosos de aprender, cómo dar realce y espiritualidad a vuestras vidas.

Como muchos de vosotros sabéis y sois conscientes, estáis entrando en una nueva fase de la historia mundial; durante la cual se verá que la gran división ya no se halla entre los ricos y los pobres.

La gran división estará en la consciencia. La línea divisoria estará entre aquellos que han podido encontrar la entrada a la consciencia espiritual más alta e irradiarán amor y aceptación por igual a todos – amigos y enemigos – y que tendrán como meta la irradiación de la Consciencia Divina en cada faceta de su vida diaria – y aquellos que se quedan encerrados dentro de los impulsos de su ‘yo,’ buscando dominar a los débiles. Puede que aparentemente tengan éxito durante algún tiempo, – pero al final fracasarán y su sufrimiento en la oscuridad auto – creada será grande.

Estas Cartas serán vuestro medio de salir de la oscuridad para entrar en la LUZ.

Conforme buscáis la elevación de vuestras frecuencias de consciencia espirituales, al irradiar el amor hacia todos de manera incondicional, así pasareis por una lenta ASCENSIÓN de CONSCIENCIA, la cual tendrá un efecto dinámico en vuestra salud física y en vuestras condiciones terrenales.

Sobre vosotros, personas valientes, dependerá la elevación de la consciencia mundial. Saldréis fuertes y resueltos del conflicto venidero y procederéis a construir otra clase de ‘consciencia mundial.’ Introduciréis el comienzo del progreso espiritual, técnico y económico y la paz mundial que perdurará durante siglos.

YO, el CRISTO, he hablado – NOSOTROS – la HERMANDAD de los MAESTROS – hablamos a los Cristianos, Musulmanes, Budistas, Judíos, Hinduistas, Sufís, y a todas las creencias religiosas del mundo. Estáis todos envueltos en nuestro amor. Creedlo – porque esto es verdad.


http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1071

El comportamiento es un espejo en el que cada uno muestra su imagen. - Goethe

ACCESO A TODAS LAS CARTAS Y PUBLICACIONES DEL " CRIST0 " DE " REGRESO ANTE NOSOTROS " ( SERA ?)

Cristo Cristo ~ Carta 1 - Parte I.

CRISTO VUELVE, HABLA SU VERDAD CARTA 1

“Yo. El CRISTO, tomo esta oportunidad para hablarte directamente a TI.

He venido para rectificar las malas interpretaciones sobre mis enseñanzas cuando conocido como “JESÚS” estuve en Palestina hace 2000 años.” Estas cartas están siendo enviadas a ... Leer mas

Carta 1 - Parte II.

Viene de: http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1002

MI BAUTISMO Cuando entré en el agua del Río Jordán para que Juan me bautizara, no esperaba sentir nada más que alivio, y saber que por una vez, había dado un paso positivo hacia la reforma de mi comportamiento. Esperaba sentir ... Leer mas.

Carta 2 - Parte I. CRISTO VUELVE –HABLA SU VERDAD CARTA 2 (Esta carta debe ser meditada más que leída) Yo Soy el Cristo. Mientras obro desde las más altas esferas de la CONSCIENCIA CREATIVA DIVINA, mi influencia envuelve tu mundo. Usando una metáfora, estoy tan distante en consciencia de tu mundo como tu ... Leer mas.

Cristo ~ Carta 2 - Parte II. Viene de: http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1015 ESTA ES LA VERDAD TRAS MI CRUCIFIXIÓN, Y TODO LO DEMÁS QUE HAS OÍDO SON CONJETURAS HUMANAS QUE SURGIERON DE LA PRÁCTICA JUDÍA DE LAS OFRENDAS QUEMADAS EN EL TEMPLO. Yo era un regalo del ‘Padre’ para la humanidad para ayudarla ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 3 - Parte I. CRISTO VUELVE – HABLA SU VERDAD -

CARTA 3 (Ya que estas CARTAS os introducen en una dimensión espiritual – mental que trasciende el plano humano de actividades y asuntos, serán mejor asimiladas si antes las precede un tiempo de quietud y relajación. Aquietad la mente, si es posible, entrando en ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 3 - Parte II. Viene de: http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1036 Muchos sucesos de gran significado espiritual ocurrieron justo antes de mi muerte los cuales son ejemplos magníficos de las Grandes Leyes Cósmicas en acción dentro de vuestra dimensión de existencia. Ahora os estoy dando una breve ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 4 - Parte I. CRISTO VUELVE - HABLA SU VERDAD - CARTA 4 Yo, el CRISTO, he venido – en mi amor por vosotros – para resumir todo lo que percibí durante mi iluminación en el desierto, e intenté enseñar a los judíos en Palestina hace 2000 años. Algunos detalles de mi vida han sido narrados en las Cartas 1, 2 y ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 4 - Parte II. Viene de: http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1070 ¿Qué irradias tú en tu mundo? Recordad de nuevo, como, durante un momento de gran agobio durante mí tiempo en Palestina, maldije la higuera, y se marchitó hasta las raíces, Poco después yo también fui categóricamente maldecido, ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 5 - Parte I. Yo, el Cristo estoy escribiendo esta CARTA 5 para definir claramente la REALIDAD oculta, a la cual también me referiré como el ‘UNIVERSAL’ y ‘DIVINO,’ para ayudarte abrir la mente y comprender que mientras seas un individuo, AQUEL QUE TE DIO el SER e INDIVIDUALIDAD es en SI MISMO – Universal - ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 5 - Parte II. Viene de: http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1097 Al decir todo lo anterior y proceder a dictar lo que queda de esta Carta, la Canal empezó a cuestionar su posible aceptación pública debido a mis palabras, porque le parecía demasiado pragmática para resultar atrayente a la gente ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 6 - Parte I. Estas Cartas presentan conocimiento que la gente a través de los eones ha anhelado conocer pero no lo ha recibido porque su conocimiento científico mundial no era lo suficiente para que lo pudiesen comprender. Así fue cuando estuve en Palestina en la persona de ‘JESÚS’ una y otra vez explicaba la ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 6 - Parte II. Viene de: http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1171 La CONSCIENCIA es el barro – la sustancia con la cual hacéis vuestras vidas – y cada condición pertinente a ellas. Vosotros, solos, moldeáis vuestras vidas en las formas que experimentáis. Con vuestros pensamientos podéis ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 7 - Parte I. CRISTO VUELVE – HABLA SU VERDAD CARTA 7 CANAL: Hay un extraño - milagroso – suceso atribuido a la siguiente Carta. Cuando estaba terminada la Carta 7 se le dijo al Canal con claridad que usara la parábola de Mateos 13, v 3 como párrafo inicial. Un poco después se le vino de manera ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Carta 7 - Parte II. Viene de: http://trabajadoresdelaluz.com.ar/index.php?ndx=1219 En estas Cartas os estoy dando la Verdad Os estoy enseñando el Camino Para alcanzar la Vida Abundante. Necesitar a otro agente como una ‘muleta’ espiritual, debilita el alma, entonces, depender incluso de mí, debe ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Grandes enseñanzas cósmicas del Maestro de Maestros...

Grandes enseñanzas cósmicas del Maestro de Maestros y Redentor, Cristo.

El verdadero sabio, el iluminado, es lo que habla, la ley. El no iluminado, que no es capaz de distinguir lo negro de lo blanco, es el ciego que se contenta con la apariencia y cree que el SER está lejos. La verdadera ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte I. Las grandes enseñanzas cósmicas de Jesús de Nazaret a Sus apóstoles y discípulos que podían captarlas Prólogo En este gran cambio de era en que la época cósmico-espiritual irrumpe con poder, en que hay hombres que preguntan cada vez más por la naturaleza de Dios y recorren el Camino Interno ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte II. En el SER, que es eternamente, viven los seres puros, y tienen su existencia en el eterno SER porque ellos mismos son el eterno SER, la ley eterna, Dios: la pureza, la belleza, la libertad, lo noble y lo fino, el amor desinteresado. Los seres puros son el SER en la corriente universal, en Dios, en ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte III. «Habita en ti», significa: No permitas ningún pensamiento humano, egoísta. Toda tu forma de sentir, pensar, hablar y obrar, elévala a Dios. Habla sólo cuando se te pregunte, y en ese caso exclusivamente conforme a la ley eterna del orden del templo –ni demasiado ni demasiado poco; la ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte IV. Ten presente: Tú eres el templo del Uno, Santo, que habita en ti. Por tanto, mantén puro tu templo, respetando el orden del templo. Hazte cada día nuevamente consciente de que en ti habita el Omnisapiente, el Eterno, que sabe acerca de todas las cosas, que está contigo, que te habla, que ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte IX. El silencio es la vida verdadera. Por eso sé silencioso. El silencio es la palabra que lo sabe todo, la ley del Universo. Se manifiesta como el silencio en el silencio. Se contempla a sí mismo en el silencio como el silencio. Todo es la ley que es el silencio sublime, infinito, que se habla a ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte V. Todo está en ti. La vida está en ti, y la vives desde ti. Ya que todo se efectúa primero en ti, el eterno SER no tiene sombras. Por eso no hay ni arriba ni abajo, ni delante ni detrás, ni derecha ni izquierda. La unidad universal es un cristal grandioso que destella en todas las facetas de la ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte VI. Reposa en ti –tú eres. Tú eres el SER, que no se roza con nada, no se altera por nada ni se escandaliza por nada. Tú eres el SER –tu mirada penetra todo y a todos; por eso también traspasas todo y a todos. Quien se mueve en el antepatio del templo o en las calles que llevan al templo; quien ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte VII. Sé silencioso. En el silencio interno te harás consciente de que eres un ser que proviene de Dios, que está en Dios, pues el Padre eterno universal y tú, Su hijo, sois uno. Tú, ser puro, vives en lo más sagrado, en ti, en el Yo divino, pues eres el templo de Dios, y el Santísimo habita en ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte VIII. Has de saber: El SER en todo es el Dios que habla; El te habla desde el asunto, desde la cuestión, desde la dificultad, desde el problema, desde la situación, desde el acto, desde cada conversación. Todo es consciencia. Lo puro es consciencia, y lo impuro es consciencia. Lo puro habla en lo ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte X. Aprende a oír. El que es puro no necesita escuchar con curiosidad; él sabe en sí, en lo más sagrado de su templo, lo que es importante. Todo lo demás, que aún está pendiente, aún no está maduro ni es aún importante. Quien desea escuchar y escuchar con curiosidad, sólo tiene noticia de su yo ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte XI. El SER es presente. En el SER no hay ningún ayer, ningún hoy ni ningún mañana. La materia es caducidad. El SER es todo en todo. Por ello la materia se refina y se convierte en el SER, porque Dios es el presente en todo. El presente en todo, es lo imperecedero, el SER. Por eso lo perecedero, el ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte XII. El hombre materialista, centrado en sí mismo, es del parecer de que él es el señor del mundo y del Universo. Como sólo ve una pequeña perspectiva de la vida, que además está envuelta por su propio yo humano, cree ser un dios. Esta creencia en dioses le otorga la arrogancia de pensar que puede ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte XIII. El que es puro penetra todo con su mirada. Su ojo penetrante es la percepción de su consciencia divina. Todo lo que tiene lugar en su consciencia divina, es la verdad; todo lo demás es solamente espejo, reflejo de la verdad, reflexión, destello de la verdad. Cómo hablas y lo que dices, es tu ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte XIV. Comprended: una cultura no puede ser implantada a un hombre o en un país. La cultura tiene que ir creciendo a partir del hombre. Donde no hay cultura hay mucho culto. El Tú Soy Yo y el Yo eres tú. Por eso ten presente lo siguiente: Tú eres lo fino y bello. Tú eres lo noble y puro. Tú ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte XV. Quien acusa a su prójimo de falsedad y mentira, sin poder demostrar esta afirmación, da testimonio de sí mismo, de que está en el borde de la corriente y que arroja piedras a aquél –y así se apedrea a sí mismo, pues su prójimo, al que él acusa, es en su interior una parte de él. Quien sólo está ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Las grandes enseñanzas cósmicas. Parte XVI. LAS GRANDES ENSEÑANZAS CÓSMICAS DE JESÚS DE NAZARET A SUS APÓSTOLES Y DISCÍPULOS QUE PODÍAN CAPTARLAS Parte XVI. Más enseñanzas para autorreconocerse: Exige de ti siempre el máximo, no lo fácil de alcanzar; entonces conocerás el potencial de fuerzas de tu alma. Exhórtate a ti mismo ... Leer mas. Imprimir.

Cristo ~ Llamamiento de Jesucristo a la Cristiandad. (Revelación de la Voz interna a través de la profetisa Gabriele). Se manifiesta el Espíritu de Cristo, el Redentor de todos los hombres y almas. Yo no volveré a venir en cuerpo físico, sino en Espíritu. Mi misión como Jesús de Nazaret ya la he cumplido, transmitiendo a cada alma Mi ... Leer mas. Imprimir.|fr]

dimanche 15 juin 2008

LE MONDE ET TOI

mardi 15 avril 2008

- - « XXème siècle : La philosophie est Morte ! » - - - « XXIème siècle : Vive l’art contemporain ! » - -

Ixquick


 

« XXème siècle : La philosophie est Morte ! » - « XXIème siècle : Vive l’art contemporain ! »

 

La philosophie du XXème siècle s’interroge et doute de sa raison d’être. Les catastrophes de ce siècle n’ont pas seulement atteint la philosophie dans leur propre vie, mais elles ont aussi et surtout ébranlé durablement la foi dans le pouvoir affectif de la raison. Dès lors, la philosophie n’ose plus tenter une réconciliation susceptible de dépasser la division qui se produit au niveau de la pensée. Elle propage plutôt, à travers les nombreuses voix de ses représentants, sa propre abdication, que ce soit au profit de l’art, de la science ou de la politique…

 

…Paradoxalement, cet auto reniement s’accompagne d’une « scientifisation» exemplaire de la philosophie. Il n’y eu jamais dans le passé autant que maintenant de personnes à exercer la philosophie sur un plan professionnel dans les universités du monde entier et jamais n’a-t-on vu une pareille différenciation entre les disciplines à l’intérieur de la philosophie…

…Suite à l’histoire bouillonnante du XXème siècle, la philosophie tente de faire face aux bouleversements de l’époque. Les certitudes du rationalisme et du positivisme sont remises en question. De nouveaux thèmes sont au centre de l’interrogation philosophique : la vie, le langage et la société.

… Jean Paul Sartre (1905-1980) est le fondateur d’une conception du monde existentialiste qui pose l’existence comme précédent l’essence. L’ « égo » n’est pas dans la conscience. Il est en dehors, dans le monde où il trouve sont lieu d’existence. Conformément à sa constitution ontologique, l’homme n’a pas vocation à être quelque chose de précis, il lui faut lui-même se donner une nature en agissant dans le monde…

Les peintres, les sculpteurs, les écrivains se détachent dès la fin du XIXème siècle de la réalité des choses… Le XXème siècle a alors été perçu comme une folle accélération et de dissolution d’une perspective unifiée sur le monde. Ces deux tendances, qui ne laissent pas la philosophie intacte, s’expriment surtout dans le cubisme. La perspective y est brisée en une infinité de perspectives différentes qui restent juxtaposées et se fondent plus en une image d’ensemble… acceptation de la dynamisation du progrès scientifique (positivisme) en refusant la pluralité des modes de connaissance, ou considération du progrès comme une fatalité malheureuse…

Les grands thèmes des peintres, des sculpteurs, des écrivains, tournent alors autour des questions intérieures de l’être. A la frontière entre mort et hasard, culpabilité et lutte, l’homme s’aperçoit qu’il lui est impossible de s’en remettre à quoi que ce soit dans le monde. Il subsiste toujours un fossé ultime entre le sujet et l’objet. Il est trop facile de se masquer les yeux face à l’inéluctable de l’échec et de se consoler à coup de phantasmes religieux ou idéologiques… Dès lors, c’est surtout dans une attitude d’attention aimante en faveur des autres, dans une communication existentielle, que l’homme peut saisir l’occasion de se trouver lui-même. (Jean Paul Sartre, Simone de Beauvoir, l’existentialisme)...

Faute de pouvoir répondre à la question fondamentale, après 5 000 ans d’existence, la philosophie se saborde au milieu des théories contradictoires qui la font tourner en rond. L’art est alors le support de cette nouvelle recherche fondamentale sur l’origine et la raison d’être de « soi »… Les artistes comme Picasso, Popova, Hans Harp, Dali, Chagall, Munch, Van Gogh, Giacometti, Magritte, Moore et tous les grands noms de l’art moderne en général, ont été les découvreurs de cette nouvelle intercommunication entre l’homme et son essence, perpétuée de nos jours par les artistes contemporains.

Devant une œuvre contemporaine, l’homme se retrouve plongé, s’il en a les clés, au plus profond de son ressentir. Les questions se bousculent, les réponses aussi… pas toutes, mais sensuellement exprimées, personnellement absorbées, honnêtement pressenties…Le monde extérieur n’exerce plus d’influence, l’ «être ou ne pas être», peut alors prendre son véritable sens, sans mots savants, sans fioriture, juste entre l’ «existant» et soi…

Marc Lesnay (Bib. «L’histoire De La philosophie…» édition place des Victoires (Paris)

RETOUR AU DEBUT DE CE TEXTE<--

ALLER AU " DISCOURT DE LA MÉTHODE DE DESCARTES -->

RETOUR A L'ACCUEIL <--

8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888

 

lundi 7 avril 2008

DESCARTES : LE DISCOURS DE LA METHODE POUR BIEN CONDUIRE SA RAISON, ET CHERCHER LA VERITE DANS LES SCIENCES



SI ce discours semble trop long pour être lu en une fois, on le pourra distinguer en six parties. Et, en la première, on trouvera diverses considérations touchant les sciences. En la seconde, les principales règles de la méthode que l'auteur a cherchée. En la troisième, quelques unes de celles de la morale qu'il a tirée de cette méthode. En la quatrième, les raisons par lesquelles il prouve l'existence de Dieu et de l'âme humaine, qui sont les fondements de sa métaphysique. En la cinquième, l'ordre des questions de physique qu'il a cherchées, et particulièrement l'explication des mouvements du coeur et de quelques autres difficultés qui appartiennent à la médecine; puis aussi la différence qui est entre notre âme et celle des bêtes. Et en la dernière, quelles choses il croit être requises pour aller plus avant en la recherche de la nature qu'il n'a été, et quelles raisons l'ont fait écrire.

PREMIERE PARTIE

Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée; car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à Contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent: mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s'en éloignent.

Pour moi, je n'ai jamais présumé que mon esprit fût en rien plus parfait que ceux du commun; même j'ai souvent souhaité d'avoir la pensée aussi prompte, ou l'imagination aussi nette et distincte ou la mémoire aussi ample ou aussi présente, que quelques autres. Et je ne sache point de qualités que celles-ci qui servent à la perfection de l'esprit; car pour la raison, ou le sens, d'autant qu'elle est la seule chose qui nous rend hommes et nous distingue des bêtes, je veux croire qu'elle est tout entière en un chacun; et suivre en ceci l'opinion commune des philosophes, qui disent qu'il n'y a du plus et du moins qu'entre les accidents, et non point entre les formes ou natures des individus d'une même espèce.

Mais je ne craindrai pas de dire que je pense avoir eu beaucoup d'heur de m'être rencontré dès ma jeunesse en certains chemins qui m'ont conduit à des considérations et des maximes dont j'ai formé une méthode, par laquelle il me semble que j'ai moyen d'augmenter par degrés ma connoissance, et de l'élever peu à peu au plus haut point auquel la médiocrité de mon esprit et la courte durée de ma vie lui pourront permettre d'atteindre. Car j'en ai déjà recueilli de tels fruits, qu'encore qu'au jugement que je fais de moi-même je tâche toujours de pencher vers le côté de la défiance plutôt que vers celui de la présomption, et que, regardant d'un oeil de philosophe les diverses actions et entreprises de tous les hommes, il n'y en ait quasi aucune qui ne me semble vaine et inutile, je ne laisse pas de recevoir une extrême satisfaction du progrès que je pense avoir déjà fait en la recherche de la vérité, et de concevoir de telles espérances pour l'avenir, que si, entre les occupations des hommes, purement hommes, il y en a quelqu'une qui soit solidement bonne et importante, j'ose croire que c'est celle que j'ai choisie.

Toutefois il se peut faire que je me trompe, et ce n'est peut-être qu'un peu de cuivre et de verre que je prends pour de l'or et des diamants. Je sais combien nous sommes sujets à nous méprendre en ce qui nous touche, et combien aussi les jugements de nos amis nous doivent être suspects, lorsqu'ils sont en notre faveur. Mais je serai bien aise de faire voir en ce discours quels sont les chemins que j'ai suivis, et d'y représenter ma vie comme en un tableau, afin que chacun en puisse juger, et qu'apprenant du bruit commun les opinions qu'on en aura, ce soit un nouveau moyen de m'instruire, que j'ajouterai à ceux dont j'ai coutume de me servir. Ainsi mon dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison, mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai taché de conduire la mienne. Ceux qui se mêlent de donner des préceptes se doivent estimer plus habiles que ceux auxquels ils les donnent ; et s'ils manquent en la moindre chose, ils en sont blâmables. Mais, ne proposant cet écrit que comme une histoire, ou, si vous l'aimez mieux, que comme une fable, en laquelle, parmi quelques exemples qu'on peut imiter, on en trouvera peut-être aussi plusieurs autres qu'on aura raison de ne pas suivre, j'espère qu'il sera utile a quelques uns sans être nuisible à personne, et que tous me sauront gré de ma franchise.

J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance; et, pourcequ'on me persuadoit que par leur moyen on pouvoit acquérir une connoissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avois un extrême désir de les apprendre. Mais sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études, au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d'opinion. Car je me trouvois embarrassé de tant de doutes et d'erreurs, qu'il me sembloit n'avoir fait autre profit, en tâchant de m'instruire, sinon que j'avois découvert de plus en plus mon ignorance. Et néanmoins j'étois en l'une des plus célèbres écoles de l'Europe, où je pensois qu'il devoit y avoir de savants hommes, s'il y en avoit en aucun endroit de la terre. J'y avois appris tout ce que les autres y apprenoient; et même, ne m'étant pas contenté des sciences qu'on nous enseignoit, j'avois parcouru tous les livres traitant de celles qu'on estime les plus curieuses et les plus rares, qui avoient pu tomber entre mes mains. Avec cela je savois les jugements que les autres faisoient de moi; et je ne voyois point qu'on m'estimât inférieur à mes condisciples, bien qu'il y en eut déjà entre eux quelques-uns qu'on destinoit à remplir les places de nos maîtres. Et enfin notre siècle me sembloit aussi fleurissant et aussi fertile en bons esprits qu'ait été aucun des précédents. Ce qui me faisoit prendre la liberté de juger par moi de tous les autres, et de penser qu'il n'y avoit aucune doctrine dans le monde qui fût telle qu'on m'avoit auparavant fait espérer.

Je ne laissois pas toutefois d'estimer les exercices auxquels on s'occupe dans les écoles. Je savois que les langues qu'on y apprend sont nécessaires pour l'intelligence des livres anciens; que la gentillesse des fables réveille l'esprit; que les actions mémorables des histoires le relèvent, et qu'étant lues avec discrétion elles aident à former le jugement; que la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées; que l'éloquence a des forces et des beautés incomparables; que la poésie a des délicatesses et des douceurs très ravissantes; que les mathématiques ont des inventions très subtiles, et qui peuvent beaucoup servir tant à contenter les curieux qu'à faciliter tous les arts et diminuer le travail des hommes; que les écrits qui traitent des moeurs contiennent plusieurs enseignements et plusieurs exhortations à la vertu qui sont fort utiles; que la théologie enseigne à gagner le ciel; que la philosophie donne moyen de parler vraisemblablement de toutes choses, et se faire admirer des moins savants; que la jurisprudence, la médecine et les autres sciences apportent des honneurs et des richesses à ceux qui les cultivent et enfin qu'il est bon de les avoir toutes examinées, même les plus superstitieuses et les plus fausses, afin de connoître leur juste valeur et se garder d'en être trompé.

Mais je croyois avoir déjà donné assez de temps aux langues, et même aussi à la lecture des livres anciens, et à leurs histoires, et à leurs fables. Car c'est quasi le même de converser avec ceux des autres siècles que de voyager. Il est bon de savoir quelque chose des moeurs de divers peuples, afin de juger des nôtres plus sainement, et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, ainsi qu'ont coutume de faire ceux qui n'ont rien vu. Mais lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays; et lorsqu'on est trop curieux des choses qui se pratiquoient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci. Outre que les fables font imaginer plusieurs événements comme possibles qui ne le sont point; et que même les histoires les plus fidèles, si elles ne changent ni n'augmentent la valeur des choses pour les rendre plus dignes d'être lues, au moins en omettent-elles presque toujours les plus basses et moins illustres circonstances, d'où vient que le reste ne paroit pas tel qu'il est, et que ceux qui règlent leurs moeurs par les exemples qu'ils en tirent sont sujets à tomber dans les extravagances des paladins de nos romans, et à concevoir des desseins qui passent leurs forces.

J'estimois fort l'éloquence, et j'étois amoureux de la poésie; mais je pensois que l'une et l'autre étoient des dons de l'esprit plutôt que des fruits de l'étude. Ceux qui ont le raisonnement le plus fort, et qui digèrent le mieux leurs pensées afin de les rendre claires et intelligibles, peuvent toujours le mieux persuader ce qu'ils proposent, encore qu'ils ne parlassent que bas-breton, et qu'ils n'eussent jamais appris de rhétorique; et ceux qui ont les inventions les plus agréables et qui les savent exprimer avec le plus d'ornement et de douceur, ne laisseraient pas d'être les meilleurs poëtes, encore que l'art poétique leur fût inconnu. Je me plaisois surtout aux mathématiques, à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons: mais je ne remarquois point encore leur vrai usage; et, pensant qu'elles ne servoient qu'aux arts mécaniques, je m'étonnois de ce que leurs fondements étant si fermes et si solides, on n'avoit rien bâti dessus de plus relevé: comme au contraire je comparois les écrits des anciens païens qui traitent des moeurs, à des palais fort superbes et fort magnifiques qui n'étoient bâtis que sur du sable et sur de la boue: ils élèvent fort haut les vertus, et les font paroître estimables par-dessus toutes les choses qui sont au monde; mais ils n'enseignent pas assez à les connoître, et souvent ce qu'ils apprennent d'un si beau nom n'est qu'une insensibilité, ou un orgueil . ou un désespoir, ou un parricide. Je révérois notre théologie, et prétendois autant qu'aucun autre à gagner le ciel: mais ayant appris, comme chose très assurée, que le chemin n'en est pas moins ouvert aux plus ignorants qu'aux plus doctes, et que les vérités révélées qui y conduisent sont au-dessus de notre intelligence, je n'eusse osé les soumettre à la foiblesse de mes raisonnements; et je pensois que, pour entreprendre de les examiner et y réussir, il étoit besoin d'avoir quelque extraordinaire assistance du ciel, et d'être plus qu'homme.

Je ne dirai rien de la philosophie, sinon que, voyant qu'elle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles, et que néanmoins il ne s'y trouve encore aucune chose dont on ne dispute, et par conséquent qui ne soit douteuse, je n'avois point assez de présomption pour espérer d'y rencontrer mieux que les autres; et que, considérant combien il peut y avoir de diverses opinions touchant une même matière, qui soient soutenues par des gens doctes, sans qu'il y en puisse avoir jamais plus d'une seule qui soit vraie, je réputois presque pour faux tout ce qui n'étoit que vraisemblable. Puis, pour les autres sciences, d'autant qu'elles empruntent leurs principes de la philosophie, je jugeois qu'on ne pouvoit avoir rien bâti qui fût solide sur des fondements si peu fermes; et ni l'honneur ni le gain qu'elles promettent n'étoient suffisants pour me convier à les apprendre: car je ne me sentois point, grâces à Dieu, de condition qui m'obligeât à faire un métier de la science pour le soulagement de ma fortune; et, quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique, je faisois néanmoins fort peu d'état de celle que je n'espérois point pouvoir acquérir qu'à faux titres. Et enfin, pour les mauvaises doctrines, je pensois déjà connoître assez ce qu'elles valoient pour n'être plus sujet à être trompé ni par les promesses d'un alchimiste, ni par les prédictions d'un astrologue, ni par les impostures d'un magicien ni par les artifices ou la vanterie d'aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent. C'est pourquoi, sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l'étude des lettres; et me résolvant de ne chercher plus d'autre science que celle qui se pourroit trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde, j'employai le reste de ma jeunesse à voyager, à voir des cours et des armées, à fréquenter des gens de diverses humeurs et conditions, à recueillir diverses expériences, à m'éprouver moi- même dans les rencontres que la fortune me proposoit, et partout à faire telle réflexion sur les choses qui se présentoient que j'en pusse tirer quelque profit. Car il me sembloit que je pourrois rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent, et dont l'événement le doit punir bientôt après s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres désir d'apprendre à distinguer le vrai d'avec le faux, pour voir clair en mes actions, et marcher avec assurance en cette vie.

Il est vrai que pendant que je ne faisois que considérer les moeurs des autres hommes, je n'y trouvois guère de quoi m'assurer, et que j'y remarquois quasi autant de diversité que j'avois fait auparavant entre les opinions des philosophes. En sorte que le plus grand profit que j'en retirois étoit que, voyant plusieurs choses qui, bien qu'elles nous semblent fort extravagantes et ridicules, ne laissent pas d'être communément reçues et approuvées par d'autres grands peuples, j'apprenois à ne rien croire trop fermement de ce qui ne m'avoit été persuadé que par l'exemple et par la coutume: et ainsi je me délivrois peu à peu debeaucoup d'erreurs qui peuvent offusquer notre lumière naturelle, et nous rendre moins capables d'entendre raison. Mais, après que j'eus employé quelques années à étudier ainsi dans le livre du monde, et à tâcher d'acquérir quelque expérience, je pris un jour résolution d'étudier aussi en moi-même, et d'employer toutes les forces de mon esprit à choisir les chemins que je devois suivre; ce qui me réussit beaucoup mieux, ce me semble, que si je ne me fusse jamais éloigné ni de mon pays ni de mes livres.

SECONDE PARTIE.

J'étois alors en Allemagne, où l'occasion des guerres qui n'y sont pas encore finies m'avoit appelé; et comme je retournois du couronnement de l'empereur vers l'armée, le commencement de l'hiver m'arrêta en un quartier où, ne trouvant aucune conversation qui me divertît, et n'ayant d'ailleurs, par bonheur, aucuns soins ni passions qui me troublassent, je demeurois tout le jour enfermé seul dans un poêle, où j'avois tout le loisir de m'entretenir de mes pensées. Entre lesquelles l'une des premières fut que je m'avisai de considérer que souvent il n'y a pas tant de perfection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces, et faits de la main de divers maîtres, qu'en ceux auxquels un seul a travaillé. Ainsi voit-on que les bâtiments qu'un seul architecte a entrepris et achevés ont coutume d'être plus beaux et mieux ordonnés que ceux que plusieurs ont tâché de raccommoder, en faisant servir de vieilles murailles qui avoient été bâties à d'autres fins. Ainsi ces anciennes cités qui, n'ayant été au commencement que des bourgades, sont devenues par succession de temps de grandes vines, sont ordinairement si mal compassées, au prix de ces places régulières qu'un ingénieur trace a sa fantaisie dans une plaine, qu'encore que, considérant leurs édifices chacun à part, on y trouve souvent autant ou plus d'art qu'en ceux des autres, toutefois, à voir comme ils sont arrangés, ici un grand, là un petit, et comme ils rendent les rues courbées et inégales, on diroit que c'est plutôt la fortune que la volonté de quelques hommes usants de raison, qui les a ainsi disposés. Et si on considère qu'il y a eu néanmoins de tout temps quelques officiers qui ont eu charge de prendre garde aux bâtiments des particuliers, pour les faire servir à l'ornement du public, on connoîtra bien qu'il est malaisé, en ne travaillant que sur les ouvrages d'autrui, de faire des choses fort accomplies. Ainsi je m'imaginai que les peuples qui, ayant été autrefois demi-sauvages, et ne s'étant civilisés que peu à peu, n'ont fait leurs lois qu'à mesure que l'incommodité des crimes et des querelles les y a contraints, ne sauroient être si bien policés que ceux qui, dès le commencement qu'ils se sont assemblés, ont observé les constitutions de quelque prudent législateur. Comme il est bien certain que l'état de la vraie religion, dont Dieu seul a fait les ordonnances, doit être incomparablement mieux réglé que tous les autres. Et, pour parler des choses humaines, je crois que si Sparte a été autrefois très florissante, ce n'a pas été à cause de la bonté de chacune de ses lois en particulier, vu que plusieurs étoient fort étranges, et même contraires aux bonnes moeurs; mais à cause que, n'ayant été inventées que par u seul, elles tendoient toutes à même fin. Et ainsi je pensai que les sciences des livres, au moins celles dont les raisons ne sont que probables, et qui n'ont aucunes démonstrations, s'étant composées et grossies peu à peu des opinions de plusieurs diverses personnes, ne sont point si approchantes de la vérité que les simples raisonnements que peut faire naturellement un homme de bon sens touchant les choses qui se présentent. Et ainsi encore je pensai que pour ce que nous avons tous été enfants avant que d'être hommes, et qu'il nous fallu longtemps être gouvernés par nos appétits e t nos précepteurs, qui étoient souvent contraires les uns aux autres, et qui, ni les uns ni les autres, ne nous conseilloient peut-être pas toujours le meilleur, il est presque impossible que nos jugements soient si purs ni si solides qu'ils auroient été si nous avions eu l'usage entier de notre raison dès le point de notre naissance, et que nous n'eussions jamais été conduits que par elle.

Il est vrai que nous ne voyons point qu'on jette par terre toutes les maisons d'une ville pour le seul dessein de les refaire d'autre façon et d'en rendre les rues plus belles; mais on voit bien que plusieurs font abattre les leurs, pour les rebâtir, et que même quelquefois ils y sont contraints, quand elles sont en danger de tomber d'elles-mêmes, et que les fondements n'en sont pas bien fermes. A l'exemple de quoi je me jusques alors en ma créance, je ne pouvois mieux faire que 'entreprendre une bonne fois de les en ôter, afin d'y en remettre par après ou d'autres meilleures, ou bien les mêmes lorsque je les aurois ajustées au niveau de la raison. Et je crus fermement que par ce moyen je réussirois à conduire ma vie beaucoup mieux que si je ne bâtissois que sur de vieux fondements et que je ne m'appuyasse que sur les principes que je m'étois laissé persuader en ma jeunesse, sans avoir jamais examiné s'ils étoient vrais. Car, bien que je remarquasse en ceci diverses difficultés, elles n'étoient point toutefois sans remède, ni comparables à celles qui se trouvent en la réformation des moindres choses qui touchent le public. Ces grands corps sont trop malaisés à relever étant abattus, ou même à retenir étant ébranlés, et leurs chutes ne peuvent être que très rudes. Puis, pour leurs imperfections, s'ils en ont, comme la seule diversité qui est entre eux suffit pour assurer que plusieurs en ont, l'usage les a sans doute fort adoucies, et même il en a évité ou corrigé insensiblement quantité, auxquelles on ne pourroit si bien pourvoir par prudence; et enfin elles sont quasi toujours plus insupportables que ne seroit leur changement; en même façon que les grands chemins, qui tournoient entre des montagnes, deviennent peu à peu si unis et si commodes, à force d'être frequentés, qu'il est beaucoup meilleur de les suivre, que d'entreprendre d'aller plus droit, en grimpant au-dessus des rochers et descendant jusques aux bas des précipices.

C'est pourquoi je ne saurois aucunement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes, qui, n'étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d'y faire toujours en idée quelque nouvelle réformation; et si je pensois qu'il y eût la moindre chose en cet écrit par laquelle on me pût soupçonner de cette folie, je serois très marri de souffrir qu'il fût publié. Jamais mon dessein ne s'est étendu plus avant que de tâcher à réformer mes propres pensées, et de bâtir dans un fonds qui est tout à moi. Que si mon ouvrage m'ayant assez plu, je vous en fais voir ici le modèle, ce n'est pas, pour cela, que je veuille conseiller à personne de l'imiter. Ceux que Dieu a mieux partagés de ses grâces auront peut être des desseins plus relevés; mais je crains bien que celui-ci ne soit déjà que trop hardi pour plusieurs. La seule résolution de se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues auparavant en sa créance n'est pas un exemple que chacun doive suivre. Et le monde n'est quasi composé que de deux sortes d'esprits auxquels i à savoir de ceux qui, se croyant plus habiles qu'ils ne sont, ne se peuvent empêcher de précipiter leurs jugements, ni avoir assez de patience pour conduire par ordre toutes leurs pensées, d'où vient que, s'ils avoient une fois pris la liberté de douter des principes qu'ils ont reçus, et de s'écarter du chemin commun, jamais ils ne pourroient tenir le sentier qu'il faut prendre pour aller plus droit, et demeureroient égarés toute leur vie; puis de ceux qui, ayant assez de raison ou de modestie pour juger qu'ils sont moins capables de distinguer le vrai d'avec le faux que quelques autres par lesquels ils peuvent être instruits, doivent bien plutôt se contenter de suivre les opinions de ces autres, qu'en chercher eux mêmes de meilleures.

Et pour moi j'aurois été sans doute du nombre de ces derniers, si je n'avois jamais eu qu'un seul maître, ou que je n'eusse point su les différences qui ont été de tout temps entre les opinions des plus doctes. Mais ayant appris dès le collège qu'on ne sauroit rien imaginer de si étrange et si peu croyable, qu'il n'ait été dit par quelqu'un des philosophes; et depuis, en voyageant, ayant reconnu que tous ceux qui ont des sentiments fort contraires aux nôtres ne sont pas pour cela barbares ni sauvages, mais que plusieurs usent autant ou plus que nous de raison; et ayant considéré combien un même homme, avec son même esprit, étant nourri dès son enfance entre des Français ou des Allemands, devient différent de ce qu'il seroit s'il avoit toujours vécu entre des Chinois ou des cannibales, et comment, jusques aux modes de nos habits, la même chose qui nous a plu il y a dix ans, et qui nous plaira peut-être encore avant dix ans, nous semble maintenant extravagante et ridicule; en sorte que c'est bien plus la coutume et l'exemple qui nous persuade, qu'aucune connoissance certaine; et que néanmoins la pluralité des voix n'est pas une preuve qui vaille rien, pour les vérités un peu malaisées à découvrir, à cause qu'il est bien plus vraisemblable qu'un homme seul les ait rencontrées que tout un peuple; je ne pouvois choisir personne dont les opinions me semblassent devoir être préférées à celles des autres, et je me trouvai comme contraint d'entreprendre moi-même de me conduire.

Mais, comme un homme qui marche seul, et dans les ténèbres, je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circonspection en toutes choses, que si je n'avançois que fort peu, je me garderois bien au moins de tomber. Même je ne voulus point commencer à rejeter tout-à-fait aucune des opinions qui s'étoient pu glisser autrefois en ma créance sans y avoir été introduites par la raison, que je n'eusse auparavant employé assez de temps à faire le projet de l'ouvrage que j'entreprenois et à chercher la vraie méthode pour parvenir à la connoissance de toutes les choses dont mon esprit seroit capable. J'avois un peu étudié, étant plus jeune, entre les parties de la philosophie, à la logique, et, entre les mathématiques, à l'analyse des géomètres et à l'algèbre, trois arts ou sciences qui sembloient devoir contribuer quelque chose à mon dessein. Mais, en les examinant, je pris garde que, pour la logique, ses syllogismes et la plupart de ses autres instructions servent plutôt à expliquer à autrui les choses qu'on sait, ou même, comme l'art de Lulle, à parler sans jugement de celles qu'on ignore, qu'à les apprendre; et bien qu'elle contienne en effet beaucoup de préceptes très vrais et très bons, il y en a toutefois tant d'autres mêlés parmi, qui sont ou nuisibles ou superflus qu'il est presque aussi malaisé de les en séparer, que de tirer une Diane ou une Minerve hors d'un bloc de marbre qui n'est point encore ébauché. Puis, pour l'analyse des anciens et l'algèbre des modernes, outre qu'elles ne s'étendent qu'à des matières fort abstraites, et qui ne semblent d'aucun usage, la première est toujours si astreinte à la considération des figures, qu'elle ne peut exercer l'entendement sans fatiguer beaucoup l'imagination; et on s'est tellement assujetti en la dernière à certaines règles et à certains chiffres, qu'on en a fait un art confus et obscur qui embarrasse l'esprit, au lieu d'une science qui le cultive. Ce qui fut cause que je pensai qu'il falloit chercher quelque autre méthode, qui, comprenant les avantages de ces trois, fût exempte de leurs défauts. Et comme la multitude des lois fournit souvent des excuses aux vices, en sorte qu'un étal est bien mieux réglé lorsque, n'en ayant que fort peut, elles y sont fort étroitement observées; ainsi, au lieu de ce grand nombre de préceptes dont la logique est composée, je crus que j'aurois assez des quatre suivants, pourvu que je prisse une ferme et constante résolution de ne manquer pas une seule fois a les observer.

Le premier étoit de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire, d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenteroit si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.

Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerois, en autant de parcelles qu'il se pourroit, et qu'il seroit requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connoître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connoissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations, m'avoient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuvent tomber sous la connoissance des hommes s'entresuivent en même façon, et que, pourvu seulement qu'on s'abstienne d'en recevoir aucune pour vraie qui ne le soit, et qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres, il n'y en peut avoir de si éloignées auxquelles enfin on ne parvienne, ni de si cachées qu'on ne découvre. Et je ne fus pas beaucoup en peine de chercher par lesquelles il étoit besoin de commencer: car je savois déjà que c'étoit par les plus simples et les plus aisées à mathématiques; et voyant qu'encore que leurs objets soient différents elle ne laissent pas de s'accorder toutes, en ce qu'elles n'y considèrent autre chose que les divers rapports ou proportions qui s'y trouvent, je pensai qu'il valoit mieux que j'examinasse seulement ces proportions en général, et sans les supposer que dans les sujets qui serviroient à m'en rendre la connoissance plus aisée, même aussi sans les y astreindre aucunement, afin de les pouvoir d'autant mieux appliquer après à tous les autres auxquels elles conviendroient. Puis, ayant pris garde que pour les connoître j'aurois quelquefois besoin de les considérer chacune en particulier, et quelquefois seulement de les retenir, ou de les comprendre plusieurs ensemble, je pensai que, pour les considérer mieux en particulier, je les devois supposer en des lignes, à cause que je ne trouvois rien de plus simple, ni que je pusse plus distinctement représenter à mon imagination et à mes sens; mais que, pour les retenir, ou les comprendre plusieurs ensemble, il falloit que je les expliquasse par quelques chiffres les plus courts qu'il seroit possible; et que, par ce moyen, j'emprunterois tout le meilleur de l'analyse géométrique et de l'algèbre, et corrigerois tous les défauts de l'une par l'autre.

Comme en effet j'ose dire que l'exacte observation de ce peu de préceptes que j'avois choisis me donna telle facilité à démêler toutes les questions auxquelles ces deux sciences s'étendent, qu'en deux ou trois mois que j'employai à les examiner, ayant commencé par les plus simples et plus générales, et chaque vérité que je trouvois étant une règle qui me servoit après à en trouver d'autres, non seulement je vins à bout de plusieurs que j'avois jugées autrefois très difficiles, mais il me sembla aussi vers la fin que je pouvois déterminer, en celles même que j'ignorois, par quels moyens et jusqu'où il étoit possible de les résoudre. En quoi je ne vous paroîtrai peut-être pas être fort vain, si vous considérez que, n'y ayant qu'une vérité de chaque chose, quiconque la trouve en sait autant qu'on en peut savoir; et que, par exemple, un enfant instruit en l'arithmétique, ayant fait une addition suivant ses règles, se peut assurer d'avoir trouvé, touchant la somme qu'il examinoit, tout ce que l'esprit humain sauroit trouver: car enfin la méthode qui enseigne à suivre le vrai ordre, et à dénombrer exactement toutes les circonstances de ce qu'on cherche, contient tout ce qui donne de la certitude aux règles d'arithmétique.

Mais ce qui me contentoit le plus de cette méthode étoit que par elle j'étois assuré d'user en tout de ma raison, sinon parfaitement, au moins le mieux qui fût en mon pouvoir: outre que je sentois, en la pratiquant, que mon esprit s'accoutumoit peu à peu à concevoir plus nettement et plus distinctement ses objets; et que, ne l'ayant point assujettie à aucune matière particulière, je me promettois de l'appliquer aussi utilement aux difficultés des autres sciences que j'avois fait à celles de l'algèbre. Non que pour cela j'osasse entreprendre d'abord d'examiner toutes celles qui se présenteroient, car cela même eût été contraire à l'ordre qu'elle prescrit: mais, ayant pris garde que leurs principes devoient tous être empruntés de la philosophie, en laquelle je n'en trouvois point encore de certains, je pensai qu'il falloit avant tout que je tâchasse d'y en établir; et que, cela étant la chose du monde la plus importante, et où la précipitation et la prévention étoient le plus à craindre, je ne devois point entreprendre d'en venir à bout que je n'eusse atteint un âge bien plus mûr que celui de vingt-trois ans que j'avois alors, et que je n'eusse auparavant employé beaucoup de temps à m'y préparer, tant en déracinant de mon esprit toutes les mauvaises opinions que j'y avois reçues avant ce temps-là, qu'en faisant amas de plusieurs expériences, pour être après la matière de mes raisonnements, et en m'exerçant toujours en la méthode que je m'étois prescrite, afin de m'y affermir de plus en plus.

TROISIEME PARTIE.

Et enfin, comme ce n'est pas assez, avant de commencer à rebâtir le logis où on demeure, que de l'abattre, et de faire provision de matériaux et d'architectes, ou s'exercer soi-même à l'architecture, et outre cela d'en avoir soigneusement tracé de dessin, mais qu'il faut aussi s'être pourvu de quelque autre où on puisse être logé commodément pendant le temps qu'on y travaillera; ainsi, afin que je ne demeurasse point irrésolu en mes actions, pendant que la raison m'obligeroit de l'être en mes jugements, et que je ne laissasse pas de vivre dès lors le plus heureusement que je pourrois, je me formai une morale par provision, qui ne consistoit qu'en trois ou quatre maximes dont je veux bien vous faire part.

La première étoit d'obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant en toute autre chose suivant les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l'excès qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés de ceux avec lesquels j'aurois à vivre. Car, commençant dès lors à ne compter pour rien les miennes propres, à cause que je les voulois remettre toutes à l'examen, j'étois assuré de ne pouvoir mieux que de suivre celles des mieux sensés. Et encore qu'il y en ait peut-être d'aussi bien sensés parmi les Perses ou les Chinois que parmi nous, il me sembloit que le plus utile étoit de me régler selon ceux avec lesquels j'aurois à vivre; et que, pour savoir quelles étoient véritablement leurs opinions, je devois plutôt prendre garde à ce qu'ils pratiquoient qu'à ce qu'ils disoient, non seulement à cause qu'en la corruption de nos mœurs il y a peu de gens qui veuillent dire tout ce qu'ils croient, mais aussi à cause que plusieurs l'ignorent eux-mêmes; car l'action de la pensée par laquelle ont croit une chose étant différente de celle par laquelle on connoît qu'on la croit, elles sont souvent l'une sans l'autre. Et, entre plusieurs opinions également reçues, je ne choisissois que les plus modérées, tant à cause que ce sont toujours les plus commodes pour la pratique, et vraisemblablement les meilleures, tous excès ayant coutume d'être mauvais, comme aussi afin de me détourner moins du vrai chemin, en cas que je faillisse, que si, ayant choisi l'un des extrêmes, c'eût été l'autre qu'il eût fallu suivre. Et particulièrement je mettois entre les excès toutes les promesses par lesquelles on retranche quelque chose de sa liberté; non que je désapprouvasse les lois, qui, pour remédier à l'inconstance des esprits foibles, permettent, lorsqu'on a quelque bon dessein, ou même, pour la sûreté du commerce, quelque dessein qui n'est qu'indifférent, qu'on fasse des voeux ou des contrats qui obligent à y persévérer mais à cause que je ne voyois au monde aucune chose qui demeurât toujours en même état, et que, pour mon particulier, je me promettois de perfectionner de plus en plus mes jugements, et non point de les rendre pires, j'eusse pensé commettre une grande faute contre le bon sens, si, pourceque j'approuvois alors quelque chose, je me fusse obligé de la prendre pour bonne encore après, lorsqu'elle auroit peut-être cessé de l'être, ou que j'aurois cessé de l'estimer telle.

Ma seconde maxime étoit d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrois, et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses lorsque je m'y serois une fois déterminé, que si elles eussent été très assurées: imitant en ceci les voyageurs, qui, se trouvant égarés en quelque forêt, ne doivent pas errer en tournoyant tantôt d'un côté tantôt d'un autre, ni encore moins s'arrêter en une place, mais marcher toujours le plus droit qu'ils peuvent vers un même côté, et ne le changer point pour de foibles raisons, encore que ce n'ait peut-être été au commencement que le hasard seul qui les ait déterminés à le choisir; car, par ce moyen, s'ils ne vont justement où ils désirent, ils arriveront au moins à la fin quelque part où vraisemblablement ils seront mieux que dans le milieu d'une forêt. Et ainsi les actions de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c'est une vérité très certaine que, lorsqu'il n'est pas en notre pouvoir de discerner les plus vraies opinions, nous devons suivre les plus probables; et même qu'encore que nous ne remarquions point davantage de probabilité aux unes qu'aux autres, nous devons néanmoins nous déterminer à quelques unes, et les considérer après, non plus comme douteuses en tant qu'elles se rapportent à la pratique, mais comme très vraies et très certaines, à cause que la raison qui nous y a fait déterminer se trouve telle. Et ceci fut capable dès lors de me délivrer de tous les repentirs et les remords qui ont coutume d'agiter les consciences de ces esprits foibles et chancelants qui se laissent aller inconstamment à pratiquer comme bonnes les choses qu'ils jugent après être mauvaises.

Ma troisième maxime étoit de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde, et généralement de m'accoutumer à croire qu'il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées, en sorte qu'après que nous avons fait notre mieux touchant les choses qui nous sont extérieures, tout ce qui manque de nous réussir est au regard de nous absolument impossible. Et ceci seul me sembloit être suffisant pour m'empêcher de rien désirer à l'avenir que je n'acquisse, et ainsi pour me rendre content; car notre volonté ne se portant naturellement à désirer que les choses que notre comme les oiseaux. Mais j'avoue qu'il est besoin d'un long exercice, et d'une méditation souvent réitérée, pour s'accoutumer à regarder de ce biais toutes les choses; et je crois que c'est principalement en ceci que consistoit le secret de ces philosophes qui ont pu autrefois se soustraire de l'empire de la fortune, et, malgré les douleurs et la pauvreté, disputer de la félicité avec leurs dieux. Car, s'occupant sans cesse à considérer les bornes que leur étoient prescrites par la nature, ils se persuadoient si parfaitement que rien n'étoit en leur pouvoir que leurs pensées, que cela seul étoit suffisant pour les empêcher d'avoir aucune affection pour d'autres choses; et ils disposoient d'elles si absolument qu'ils avoient en cela quelque raison de s'estimer plus riches et plus puissants et plus libres et plus heureux qu'aucun des autres hommes, qui,n'ayant point cette philosophie, tant favorisés de la nature et de la fortune qu'ils puissent être, ne disposent jamais ainsi de tout ce qu'ils veulent.

Enfin, pour conclusion de cette morale, je m'avisai de faire une revue sur les diverses occupations qu'ont les hommes en cette vie, pour tâcher à faire choix de la meilleure; et, sans que je veuille rien dire de celles des autres, je pensai que je ne pouvois mieux que de continuer en celle-là même où je me trouvois, c'est-à-dire que d'employer toute ma vie à cultiver ma raison, et m'avancer autant que je pourrois en la connoissance de la vérité, suivant la méthode que je m'étois prescrite. J'avois éprouvé de si extrêmes contentements depuis que j'avois commencé à me servir de cette méthode, que je ne croyois pas qu'on en pût recevoir de plus doux ni de plus innocents en cette vie; et découvrant tous les jours par son moyen quelques vérités qui me sembloient assez importantes et communément ignorées des autres hommes, la satisfaction que j'en avois remplissoit tellement mon esprit que tout le reste ne me touchoit point. Outre que les trois maximes précédentes n'étoient fondées que sur le dessein que j'avois de continuer à m'instruire: car Dieu nous ayant donné à chacun quelque lumière pour discerner le vrai d'avec le faux, je n'eusse pas cru me devoir contenter des opinions d'autrui un seul moment, si je ne me fusse proposé d'employer mon propre jugement à les examiner lorsqu'il seroit temps; et je n'eusse su m'exempter de scrupule en les suivant, si je n'eusse espéré de ne perdre pour cela aucune occasion d'en trouver de meilleures en cas qu'il y en eût; et enfin, je n'eusse su borner mes désirs ni être content, si je n'eusse suivi un chemin par lequel, pensant être assuré de l'acquisition de toutes les connoissances dont je serois capable, je le pensois être par même moyen de celle de tous les vrais biens qui seroient jamais en mon pouvoir; d'autant que, notre volonté ne se portant à suivre ni à fuir aucune chose que selon que notre entendement la lui représente bonne ou mauvaise, il suffit de bien juger pour bien faire, et de juger le mieux qu'on puisse pour faire aussi tout son mieux, c'est-à-dire pour acquérir toutes les vertus, et ensemble tous les autres biens qu'on puisse acquérir; et lorsqu'on est certain que cela est, on ne sauroit manquer d'être content.

Après m'être ainsi assuré de ces maximes, et les avoir mises à part avec les vérités de la foi, qui ont toujours été les premières en ma créance, Je jugeai que pour tout le reste de mes opinions je pouvois librement entreprendre de m'en défaire. Et d'autant que j'espérois en pouvoir mieux venir à bout en conversant avec les hommes qu'en demeurant plus long-temps enfermé dans le poêle où j'avois eu toutes ces ensées, l'hiver n'étoit pas encore bien achevé que je me remis à voyager. Et en toutes les neuf années suivantes je ne fis autre chose que rouler çà et là dans le monde, tâchant d'y être spectateur plutôt qu'acteur en toutes les comédies qui s'y jouent; et, faisant particulière ment réflexion en chaque matière sur ce qui la pouvoit rendre suspecte et nous donner occasion de nous méprendre, je déracinois cependant de mon esprit toutes les erreurs qui s'y étoient pu glisser auparavant. Non que j'imitasse pour cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter, et affectent d'être toujours irrésolus; car, au contraire, tout mon dessein ne tendoit qu'à m'assurer, et à rejeter la terre mouvante et le sable pour trouver le roc ou l'argile. Ce qui me réussissoit, ce me semble, assez bien, d'autant que, tâchant à découvrir la fausseté ou l'incertitude des propositions que j'examinois, non par de foibles conjectures, mais par des raisonnements clairs et assurés, je n'en rencontrois point de si douteuse que je n'en tirasse toujours quelque conclusion assez certaine, quand ce n'eût été que cela même qu'elle ne contenoit rien de certain. Et, comme, en abattant un vieux logis, on en réserve ordinairement les démolitions pour servir à en bâtir un nouveau, ainsi,en détruisant toutes celles de mes opinions que je jugeois être mal fondées, je faisois diverses observations et acquérois plusieurs expériences qui m'ont servi depuis à en établir de plus certaines. Et de plus je continuois à m'exercer en la méthode que je m'étois prescrite; car, outre que j'avois soin de conduire généralement toutes mespensées selon les règles, je me réservois de temps en temps quelques heures, que j'employois particulièrement à la pratiquer en des difficultés de mathématique, ou même aussi en quelques autres que je pouvois rendre quasi semblables à celles des mathématiques, en les détachant de tous les principes des autres sciences que je ne trouvois pas assez fermes, comme vous verrez que j'ai fait en plusieurs qui sont expliquées en ce volume La "Dioptrique", les Météores discours.. Et ainsi, sans vivre d'autre façon en apparence que ceux qui, n'ayant aucun emploi qu'à passer une vie douce et innocente, s'étudient séparer les plaisirs des vices, et qui, pour jouir de leur loisir sans s'ennuyer, usent de tous les divertissements qui sont honnêtes, je ne laissois pas de poursuivre en mon dessein, et de profiter en la connoissance de la vérité, peut- être plus que si je n'eusse fait que lire des livres ou fréquenter des gens de lettres.

Toutefois ces neuf ans s'écoulèrent avant que j'eusse encore pris aucun parti touchant les difficultés qui ont coutume d'être disputées entre les doctes, ni commencé à chercher les fondements d'aucune philosophie plus certaine que la vulgaire. Et l'exemple de plusieurs excellents esprits, qui en ayant eu ci-devant le dessein me sembloient n'y avoir pas réussi, m'y faisoit imaginer tant de difficulté, que je n'eusse peut-être pas encore sitôt osé l'entreprendre, si je n'eusse vu que quelques uns faisoient déjà courre sic le bruit que j'en étois venu à bout. Je ne saurois pas dire sur quoi ils fondoient cette opinion; et si j'y ai contribué quelque chose par mes discours, ce doit avoir été en confessant plus ingénument ce que j'ignorois, que n'ont coutume de faire ceux qui ont un peu étudié, et peut-être aussi en faisant voir les raisons que j'avois de douter de beaucoup de choses que les autres estiment certaines, plutôt qu'en me vantant d'aucune doctrine. Mais ayant le coeur assez bon pour ne vouloir point qu'on me prît pour autre que je n'étois, je pensai qu'il falloit que je tachasse par tous moyens à me rendre digne de la réputation qu'on me donnoit; et il y a justement huit ans que ce désir me fit résoudre à m'éloigner de tous les lieux où je pouvois avoir des connoissances, et à me retirer ici, en un pays où la longue durée de la guerre a fait établir de tels ordres, que les armées qu'on y entretient ne semblent servir qu'à faire qu'on y jouisse des fruits de la paix avec d'autant plus de sûreté, et où, parmi la foule d'un grand peuple fort actif, et plus soigneux de ses propres affaires que curieux de celles d'autrui, sans manquer d'aucune des commodités qui sont dans les villes les plus fréquentées, j'ai pu vivre aussi solitaire et retiré que dans les déserts les plus écartés.

QUATRIEME PARTIE.

Je ne sais si je dois vous entretenir des premières méditations que j'y ai faites; car elles sont si métaphysiques et si peu communes, qu'elles ne seront peut-être pas au goût de tout le monde: et toutefois, afin qu'on puisse juger si les fondements que j'ai pris sont assez fermes, je me trouve en quelque façon contraint d'en parler. J'avois dès long-temps remarqué que pour les moeur il est besoin quelquefois de suivre des opinions qu'on sait être fort incertaines, tout de même que si elles étoient indubitables, ainsi qu'il a été dit ci-dessus: mais pource qu'alors je désirois vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensai qu'il falloit que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrois imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resteroit point après cela quelque chose en ma créance qui fut entièrement indubitable. Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu'il n'y avoit aucune chose qui fût telle qu'ils nous la font imaginer; et parcequ'il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de géométrie, et y font des paralogismes, jugeant que j'étois sujet a faillir autant qu'aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j'avois prises auparavant pour démonstrations; et enfin, considérant que toutes les mêmes pensées que nous avons étant éveillés nous peuvent aussi venir quand nous dormons, sans qu'il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étoient jamais entrées en l'esprit n'étoient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulois ainsi penser que tout étoit faux, il falloit nécessairement que moi qui le pensois fusse quelque chose; et remarquant que cette vérité, je pense, donc je suis, étoit si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étoient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchois. Puis, examinant avec attention ce que j'étois, et voyant que je pouvois feindre que je n'avois aucun corps, et qu'il n'y avoit aucun monde ni aucun lieu où je fusse; mais que je ne pouvois pas feindre pour cela que je n'étois point; et qu'au contraire de cela même que je pensois à douter de la vérité des autres choses, il suivoit très évidemment et très certainement que j'étois; au lieu que si j'eusse seulement cessé de penser, encore que tout le reste de ce que j'avois jamais imaginé eût été vrai, je n'avois aucune raison de croire que j'eusse été; je connus de là que j'étois une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle; en sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connoître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne lairroit sic pas d'être tout ce qu'elle est. Après cela je considérai en général ce qui est requis à une proposition pour être vraie et certaine; car puisque je venois d'en trouver une que je savois être telle, je pensai que je devois aussi savoir en quoi consiste cette certitude. Et ayant remarqué qu'il n'y a rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvois prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il y a seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.

Ensuite de quoi, faisant réflexion sur ce que je doutois, et que par conséquent mon être n'étoit pas tout parfait, car je voyois clairement que c'étoit une plus grande perfection de connoître que de douter, je m'avisai de chercher d'où j'avois appris à penser à quelque chose de plus parfait que je n'étois; et je conclus évidemment que ce devoit être de quelque nature qui fût en effet plus parfaite. Pour ce qui est des pensées que j'avois de plusieurs autres choses hors de moi, comme du ciel, de la terre, de la lumière, de la chaleur, et de mille autres, je n'étois point tant en peine de savoir d'où elles venoient, à cause que, ne remarquant rien en elles qui me semblât les rendre supérieures a moi, je pouvois croire que, si elles étoient vraies, c'étoient des dépendances de ma nature, en tant qu'elle avoit quelque perfection, et, si elles ne l'étoient pas, que je les tenois du néant, c'est-à-dire qu'elles étoient en moi pourceque j'avois du défaut. Mais ce ne pouvoit être le même de l'idée d'un être plus parfait que le mien: car, de la tenir du néant, c'étoit chose manifestement impossible; et pourcequ'il n'y a pas moins de répugnance que le plus parfait soit une suite et une dépendance du moins parfait, qu'il y en a que de rien procède quelque chose, je ne la pouvois tenir non plus de moi-même: de façon qu'il restoit qu'elle eût été mise en moi par une nature qui fut véritablement plus parfaite que je n'étois, et même qui eût en soi toutes les perfections dont je pouvois avoir quelque idée, c'est à dire, pour m'expliquer en un mot, qui fût Dieu. A quoi j'ajoutai que, puisque je connoissois quelques perfections que je n'avois point, je n'étois pas le seul être qui existât (j'userai, s'il vous plaît, ici librement des mots de l'école); mais qu'il falloit de nécessité qu'il y en eût quelque autre plus parfait, duquel je dépendisse, et duquel j'eusse acquis tout ce que j'avois: car, si j'eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j'eusse eu de moi-même tout ce peu que je participois de l'être parfait, j'eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connoissois me manquer, et ainsi être moi-même infini, éternel, immuable, tout connoissant, tout puissant, et enfin avoir toutes les perfections que je pouvois remarquer être en Dieu. Car, suivant les raisonnements que je viens de faire, pour connoître la nature de Dieu, autant que la mienne en étoit capable, je n'avois qu'à considérer, de toutes les choses dont je trouvois en moi quelque idée, si c'étoit perfection ou non de les posséder; et j'étois assuré qu'aucune de celles qui marquoient quelque imperfection n'étoit en lui, mais que toutes les autres y étoient: comme je voyois que le doute, l'inconstance, la tristesse, et choses semblables, n'y pouvoient être, vu que j'eusse été moi-même bien aise d'en être exempt. Puis, outre cela, j'avois des idées de plusieurs choses sensibles et corporelles; car, quoique je supposasse que je rêvois, et que tout ce que je voyois ou imaginois étoit faux, je ne pouvois nier toutefois que les idées n'en fussent véritablement en ma pensée. Mais pour ce que j'avois déjà connu en moi très clairement que la nature intelligente est distincte de la corporelle; considérant que toute composition témoigne de la dépendance, et que la dépendance est manifestement un défaut, je jugeois de là que ce ne pouvoit être une perfection en Dieu d'être composé de ces deux natures, et que par conséquent il ne l'étoit pas; mais que s'il y avoit quelques corps dans le monde, ou bien quelques intelligences ou autres natures qui ne fussent point toutes parfaites, leur être devoit dépendre de sa puissance, en telle sorte quelles ne pouvoient subsister sans lui un seul moment. Je voulus chercher, après cela, d'autres vérités, et M'étant proposé l'objet des géomètres, que je con¬cevais comme un corps continu, ou un espace infi¬niment étendu en longueur, largeur, et hauteur ou profondeur, divisible en diverses parties qui pou¬vaient avoir diverses figures et grandeurs, et être mues ou transposées en toutes sortes, car les géo¬mètres supposent tout cela en leur objet, je parcourus quelques-unes de leurs plus simples démonstrations. Et, ayant pris garde que cette grande certitude que tout le monde leur attribue n'est fondée que sur ce qu'on les conçoit évidemment, suivant la règle que j'ai tantôt dite, je pris garde aussi qu'il n'y avait rien du tout en elles qui m'assurât de l'existence de leur objet. Car, par exemple, je voyais bien que, suppo¬sant un triangle, il fallait que ses trois angles fussent égaux à deux droits ; mais je ne voyais rien pour cela qui m'assurât qu'il y eût au monde aucun triangle. Au lieu que, revenant à examiner l'idée que j'avais d'un Être parfait, je trouvais que l'existence y était comprise en même façon qu'il est compris en celle d'un triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits, ou en celle d'une sphère que toutes ses parties sont également distantes de son centre, ou même encore plus évidemment ; et que, par conséquent il est pour le moins aussi certain que Dieu, qui est cet Être parfait, est ou existe, qu'aucune démonstration de géométrie le saurait être. Mais ce qui fait qu'il y en a plusieurs qui se per¬suadent qu'il y a de la difficulté à le connaître, et même aussi à connzcitre ce que c'est que leur âme, c'est qu'ils n'élèvent jamais leur esprit au-delà des choses sensibles, et qu'ils sont tellement accoutumés à ne rien considérer qu'en l'imaginant, qui est une façon de penser particulière pour les choses matériel¬les, que tout ce qui n'est pas imaginable leur semble n'être pas intelligible. Ce qui est assez manifeste de ce que même les philosophes tiennent pour maxime, dans les écoles, qu'il n'y a rien dans l'entendement qui n'ait premièrement été dans le sens, où toutefois il est certain que les idées de Dieu et de l'âme n'ont jamais été. Et il me semble que ceux qui veulent user de leur imagination pour les comprendre font tout de même que si, pour oiiir les sons ou sentir les odeurs, ils se voulaient servir de leurs yeux ; sinon qu'il y a encore cette différence, que le sens de la vue ne nous assure pas moins de la vérité de ces objets que font ceux de l'odorat ou de l'ouïe ; au lieu que ni notre imagination, ni nos sens ne nous sauraient jamais assurer d'aucune chose, si notre entendement n'y intervient.

Enfin, s'il y a encore des hommes qui ne soient pas assez persuadés de l'existence de Dieu et de leur âme par les raisons que j'ai apportées, je veux bien qu'ils sachent que toutes les autres choses, dont ils se pensent peut-être plus assurés, comme d'avoir un corps, et qu'il y a des astres et une terre, et choses semblables, sont moins certaines. Car, encore qu'on ait une assurance morale de ces choses, qui est telle qu'il semble qu'à moins que d'être extravagant on n'en peut douter, toutefois aussi, à moins que d'être déraisonnable, lorsqu'il est question d'une certitude métaphysique, on ne peut nier que ce ne soit assez de sujet, pour n'en être pas entièrement assuré, que d'avoir pris garde qu'on peut en même façon s'imaginer, étant endormi, qu'on a un autre corps, et qu'on voit d'autres astres et une autre terre, sans qu'il en soit rien. Car d'où sait-on que les pensées qui viennent en songe sont plutôt fausses que les autres, vu que souvent elles ne sont pas moins vives et expresses ? Et que les meilleurs esprits y étudient tant qu'il leur plaira, je ne crois pas qu'ils puissent donner aucune raison qui soit suffisante pour ôter ce doute, s'ils ne présupposent l'existence de Dieu. Car, premièrement, cela même que j'ai tantôt pris pour une règle, à savoir, que les choses que nous conce¬vons très clairement et très distinctement sont toutes vraies, n'est as'suré qu'à cause que Dieu est ou existe, et qu'il est un être parfait, et que tout ce qui est en nous vient de lui. D'où il suit que nos idées ou notions, étant des choses réelles, et qui viennent de Dieu en tout ce en quoi elles sont claires et distinctes, ne peuvent en cela être que vraies. En sorte que, si nous en avons assez souvent qui contiennent de la fausseté, ce ne peut être que celles qui ont quelque chose de confus et obscur, à cause qu'en cela elles participent du néant, c'est-à-dire qu'elles ne sont en nous ainsi confuses qu'à cause que nous ne sommes pas tout parfaits. Et il est évident qu'il n'y a pas moins de répugnance que la fausseté ou l'imperfec¬tion procède de Dieu en tant que telle, qu'il y en a que la vérité ou la perfection procède du néant. Mais si nous ne savions point que tout ce qui est en nous de réel et de vrai vient d'un être parfait et infini, pour claires et distinctes que fussent nos idées, nous n'aurions aucune raison qui nous assurât qu'elles eussent la perfection d'être vraies. Or, après que la connaissance de Dieu et de l'âme nous a ainsi rendus certains de cette règle, il est bien aisé à connecitre que les rêveries que nous imaginons étant endormis ne doivent aucunement nous faire douter de la vérité des pensées que nous avons étant éveillés. Car, s'il arrivait même en dormant qu'on eût quelque idée fort distincte, comme, par exemple, qu'un géomètre inventât quelque nouvelle démons¬tration, son sommeil ne l'empêcherait pas d'être vraie. Et pour l'erreur la plus ordinaire de nos son¬ges, qui consiste en ce qu'ils nous représentent divers objets en même façon que font nos sens extérieurs, n'importe pas qu'elle nous donne occasion de nous défier de la vérité de telles idées, à cause qu'elles peuvent aussi nous tromper assez souvent sans que nous dormions ; comme lorsque ceux qui ont la jaunisse voient tout de couleur jaune, ou que les astres ou autres corps fort éloignés nous paraissent beau¬coup plus petits qu'ils ne sont. Car enfin, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous ne nous devons jamais laisser persuader qu'à l'évidence de notre raison. Et il est à remarquer que je dis de notre raison, et non point de notre imagination ni de nos sens. Comme, encore que nous voyions le soleil très clairement, nous ne devons pas juger pour cela qu'il ne soit que de la grandeur que nous le voyons ; et nous pouvons bien imaginer distinctement une tête de lion entée sur le corps d'une chèvre, sans qu'il faille conclure pour cela qu'il y ait au monde une Chimère ; car la. raison ne nous dicte point que ce que nous voyons ou imaginons ainsi soit véritable, mais elle nous dicte bien que toutes nos idées ou notions doivent avoir quelque fondement de vérité ; car il ne serait pas possible que Dieu, qui est tout parfait et tout véritable, les eût mises en nous sans cela. Et, pour ce que nos raisonnements ne sont jamais si évidents ni si entiers pendant le sommeil ue pendant la veille, bien que quelquefois nos ima¬ginations soient alors autant ou plus vives et expres¬ses, elle nous dicte aussi que nos pensées ne pouvant etre toutes vraies, à cause que nous ne sommes pas tout parfaits, ce qu'elles ont de vérité doit infaillible¬ment se rencontrer en celles que nous avons étant éveillés, plutôt qu'en nos songes.

CINQUIEME PARTIE

Je serais bien aise de poursuivre, et de faire voir ici toute la chaîne des autres vérités que j'ai déduites de ces premières. Mais, à cause que pour cet effet il serait maintenant besoin que je parlasse de plusieurs questions qui sont en controverse entre les doctes, avec lesquels je ne désire point me brouiller, je crois qu'il sera mieux que je m'en abstienne, et que je dise seulement en général quelles elles sont, afin de laisser juger aux plus sages s'il serait utile que le public en fût plus particulièrement informé. Je suis toujours demeuré ferme en la résolution que j'avais prise de ne supposer aucun autre principe que celui dont je viens de me servir pour démontrer l'existence de Dieu et de,l'âine, et de ne recevoir aucune chose pour vraie qui ne me semblât plus claire et plus certaine que n'avaient fait auparavant les démonstrations des géo¬mètres. Et néanmoins j'ose dire que non seulement j'ai trouvé moyen de me satisfaire en peu de temps touchant toutes les principales difficultés dont on a coutume de traiter en la philosophie, mais aussi que j'ai remarqué certaines lois que Dieu a tellement établies en la nature, et dont il a imprimé de telles notions en nos âmes, qu'après y avoir fait assez de réflexion nous ne saurions douter qu'elles ne soient exactement observées en tout ce qui est ou ce qui se fait dans le monde. Puis, en considérant la suite de ces lois, il me semble avoir découvert plusieurs vérités plus utiles et plus importantes que tout ce que j'avais appris auparavant ou même espéré d'apprendre.

Mais pour ce que j'ai tâché d'en expliquer les principales dans ni! traité que quelques considérations m'empêchent de publier, je ne le saurais mieux faire connaître qu'en disant ici sommairement ce qu'il con¬tient. J'ai eu dessein d'y comprendre tout ce que je pensais savoir, avant que de l'écrire, touchant la nature des choses matérielles. Mais, tout de même que les peintres, ne pouvant également bien représen¬ter dans un tableau plat toutes les diverses faces d'un corps solide, en choisissent une des principales, qu'ils mettent seule vers le jour, et, ombrageant les autres, ne les font paraître qu'autant qu'on les peut voir en la regardant ; ainsi, craignant de ne pouvoir mettre en mon discours tout ce que j'avais en la pensée, j'entrepris seulement d'y exposer bien amplement ce que je concevais de la lumière ; puis, à son occasion, d'y ajouter quelque chose du soleil et des étoiles fixes, à cause qu'elle en procède presque toute ; des cieux, à cause qu'ils la transmettent ; des planètes, des comètes et de la terre, à cause qu'elles la font réfléchir ; et en particulier de tous les corps qui sont sur la terre, à cause qu'ils sont ou colorés ou transparents ou lumineux ; et enfin de l'homme, à cause qu'il en est le spectateur. Même, pour ombrager un peu toutes ces choses, et pouvoir dire plus librement ce que j'en jugeais, sans être obligé de suivre ni de réfuter les opinions qui sont reçues entre les doctes, je me résolus de laisser tout ce monde ici à leurs disputes, et de parler seulement de ce qui arriverait dans un nouveau, si Dieu créait maintenant quelque part, dans les espaces imaginaires, assez de matière pour le composer, et qu'il agitât diversement et sans ordre les diverses parties de cette matière, en sorte qu'il en composât un chaos aussi confus que les poètes en puissent feindre, et que par après il ne fît autre chose que preter son concours ordinaire à la nature, et la laisser agir suivant les lois qu'il a établies. Ainsi, premièrement, je décrivis cette matière, et tâchai de la représenter telle qu'il n'y a rien au monde, ce me semble, de plus clair ni plus intelligible, excepté ce qui a tantôt été dit de Dieu et de l'âme ; car même je supposai expressément qu'il n'y avait en elle aucune de ces formes ou qualités dont on dispute dans les écoles, ni généralement aucune chose, dont la connaissance ne fût si naturelle à nos âmes, qu'on ne pût pas même feindre de l'ignorer. De plus, je fis voir quelles étaient les lois de la nature ; et, sans appuyer mes raisons sur aucun autre principe que sur les perfections infinies de Dieu, je tâchai à démontrer toutes celles dont on eût pu avoir quelque doute, et à faire voir qu'elles sont telles qu'encore que Dieu aurait créé plusieurs mondes, il n'y en saurait avoir aucun où elles manquassent d'être observées. Après cela je montrai comment la plus grande part de la matière de ce chaos devait, en suite de ces lois, se disposer et s'arranger d'une certaine façon qui la rendait semblable à nos cieux ; comment cependant quelques-unes de ses parties devaient composer une terre, et quelques-unes des planètes et des comètes, et quelques autres un soleil et des étoiles fixes. Et ici, m'étendant sur le sujet de la lumière, j'expliquai bien au long quelle était celle qui se devait trouver dans le soleil et les étoiles, et comment de là elle traversait en un instant les immenses espaces des cieux, et com¬ment elle se réfléchissait des planètes et des comètes vers la terre. J'y ajoutai aussi plusieurs choses tou¬chant la substance, la situation, les mouvements et toutes les diverses qualités de ces cieux et de ces astres ; en sorte que je pensais en dire assez pour faire connaître qu'il ne se remarque rien en ceux de ce monde, qui ne dût, ou du moins qui ne pût, paraître tout semblable en ceux du monde que je décrivais. De là je vins à parler particulièrement de la terre : comment, encore que j'eusse expressément supposé que Dieu n'avait mis aucune pesanteur en la matière dont elle était composée, toutes ses parties ne laissaient pas de tendre exactement vers son cen¬tre ; comment, y ayant de l'eau et de l'air sur sa superficie, la disposition des cieux et des astres, prin¬cipalement de la lune, y devait causer un flux et reflux qui fût semblable en toutes ses circonstances à celui qui se remarque dans nos mers ; et outre cela un certain cours, tant de l'eau que de l'air, du levant vers le couchant, tel qu'on le remarque aussi entre les tropiques'; comment les montagnes, les mers, les fontaines et les rivières pouvaient naturellement s'y former, et les métaux y venir dans les mines, et les plantes y croître dans les campagnes, et généralement tous les corps qu'on nomme mêlés ou composés s'y engendrer. Et entre autres choses, à cause qu'après les astres je ne connais rien au monde que le feu qui produise de la lumière, je m'étudiai à faire entendre bien clairement tout ce qui appartient à sa nature, comment il se fait, comment il se nourrit, comment il n'a quelquefois que de la chaleur sans lumière, et quelquefois que de la lumière sans chaleur ; comment il peut introduire diverses couleurs en divers corps, et diverses autres qualités ; comment il en fond quel¬ques-uns et en durcit d'autres ; comment il les peut consumer presque tous ou convertir en cendres ou en fumée ; et enfin comment de ces cendres, par la seule violence de son action, il forme du verre ; car cette transmutation de cendres en verre me semblant être aussi admirable qu'aucune autre qui se fasse en la nature, je pris particulièrement plaisir à la décrire.

Toutefois je ne voulais pas inférer de toutes ces choses que ce monde ait été créé en la façon que je proposais ; car il est bien plus vraisemblable que, dès le commencement, Dieu l'a rendu tel qu'il devait être. Mais il est certain, et c'est une opinion communément reçue entre les théologiens, que l'action par laquelle maintenant il le conserve et toute la même que celle par laquelle il l'a créé ; de façon qu'encore qu'il ne lui aurait point donné, au commencement, d'autre forme que celle du chaos, pourvu qu'ayant établi les lois de la nature il lui prêtât son concours pour agir ainsi qu'elle a coutume, on peut croire, sans faire tort au miracle de la création, que par cela seul toutes les choses qui sont purement matérielles auraient pu, avec le temps, s'y rendre telles que nous les voyons à présent. Et leur nature est bien plus aisée à conce¬voir lorsqu'on les voit naître peu à peu en cette sorte, que lorsqu'on ne les considère que toutes faites.

De la description des corps inanimés et des plantes je passai à celle des animaux, et particulièrement àcelle des hommes. Mais pour ce que je n'en avais pas encore assez de connaissance pour en parler du même style que du reste, c'est-à-dire en démontrant les effets par les causes, et faisant voir de quelles semen¬ces et en quelle façon la nature les doit produire, je me contentai de supposer que Dieu formât le corps d'un homme entièrement semblable à l'un des nôtres, tant en la figure extérieure de ses membres qu'en la conformation intérieure de ses organes, sans le com¬poser d'autre matière que de celle que j'avais décrite, et sans mettre en lui au commencement aucune âme raisonnable, ni aucune autre chose pour y servir d'âme végétante ou sensitive, sinon qu'il excitât en son coeur un de ces feux sans lumière que j'avais déjà expliqués, et que je ne concevais point d'autre nature que celui qui échauffe le foin lorsqu'on l'a refermé avant qu'il fût sec, ou qui fait bouillir les vins nouveaux lorsqu'on les laisse cuver sur la râpe. Car, examinant les fonctions qui pouvaient en suite de cela être dans ce corps, j'y trouvais exactement toutes celles qui peuvent être en nous sans que nous y pensions, ni par conséquent que notre âme, c'est¬à-dire cette partie distincte du corps dont il a été dit ci-dessus que la nature n'est que de penser, y contri¬bue, et qui sont toutes les mêmes en quoi on peut dire que les animaux sans raison nous ressemblent, sans que j'y en pusse pour cela trouver aucune de celles qui, étant dépendantes de la pensée, sont les seules qui nous appartiennent en tant qu'hommes, au lieu que je les y trouvais toutes par après, ayant supposé que Dieu créât une âme raisonnable, et qu'il la joignît à ce corps en certaine façon que je décrivais.

Mais afin qu'on puisse voir en quelle sorte j'y traitais cette matière, je veux mettre ici l'explication du mouvement du coeur et des artères, qui étant le premier et le plus général qu'on observe dans les animaux, on jugera facilement de lui ce qu'on doit penser de tous les autres. Et, afin qu'on ait moins de difficulté à entendre ce que j'en dirai, je voudrais que ceux qui ne sont point versés en l'anatomie pris¬sent la peine, avant que de lire ceci, de faire couper devant eux le coeur de quelque grand animal qui ait des poumons, car il est en tout assez semblable àcelui de l'homme, et qu'ils se fissent montrer les deux chambres ou concavités qui y sont. Premièrement celle qui est dans son côté droit, à laquelle répondent deux tuyaux fort larges, à savoir : la veine cave, qui est le principal réceptacle du sang, et comme le tronc de l'arbre dont toutes les autres veines du corps sont les branches ; et la veine artérieuse, qui a été ainsi mal nommée, pour ce que c'est en effet une artère, laquelle, prenant son origine du coeur, se divise, après en être sortie, en plusieurs branches qui vont se répandre partout dans les poumons. Puis celle qui est dans son côté gauche, à laquelle répondent en même façon deux tuyaux qui sont autant ou plus larges que les précédents, à savoir : l'artère veineuse, qui a été aussi mal nommée, à cause qu'elle n'est autre chose qu'une veine, laquelle vient des poumons, où elle est divisée en plusieurs branches entrelacées avec celles de la veine artérieuse ; et celles de ce conduit qu'on nomme le sifflet par où entre l'air de la respiration ; et la grande artère qui, sortant du coeur, envoie ses branches par tout le corps. Je vou¬drais aussi qu'on leur montrât soigneusement les onze petites peaux qui, comme autant de petites portes, ouvrent et ferment les quatre ouvertures qui sont en ces deux concavités, à savoir : trois à l'entrée de la veine cave, où elles sont tellement disposées qu'elles ne peuvent aucunement empêcher que le sang qu'elles contiennent ne coule dans la concavité droite du coeur, et toutefois empêchent exactement qu'il n'en puisse sortir ; trois à l'entrée de la veine artérieuse, qui, étant disposées tout au contraire, permettent bien au sang qui est dans cette concavité de passer dans les poumons, mais non pas à celui qui est dans les poumons d'y retourner ; et ainsi deux autres àl'entrée de l'artère veineuse, qui laissent couler le sang des poumons vers la concavité gauche du coeur, mais s'opposent à son retour ; et trois à l'entrée de la grande artère, qui lui permettent de sortir du coeur, mais l'empêchent d'y retourner. Et il n'est pas besoin de chercher d'autre raison du nombre de ces peaux, sinon que l'ouverture de l'artère veineuse étant en ovale, à cause du lieu où elle se rencontre, peut être commodément fermée avec deux, au lieu que les autres, étant rondes, le peuvent mieux être avec trois. De plus, je voudrais qu'on leur fît considérer que la grande artère et la veine artérieuse sont d'une com¬position beaucoup plus dure et plus ferme que ne sont l'artère veineuse et la veine cave ; et que ces deux dernières s'élargissent avant que d'entrer dans le coeur, et y font comme deux bourses, nommées les oreilles du coeur, qui sont composées d'une chair semblable à la sienne ; et qu'il y a toujours plus de chaleur dans le coeur qu'en un autre endroit du corps ; et enfin que cette chaleur est capable de faire que s'il entre quelque goutte de sang en ses conca¬vités, il s'enfle promptement et se dilate, ainsi que font généralement toutes les liqueurs lorsqu'on les laisse tomber goutte à goutte en quelque vaisseau qui est fort chaud.

Car, après cela, je n'ai besoin de dire autre chose pour expliquer le mouvement du coeur, sinon que lorsque ses concavités ne sont pas pleines de sang, il en coule nécessairement de la veine cave dans la y droite et de l'artère veineuse dans la gauche ; d'au¬tant que -ces deux vaisseaux en sont toujours pleins, et que leurs ouvertures, qui regardent vers le coeur, ne peuvent alors être bouchées ; mais que sitôt qu'il est entré ainsi deux gouttes de sang, une en chacune de ses concavités, ces gouttes, qui ne peuvent être que fort grosses, à cause que les ouvertures par où elles entrent sont fort larges, et les vaisseaux d'où elles viennent fort pleins de sang, se raréfient et se dilatent à cause de la chaleur qu'elles y trouvent ; au moyen de quoi, faisant enfler tout le coeur, elles poussent et ferment les cinq petites portes qui sont aux entrées des deux vaisseaux d'où elles viennent, empêchant ainsi qu'il ne descende davantage de sang dans le coeur, et, continuant à se raréfier de plus en plus, elles poussent et ouvrent les six autres petites portes qui sont aux entrées des deux autres vaisseaux par où elles sortent, faisant enfler par ce moyen toutes les branches de la veine artérieuse et de la grande artère, quasi au même instant que le coeur, lequel incontinent après se désenfle, comme font aussi ces artères à cause que le sang qui y est entré s'y refroidit ; et leurs six petites portes se referment, et les cinq de la veine cave et de l'artère veineuse se rouvrent, et donnent passage à deux autres gouttes de sang qui font derechef enfler le coeur et les artères, tout de même que les précédentes. Et pour ce que le sang, qui entre ainsi dans le coeur, passe par ces deux bourses qu'on nomme ses oreilles, de là vient que leur mouvement est contraire au sien, et qu'elles se désenflent lorsqu'il s'enfle. Au reste, afin que ceux qui ne connaissent pas la force des démonstrations mathématiques, et ne sont pas accoutumés à distin¬guer les vraies raisons des vraisemblables, ne se hasardent pas de nier ceci sans l'examiner, je les veux avertir que ce mouvement que je viens d'expliquer suit aussi nécessairement de la seule disposition des organes qu'on peut voir à l'oeil dans le coeur, et de la chaleur qu'on y peut sentir avec les doigts, et de la nature du sang qu'on peut connaître par expérience, que fait celui d'une horloge, de la force, de la situation et de la figure de ses contrepoids et de ses roues.

Mais si on demande comment le sang des veines ne s'épuise point, en coulant ainsi continuellement dans le coeur, et comment les artères n'en sont point trop remplies, puisque tout celui qui passe par le coeur s'y va rendre, je n'ai pas besoin d'y répondre autre chose que ce qui a déjà été.écrit par un médecin d'Angleterre, auquel il faut donner la louange d'avoir rompu la glace en cet endroit, et d'être le premier qui a enseigné qu'il y a plusieurs petits passages aux extrémités des artères, par où le sang qu'elles [81 reçoivent du coeur entre dans les petites branches des veines, d'où il va se rendre derechef vers le coeur ; en sorte que son cours n'est autre chose qu'une cir¬culation perpétuelle. Ce qu'il prouve fort bien par l'expérience ordinaire des chirurgiens, qui, ayant lié le bras médiocrement fort, au-dessus de l'endroit où ils ouvrent la veine, font que le sang en sort plus abondamment que s'ils ne l'avaient point lié. Et il arriverait tout le contraire s'ils le liaient au-dessous entre la main et l'ouverture, ou bien qu'ils le liassent très fort au-dessus. Car il est manifeste que le lien, médiocrement serré, pouvant empêcher que le sang qui est déjà dans le bras ne retourne vers le coeur par les veines, n'empêche pas pour cela qu'il n'y en vienne toujours de nouveau par les artères, à cause qu'elles sont situées au-dessous des veines, et que leurs peaux, étant plus dures, sont moins aisées àpresser, et aussi que le sang qui vient du coeur tend avec plus de force, à passer par elles vers la main qu'i'l ne fait à retourner de là vers le coeur par les veines ' Et puisque ce sang sort du bras par l'ouver¬ture qui est en l'une des veines, il doit nécessairement y avoir quelque passage au-dessous du lien, c'est-à¬dire vers les extrémités du bras, par où il y puisse venir des artères. Il prouve aussi fort bien ce qu'il dit du cours du sang, par certaines petites peaux qui sont tellement disposées en divers lieux le long des veines, qu'elles ne lui permettent point d'y passer du milieu du corps vers les extrémités, mais seuelment de retourner des extrémités vers le coeur ; et de plus, par l'expérience qui montre que tout celui qui est dans le corps en peut sortir en fort peu de temps par une seule artère lorsqu'elle est coupée, encore même qu'elle fût étroitement liée, fort proche du coeur, et coupée entre lui et le lien, en sorte qu'on n'eût aucun sujet d'imaginer que le sang qui en sortirait vînt d'ailleurs.

Mais il y a plusieurs autres choses qui témoignent que la vraie cause de ce mouvement du sang est celle que j'ai dite. Comme, premièrement, la différence qu'on remarque entre celui qui sort des veines et celui qui sort des artères ne peut procéder que de ce qu'étant raréfié et comme distillé en passant par le coeur, il est plus subtil et vif, et plus chaud inconti¬nent après qu'il en est sorti, c'est-à-dire étant dans les artères, qu'il n'est un peu devant que d'y entrer, c'est-à-dire étant dans les veines. Et si on y prend garde, on trouvera que cette différence ne paraît bien que vers le coeur et non point tant aux lieux qui en sont les plus éloignés. Puis la dureté des peaux, dont la veine artérieuse et la grande artère sont composées, montre assez que le sang bat contre elles avec plus de force que contre les veines. Et pourquoi la con¬cavité gauche du coeur et la grande artère seraient¬elles plus amples et plus larges que la concavité droite et la veine artérieuse, si ce n'était que le sang de l'artère veineuse, n'ayant été que dans les poumons depuis qu'il a passé par le coeur, est plus subtil et se raréfie plus fort et plus aisément, que celui qui vient immédiatement de la veine cave ? Et qu'est-ce que les médecins peuvent deviner en tâtant le pouls, s'ils ne savent que, selon que le sang change de nature, il peut être raréfié par la chaleur du coeur plus ou moins fort et plus ou moins vite qu'auparavant ? Et si on examine comment cette chaleur se communique aux autres membres, ne faut-il pas avouer que c'est par le moyen du sang qui, passant par le coeur, s'y réchauffe et se répand de là par tout le corps ? D'o' u vient que si on ôte le sang de quelque partie, on en ôte par le même moyen la chaleur ; et encore que le coeur fût aussi ardent qu'un fer embrasé, il ne suf¬firait pas pour réchauffer les pieds et les mains tant qu'il fait s'il n'y envoyait continuellement de nou¬veau sang. Puis aussi on connaît de là, que le vrai usage de la respiration est d'apporter assez d'air frais dans le poumon, pour faire que le sang qui y vient de la concavité droite du coeur, où il a été raréfié et comme changé en vapeurs, s'y épaississe et conver¬tisse en sang derechef, avant que de retomber dans la gauche, sans quoi il ne pourrait être propre à servir de nourriture au feu qui y est. Ce qui se confirme parce qu'on voit que les animaux qui n'ont point de poumons n'ont aussi qu'une seule concavité dans le coeur, et que les enfants, qui n'en peuvent user pen¬dant qu'ils sont renfermés au ventre de leurs mères, ont une ouverture par où il coule du sang de la veine cave en la concavité gauche du coeur, et un conduit par où il en vient de la veine artérieuse en la grande artère, sans passer par le poumon. Puis la coction, comment se ferait-elle en l'estomac, si le coeur n'y envoyait de la chaleur par les artères, et avec cela quelques-unes des plus coulantes-parties du sang qui aident à dissoudre les viandes qu'on y a mises ? Et l'action qui convertit le suc de ces viandes en sang n'est-elle pas aisée à connaître si on considère qu'il se distille en passant et repassant par le coeur peut¬être plus de cent ou deux cents fois en chaque jour I.? Et qu'a-t-on besoin d'autre chose pour expliquer la nutrition et la production des diverses humeurs qui sont dans le corps, sinon de dire que la force dont le sang en se raréfiant passe du coeur vers les extrémités des artères, fait que quelques-unes de ses parties s'ar¬rêtent entre celles des membres où elles se trouvent, et y prennent la place de quelques autres qu'elles en chassent, et que, selon la situation, ou la figure, ou la petitesse des portes qu'elles rencontrent, les unes se vont rendre en certains lieux plutôt que les autres, en même façon que chacun peut avoir vu divers cribles qui, étant diversement percés, servent à séparer divers grains les uns des autres ? Et enfin, ce qu'il y a de plus remarquable en tout ceci, c'est la génération des esprits animaux, qui sont comme un vent très subtil, ou plutôt comme une flamme très pure et très vive, qui, montant continuellement en grande abon¬dance du coeur dans le cerveau, se va rendre de là par les nerfs dans les muscles et donne le mouvement à tous les membres ; sans qu'il faille imaginer d'autre cause qui fasse que les parties du sang qui, étant les plus agitées et les plus pénétrantes, sont les plus propres à composer ces esprits, se vont rendre plutôt vers le cerveau que vers ailleurs, sinon que les artères qui les y portent sont celles qui viennent du coeur le plus en ligne droite de toutes, et que, selon les règles des mécaniques, qui sont les mêmes que celles de la nature, lorsque plusieurs choses tendent ensemble àse mouvoir vers un même côté où il n'y a pas assez de place pour toutes, ainsi que les parties du sang sortant de la concavité gauche du coeur tendent vers le cerveau, les plus faibles et moins agitées en doivent être détournées par les plus fortes qui, par ce moyen, s'y vont rendre seules.

J'avais expliqué assez particulièrement toutes ces choses dans le traité que j'avais eu ci-devant dessein de publier. Et ensuite j'y avais montré quelle doit être la fabrique des nerfs des muscles du corps humain, pour faire que les esprits animaux étant dedans aient la force de mouvoir ses membres, ainsi qu'on voit que les têtes, un peu après avoir été cou¬pées, se remuent encore et mordent la terre, nonobs¬tant qu'elles ne soient plus animées ; quels change¬ments se doivent faire dans le cerveau pour causer la veille, et le sommeil, et les songes ; comment la lumière, les sons, les odeurs, les goûts, la chaleur, et toutes les autres qualités des objets extérieurs y peuvent imprimer diverses idées par l'entremise des sens ; comment la faim, la soif, et les autres passions intérieures y peuvent aussi envoyer les leurs ; ce qui doit y être pris pour le sens commun où ces idées sont reçues ; pour la mémoire qui les conserve ; et pour la fantaisie qui les peut diversement changer et en composer de nouvelles, et, par même moyen, dis¬tribuant les esprits animaux dans les muscles, faire mouvoir les membres de ce corps en autant de diver¬ses façons, et autant à propos des objets qui se présentent à ses sens et des passions intérieures qui sont en lui, que les nôtres se puissent mouvoir sans que la volonté les conduise. Ce qui ne semblera nul¬lement étrange à ceux qui, sachant combien de divers automates, ou machines mouvantes, l'industrie des hommes peut faire, sans y employer que fort peu de pièces, à comparaison de la grande multitude des os, des muscles, des nerfs, des artères, des veines, et de toutes les autres parties qui sont dans le corps de chaque animal, considéreront ce corps comme une machine qui, ayant été faite des mains de Dieu, est incomparablement mieux ordonnée et a en soi des mouvements plus admirables qu'aucune de celles qui peuvent être inventées par les hommes. 01 Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu'elles ne seraient point pour cela de vrais hommes. Dont le premier est que jamais elles ne pourraient user de paroles ni d'autres signes en les composant, comme nous faisons pour déclarer aux autres nos pensées. Car on peut bien concevoir qu'une machine soit tellement faite qu'elle profère des paroles, et même qu'elle en profère quel¬ques-unes à propos des actions corporelles qui cau¬seront quelques changements en ses organes ; comme si on la touche en quelque endroit, qu'elle demande ce qu'on veut lui dire, si en un autre, qu'elle crie qu'on lui fait mal, et choses semblables ; mais non pas qu'elle les arrange diversement pour répondre au sens de tout ce qui se dira en sa présence, ainsi que les hommes les plus hébétés peuvent faire. Et le second est que, bien qu'elles fissent plusieurs choses aussi bien ou peut-être mieux qu'aucun de nous, elles manqueraient infailliblement en quelques autres, par lesquelles on découvrirait qu'elles n'agiraient pas par connaissance, mais seulement par la disposition de leurs organes. Car, au lieu que la raison est un ins¬trument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontres, ces organes ont besoin de quelque parti¬culière disposition pour chaque action particulière ; d'où vient qu'il est moralement impossible qu'il y en ait assez de divers en une machine, pour la faire agir en toutes les occurrences de la vie de même façon que notre raison nous fait agir. Or, par ces deux mêmes moyens, on peut aussi connaître la différence qui est entre les hommes et les bêtes. Car c'est une chose bien remarquable qu'il n'y a point d'hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés, qu'ils ne soient capables d'arranger ensem¬ble diverses paroles, et d'en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées ; et qu'au contraire il n'y a point d'autre animal, tant parfait et tant heureusement né qu'il puisse être, qui fasse le semblable. Cé qui n'arrive pas de ce qu'ils ont faute d'organes, car on voit que les pies et les perroquets peuvent proférer des paroles ainsi que nous, et tou¬tefois ne peuvent parler ainsi que nous, c'est-à-dire en témoignant qu'ils pensent ce qu'ils disent ; au lieu que les hommes qui, étant nés sourds et muets, sont privés des organes qui servent aux autres pour parler, autant ou plus que les bêtes, ont coutume d'inventer d'eux-mêmes quelques signes par lesquels ils se font entendre à ceux qui étant ordinairement avec eux ont loisir d'apprendre leur langue. Et ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu'elles n'en ont point du tout. Car on voit qu'il n'en faut que fort peu pour savoir parler ; et d'autant qu'on remarque de l'inégalité entre les animaux d'une même espèce aussi bien qu'entre les hommes, et que les uns sont plus aisés àdresser que les autres, il n'est pas croyable qu'un singe ou un perroquet qui serait des plus parfaits de son espèce n'égalât en cela un enfant des plus stupi¬des, ou du moins un enfant qui aurait le cerveau troublé, si leur âme n'était d'une nature toute dif¬férente de la nôtre. Et on ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels qui témoignent les passions, et peuvent être imités par des machines aussi bien que par des animaux ; ni penser, comme quelques anciens, que les bêtes parlent, bien que nous n'entendions pas leur langage. Car, s'il était vrai, puisqu'elles ont plusieurs organes qui se rapportent aux nôtres, elles pourraient aussi bien se faire enten¬dre à nous qu'à leurs semblables. C'est aussi une chose fort remarquable que, bien qu'il y ait plusieurs animaux qui témoignent plus d'industrie que nous en quelques-unes de leurs actions, on voit toutefois que les mêmes n'en témoignent pas du tout en beaucoup d'autres : de façon que ce qu'ils font mieux que nous ne prouve pas qu'ils ont de l'esprit, car à ce compte ils en auraient plus qu'aucun de nous, et feraient mieux en toute autre chose ; mais plutôt qu'ils n'en ont point, et que c'est la nature qui agit en eux selon la disposition de leurs organes : ainsi qu'on voit qu'une horloge, qui n'est composée que de roues et de ressorts, peut compter les heures et mesurer le temps plus justement que nous avec toute notre pru¬dence.

J'avais décrit, après cela, l'âme raisonnable, et fait voir qu'elle ne peut aucunement être tirée de la puis¬sance de la matière, ainsi que les autres choses dont j'avais parlé, mais qu'elle doit expressément être créée, et comment il ne suffit pas qu'elle soit logée dans le corps humain, ainsi qu'un pilote en son navire, sinon peut-être pour mouvoir ses membres, mais qu'il est besoin qu'elle soit jointe et unie plus étroitement avec lui, pour avoir outre cela des senti¬ments et des appétits semblables aux nôtres, et ainsi composer un vrai homme. Au reste, je me suis ici un peu étendu sur le sujet de l'âme à cause qu'il est des plus importants ; car, après l'erreur de ceux qui nient Dieu, laquelle je pense avoir ci-dessus assez réfutée, il n'y en a point qui éloigne plutôt les esprits faibles du droit chemin de la vertu que d'imaginer que l'âme des bêtes soit de même nature que la nôtre, et que par conséquent nous n'avons rien à craindre ni àespérer après cette vie, non plus que les mouches et les fourmis ; au lieu que, lorsqu'on sait combien elles diffèrent, on comprend beaucoup mieux les raisons qui prouvent que la nôtre est d'une nature entière¬ment indépendante du corps, et par conséquent qu'elle n'est point sujette à mourir avec lui ; puis, d'autant qu'on ne voit point d'autres causes qui la détruisent, on est porté naturellement à juger de là qu'elle est immortelle.

__SIXIEME PARTIE_

Or, il y a maintenant trois ans que j'étais parvenu à la fin du traité qui contient toutes ces choses, et que je commençais à le revoir afin de le mettre entre les mains d'un imprimeur, lorsque j'appris que des personnes à qui je défère, et dont l'autorité ne peut guère moins sur mes actions que ma propre raison sur mes pensées, avaient désapprouvé une opinion de physique publiée un peu auparavant par quelque autre, de laquelle je ne veux pas dire que je fusse, mais bien que je n'y avais rien remarqué, avant leur censure, que je passe imaginer être préjudiciable ni à la religion ni à l'Etat, ni, par conséquent, qui m'eût empêché de l'écrire si la raison me l'eût persuadé -, et que cela me fit craindre qu'il ne s'en trouvât tout de même quelqu'une entre les miennes en laquelle je me fusse mépris, nonobstant le grand soin que j'ai toujours eu de n'en point recevoir de nouvelles en ma créance dont je n'eusse des démonstrations très certaines, et de n'en point écrire qui pussent tourner au désavantage de personne. Ce qui a été suffisant pour m'obliger à changer la résolution que j'avais eue de les publier. Car, encore que les raisons pour lesquelles je l'avais, prise auparavant fussent très fortes, mon inclination, qui m'a toujours fait haïr le métier de faire des livres, m'en fit incontinent trouver assez d'autres pour m'en excuser. Et ces raisons de part et d'autre sont telles, que non seulement j'ai ici quelque intérêt, de les dire, mais peut-être aussi que le public en a de les savoir.

Je n'ai jamais fait beaucoup d'état de choses qui venaient de mon esprit ; et pendant que je n'ai recueuilli d'autres fruits de la méthode dont je me sers, sinon que je me suis satisfait touchant quelques difficultés qui appartiennent aux sciences spéculati¬ves, ou bien que j'ai tâché de régler mes moeurs par les raisons qu'elle m'enseignait, je n'ai point cru être obligé d'en rien écrire. Car, pour ce qui touche les moeurs, chacun abonde si fort en son sens, qu'il se pourrait trouver autant de réformateurs que de têtes, s'il était permis à d'autres qu'à ceux que Dieu a établis pour souverains sur ses peuples, ou bien aux¬quels il a donné assez de grâce et de zèle pour être prophètes, d'entreprendre d'y rien changer ; et bien que mes spéculations me plussent fort, j'ai cru que les autres en avaient aussi qui leur plaisaient peut-être davantage. Mais sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, com¬mençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusque où elles peuvent con¬duire et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer autant qu'il est en nous le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connais¬sances qui soient fort utiles à la vie, et qu'au lieu de cette philosophie spéculative qu'on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. Ce qui n'est pas seulement à désirer pour l'invention d'une infinité d'artifices qui feraient qu'on jouirait sans aucune peine des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s'y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie ; car même l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des orga¬nes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher. Il est vrai que celle qui est maintenant en usage contient peu de choses dont l'utilité soit si remarquable ; mais, sans que j'aie aucun dessein de la mépriser, je m'as¬sure qu'il n'y a personne, même de ceux qui en font profession, qui n'avoue que tout ce qu'on y sait n'est presque rien à comparaison de ce qui reste à y savoir ; et qu'on se pourrait exempter d'une infinité de mala¬dies tant du corps que de l'esprit, et même aussi peut-être de l'affaiblissement de la vieillesse, si on avait assez de connaissance de leurs causes et de tous les remèdes dont la nature nous a pourvus. Or, ayant dessein d'employer toute ma vie à la recherche d'une science si nécessaire, et ayant rencontré un chemin qui me semble tel qu'on doit infailliblement la trou¬ver en le suivant, si ce n'est qu'on en soit empêché ou par la brièveté de la vie ou par le défaut des expériences, je jugeais qu’il n’y avait point de meil¬leur remède contre ces deux empêchements que de communiquer fidèlement au public tout le peu que j'aurais trouvé, et de convier les bons esprits à tâcher de passer plus outre, en contribuant, chacun selon. son inclination et son pouvoir, aux expériences qu'il faudrait faire, et communiquant aussi au public tou¬tes les choses qu'ils apprendraient, afin que, les der¬niers commençant où les précédents auraient achevé, et ainsi joignant les vies et les travaux de plusieurs, nous allassions tous ensemble beaucoup plus loin que chacun en particulier ne saurait faire. Même je remarquais, touchant les expériences, qu'elles sont d'autant plus nécessaires qu'on est plus avancé en connaissance. Car, pour le commence¬ment, il vaut mieux ne se servir que de celles qui se présentent d'elles-mêmes à nos sens, et que nous ne saurions ignorer, pourvu que nous y fassions tant soit peu de réflexion, que d'en chercher de plus rares et étudiées ; dont la raison est que ces plus rares trompent souvent, lorsqu'on ne sait pas encore les causes les plus communes, et que les circonstances dont elles dépendent sont quasi toujours si parti¬culières et si petites, qu'il est très malaisé de les remarquer. Mais l'ordre que j'ai tenu en ceci a été tel. Premièrement, j'ai tâché de trouver en général les principes ou premières causes de tout ce qui est ou qui peut être dans le monde, sans rien considérer pour cet effet que Dieu seul qui l'a créé, ni les tirer d'ailleurs que de certaines semences de vérité qui sont naturellement en nos âmes. Après cela, j'ai examiné quels étaient les premiers et les plus ordinaires effets qu'on pouvait déduire de ces causes ; et il me semble que par là j'ai trouvé des cieux, des astres, une terre, et même sur la terre de l'eau, de l'air, du feu, des minéraux et quelques autres telles choses qui sont les plus communes de toutes et les plus simples, et par conséquent les plus aisées à connaître. Puis, lorsque j'ai voulu descendre à celles qui étaient plus parti¬culières, il s'en est tant présenté à moi de diverses, que je n'ai pas cru qu'il fût possible à l'esprit humain de distinguer les formes ou espèces de corps qui sont sur la terre d'une infinité d'autres qui pourraient y être si c'eût été le vouloir de Dieu de les y mettre, ni par conséquent de les rapporter à notre usage, si ce n'est qu'on vienne au-devant des causes par les effets, et qu'on se serve de plusieurs expériences parti¬culières. En suite de quoi, repassant mon esprit sur tous les objets qui s'étaient jamais présentés à mes sens, j'ose bien dire que je n'y ai remarqué aucune chose que je ne pusse assez commodément expliquer par les principes que j'avais trouvés. Mais il faut aussi que j'avoue que la puissance de la nature est si simple et si vaste, et que ces principes sont si simples et si généraux, que je ne remarque quasi plus aucun effet particulier que d'abord je ne connaisse qu'il peut en être déduit en plusieurs diverses façons, et que ma plus grande difficulté est d'ordinaire de trou¬ver en laquelle de ces façons il en dépend. Car à cela je ne sais point d'autre expédient que de chercher derechef quelques expériences, qui soient telles que leur événement ne soit pas le même si c'est en l'une de ces façons qu'on doit l'expliquer que si c'est en l'autre. Au reste, j'en suis maintenant là, que je vois, ce me semble, assez bien de quel biais on se doit prendre à faire la plupart de celles qui peuvent servir à cet effet : mais je vois aussi qu'elles sont telles, et en si grand nombre, que ni mes mains ni mon revenu, bien que j'en eusse mille fois plus que je n'en ai, ne sauraient suffire pour toutes ; en sorte que, selon que j'aurai désormais la commodité d'en faire plus ou moins, j'avancerai aussi plus ou moins en la con¬naissance de la nature. Ce que je me promettais de faire connaître par le traité que j'avais écrit, et d'y montrer si clairement l'utilité que le public en peut recevoir, que j'obligerais tous ceux qui désirent en général le bien des hommes, c'est-à-dire tous ceux qui sont en effet vertueux, et non point par faux semblant, ni seulement par opinion, tant à me com¬muniquer celles qu'ils ont déjà faites qu'à m'aider en la recherche de celles qui restent à faire.

Mais j'ai eu depuis ce temps-là d'autres raisons qui m'ont fait changer d'opinion, et penser que je devais véritablement continuer d'écrire toutes les cho¬ses que je jugerais de quelque importance à mesurer que j'en découvrirais la vérité, et y apporter le même soin que si je les voulais faire imprimer ; tant afin d'avoir d'autant plus d'occasion de les bien exami¬ner, comme sans doute on regarde toujours de plus près à ce qu'on croit devoir être vu par plusieurs qu'à ce qu'on ne fait que pour soi-même, et souvent les choses qui m'ont semblé vraies lorsque j'ai com¬mencé à les concevoir, m'ont paru fausses lorsque je les ai voulu mettre sur le papier ; qu'afin de ne perdre aucune occasion de profiter au public, si j'en suis capable, et que, si mes écrits valent quelque chose, ceux qui les auront après ma mort en puissent user ainsi qu'il sera le plus à propos ; mais que je ne devais aucunement consentir qu'ils fussent publiés pendant ma vie, afin que ni les oppositions et con¬troverses auxquelles ils seraient peut-être sujets, ni même la réputation telle quelle qu'ils me pourraient acquérir, ne me donnassent aucune occasion de per¬dre le temps que j'ai dessein d'employer à m'ins¬truire. Car, bien qu'il soit vrai que chaque homme est obligé de procurer, autant qu'il est en lui, le bien des autres, et que c'est proprement ne valoir rien que de n'être utile à personne, toutefois il est vrai aussi que nos soins se doivent étendre plus loin que le temps présent, et qu'il est bon d'omettre les choses qui apporteraient peut-être quelque profit à ceux qui vivent, lorsque c'est à dessein d'en faire d'autres qui en apportent davantage à nos neveux. Comme, en effet, je veux bien qu'on sache que ce que j'ai appris jusqu'ici n'est presque rien à comparaison de ce que j'ignore et que je ne désespère pas de pouvoir apprendre ; car c'est quasi le même de ceux qui découvrent peu à peu la vérité dans les sciences, que de ceux qui, commençant à devenir riches, ont moins de peine à faire de grandes acquisitions, qu'ils n'ont eu auparavant, étant plus pauvres, à en faire de beaucoup moindres. Ou bien on peut les comparer aux chefs d'armée, dont les forces ont coutume de croître à proportion de leurs victoires, et qui ont besoin de plus de conduite pour se maintenir après la perte d'une bataille, qu'ils n'ont, après l'avoir gagnée, à prendre des villes et des provinces. Car c'est véritablement donner des batailles, que de tâcher à vaincre toutes les difficultés et les erreurs qui nous empêchent de parvenir à la connaissance de la vérité, et c'est en perdre une que de recevoir quelque fausse opinion touchant une matière un peu générale et importante ; il faut après beaucoup plus d'adresse pour se remettre au même état qu'on était aupara¬vant, qu'il ne faut à faire de grands progrès lorsqu'on a déjà des principes qui sont assurés. Pour moi, si j'ai ci-devant trouvé quelques vérités dans les sciences (et j'espère que les choses qui sont contenues en ce volume feront juger que j'en ai trouvé quelques-unes), je puis dire que ce ne sont que des suites et des dépendances de cinq ou six principales difficultés que j'ai surmontées, et que je compte pour autant de batailles où j'ai eu l'heur de mon côté. Même je ne craindrai pas de dire que je pense n'avoir plus besoin d'en gagner que deux ou trois autres semblables pour venir entièrement à bout de mes desseins ; et que mon âge n'est point si avancé que, selon le cours ordinaire de la nature, je ne puisse encore avoir assez de loisir pour cet effet. Mais je crois être d'autant plus obligé à ménager le temps qui me reste, que j'ai plus d'espérance de le pouvoir bien employer ; et j'aurais sans doute plusieurs occasions de le perdre, si je publiais les fondements de ma physique. Car, encore qu'ils soient presque tous si évidents qu'il ne faut que les entendre pour les croire, et qu'il n'y en ait aucun dont je ne pense pouvoir donner des démonstrations, toutefois, à cause qu'il est impossible qu'ils soient accordants avec toutes les diverses opinions des autres hommes, je prévois que je serais souvent diverti par les oppositions qu'ils feraient naître.

On peut dire que ces oppositions seraient utiles, tant afin de me faire connaître mes fautes, qu'afin que, si j'avais quelque chose de bon les autres en eussent par ce moyen plus d'intelligence, et comme plusieurs peuvent plus voir qu'un homme seul, que commençant dès maintenant à s'en servir, ils m'ai¬dassent aussi de leurs inventions. Mais encore que je me reconnaisse extrêmement sujet à faillir, et que je ne me fie quasi jamais aux premières pensées qui me viennent, toutefois l'expérience que j'ai des objec¬tions qu'on me peut faire m'empêche d'en espérer aucun profit : car j'ai déjà souvent éprouvé les juge¬ments tant de ceux que j'ai tenus pour mes amis, que de quelques autres à qui je pensais être indifférent, et même aussi de quelques-uns dont je savais que la malignité et l'envie tâcheraient assez à découvrir ce que l'affection cacherait à mes amis ; mais il est rarement arrivé qu'on m'ait objecté quelque chose que je n'eusse point du tout prévue, si ce n'est qu'elle fût fort éloignée de mon sujet ; en sorte que je n'ai quasi jamais rencontré aucun censeur de mes opi¬nions, qui ne me semblât ou moins rigoureux, ou moins équitable que moi-même. Et je n'ai jamais remarqué non plus que par le moyen des disputes qui se pratiquent dans les écoles on ait découvert aucune vérité qu'on ignorât auparavant ; car pendant que chacun tâche de vaincre, on s'exerce bien plus à faire valoir la vraisemblance qu'à peser les raisons de part et d'autre ; et ceux qui ont été longtemps bons avocats ne sont pas pour cela, par après, meilleurs juges.

Pour l'utilité que les autres recevraient de la communication de mes pensées, elle ne pourrait aussi être fort grande ; d'autant que je ne les ai point encore conduites si loin qu'il ne soit besoin d'y ajouter beaucoup de choses avant que de les appliquer à l'usage. Et je pense pouvoir dire sans vanité que s'il y a quelqu'un qui en soit capable, ce doit être plutôt moi qu'aucun autre : non pas qu'il ne puisse y avoir au monde plusieurs esprits incomparablement meil¬leurs que le mien ; mais pour ce qu'on ne saurait si bien concevoir une chose et la rendre sienne, lorsqu'on l'apprend de quelque autre, que lorsqu'on l'invente soi-même. Ce qui est si véritable en cette matière, que bien que j'aie souvent expliqué quel¬ques-unes de mes opinions à des personnes de très bon esprit, et qui, pendant que je leur parlais, sem¬blaient les entendre fort distinctement, toutefois, lorsqu'ils les ont redites, j'ai remarqué qu'ils les ont changées presque toujours en telle sorte que je ne les pouvais plus avouer pour miennes. A l'occasion de quoi je suis bien aise de prier ici nos neveux de ne croire jamais que les choses qu'on leur dira viennent de moi lorsque je ne les aurais point moi-même divulguées. Et je ne m'étonne aucunement des extravagances qu'on attribue à tous ces anciens philosophes dont nous n'avons point les écrits, ni ne juge pas pour cela que leurs pensées aient été fort déraison¬nables, vu qu'ils étaient des meilleurs esprits de leur temps, mais seulement qu'on nous les a mal rappor¬tées. Comme on voit aussi que presque jamais il n'est arrivé qu'aucun de leurs sectateurs les ait surpassés et je m'assure que les plus passionnés de ceux qui suivent maintenant Aristote se croiraient heureux s'ils avaient autant de connaissance de la nature qu'il en a eu, encore même que ce fût à condition qu'ils n'en auraient jamais davantage. Ils sont comme le lierre, qui ne tend point à monter plus haut que les arbres qui le soutiennent, et même souvent qui redescend après qu'il est parvenu jusques à leur faîte ; car il me semble aussi que ceux-là redescendent, c'est-à-dire se rendent en quelque façon moins savants que s'ils s'abstenaient d'étudier, lesquels, non contents de savoir ce qui est intelligiblement expliqué dans leur auteur, veulent outre cela y trouver la solution de plusieurs difficultés dont il ne dit rien, et auxquelles il n'a peut-être jamais pensé. Toutefois, leur façon de philosopher est fort commode pour ceux qui n'ont que des esprits fort médiocres ; car l'obscurité des distinctions et des principes dont ils se servent est cause qu'ils peuvent parler de toutes choses aussi hardiment que s'ils les savaient, et soutenir tout ce qu'ils en disent contre les plus subtils et les plus habiles, sans qu'on ait moyen de les convaincre. En quoi ils me semblent pareils à un aveugle qui, pour se battre sans désavantage contre un qui voit, l'aurait fait venir dans le fond de quelque cave fort obscure ; et je puis dire que ceux-ci ont intérêt que je m'abs¬tienne de publier les principes de la philosophie dont je me sers ; car, étant très simples et très évidents, comme ils sont, je ferais quasi le même en les publiant que si j'ouvrais quelques fenêtres et faisais entrer du jour dans cette cave où ils sont descendus pour se battre. Mais même les meilleurs esprits n'ont pas occasion de souhaiter de les connaître : car, s'ils veulent savoir parler de toutes choses et acquérir la réputation d'être doctes, ils y parviendront plus aisé¬ment en se contentant de la vraisemblance, qui peut être trouvée sans grande peine en toutes sortes de matières, qu'en cherchant la vérité, qui ne se décou¬vre que peu à peu en quelques-unes, et qui, lorsqu'il est question de parler des autres, oblige à confesser franchement qu'on les ignore. Que s'ils préfèrent la connaissance de quelque peu de vérité à la vanité de paraître n'ignorer rien, comme sans doute elle est bien préférable, et qu'ils veuillent suivre un dessein semblable au mien, ils n'ont pas besoin pour cela que je leur dise rien davantage que ce que j'ai déjà dit en ce discours. Car s'ils sont capables de passer plus outre que je n'ai fait, ils le seront aussi, à plus forte raison, de trouver d'eux-mêmes tout ce que je pense avoir trouvé. D'autant que, n'ayant jamais rien examiné que par ordre, il est certain que ce qui me reste encore à découvrir est de soi plus difficile et plus caché que ce que j'ai pu ci-devant rencontrer ; et ils auraient bien moins de plaisir à l'apprendre de moi que d'eux-mêmes ; outre que l'habitude qu'ils acquerront, en cherchant premièrement des choses faciles, et passant peu à peu par degrés à d'autres plus difficiles, leur servira plus que toutes mes instructions ne sauraient faire. Comme, pour moi, je me persuade que si on m'eût enseigné dès ma jeunesse toutes les vérités dont j'ai cherché depuis les démons¬trations, et que je n'eusse eu aucune peine à les apprendre, je n'en aurais peut-être jamais su aucunes autres, et du moins que jamais je n'aurais acquis l'habitude et la facilité, que je pense avoir, d'en trouver toujours de nouvelles à mesure que je m'ap¬plique à les chercher. Et en un mot, s'il y a au monde quelque ouvrage qui ne puisse être si bien achevé par aucun autre que par le même qui l'a commencé, c'est celui auquel je travaille.

Il est vrai que, pour ce qui est des expériences qui peuvent y servir, un homme seul ne saurait suffire à les faire toutes ; mais il n'y saurait aussi employer utilement d'autres mains que les siennes, sinon celles des artisans, ou telles gens qu'il pourrait payer, et à qui l'espérance du gain, qui est un moyen très effi¬cace, ferait faire exactement toutes les choses qu'il leur prescrirait. Car, pour les volontaires, qui, par curiosité ou désir d'apprendre s'offriraient peut-être de lui aider, outre qu'ils ont pour l'ordinaire plus de promesses que d'effet, et qu'ils ne font que de belles propositions dont aucune jamais ne réussit, ils voudraient infailliblement être payés par l'explication de quelques difficultés, ou du moins par des compli¬ments et des entretiens inutiles, qui ne lui sauraient coûter si peu de son temps qu'il n'y perdit. Et pour les expériences que les autres ont déjà faites, quand bien même ils les lui voudraient communiquer, ce que ceux qui les nomment des secrets ne feraient jamais, elles sont pour la plupart composées de tant de circonstances ou d'ingrédients superflus, qu'il lui serait très malaisé d'en déchiffrer la vérité ; outre qu'il les trouverait presque toutes si mal expliquées, ou même si fausses, à cause que ceux qui les ont faites se sont efforcés de les faire paraître conformes à leurs principes, que, s'il y en avait quelques-unes qui lui servissent, elles ne pourraient derechef valoir le temps qu'il faudrait employer à les choisir. De façon que, s'il y avait au monde quelqu'un qu'on sût assurément être capable de trouver les plus grandes choses et les plus utiles au public qui puissent être, et que, pour cette cause, les autres hommes s'efforçassent par tous moyens de l'aider à venir à bout de ses desseins, je ne vois pas qu'ils pussent autre chose pour lui, sinon fournir aux frais des expériences dont il aurait besoin, et du reste empêcher que son loisir ne lui fût ôté par l'importunité de personne. Mais, outre que je ne présume pas tant de moi-même que de vouloir rien promettre d'extraordinaire, ni ne me repais point de pensées si vaines que de m'imaginer que le public se doive beaucoup intéresser en mes desseins, je n'ai pas aussi l'âme si basse que je voulusse accepter de qui que ce fût aucune faveur qu'on pût croire que je n'aurais pas méritée. Toutes ces considérations jointes ensemble furent cause, il y a trois ans, que je ne voulus point divul¬guer le traité que j'avais entre les mains, et même que je pris résolution de n'en faire voir aucun autre pendant ma vie qui fût si général, ni duquel on pût entendre les fondements de ma physique. Mais il y a eu depuis derechef deux autres raisons qui m'ont obligé à mettre ici quelques essais particuliers, et à rendre au public quelque compte de mes actions et de mes desseins. La première est que si j'y manquais, plusieurs, qui ont su l'intention que j'avais eue ci-devant de faire imprimer quelques écrits, pourraient s'imaginer que les causes pour lesquelles je m'en abstiens seraient plus à mon désavantage qu'elles ne sont. Car bien que je n'aime pas la gloire par excès, ou même si je l'ose le dire, que je la haïsse en tant que je la juge contraire au repos, lequel j'estime sur toutes choses, toutefois aussi je n'ai jamais tâché de cacher mes actions comme des crimes, ni n'ai usé de beaucoup de précautions pour être inconnu, tant à cause que j'eusse cru me faire tort qu'à cause que cela m'aurait donné quelque espèce d'inquiétude qui eût derechef été contraire au parfait repos d'esprit que je cherche. Et pour ce que, m'étant toujours ainsi tenu indifférent entre le soin d'être connu ou de ne pas l'être, je n'ai pu empêcher que je n'acquisse quelque sorte de réputation, j'ai pensé que je devais faire mon mieux pour m'exempter au moins de l'avoir mauvaise. L'autre raison qui m'a obligé à écrire ceci est que, voyant tous les jours de plus en plus le retardement que souffre le dessein que j'ai de m'ins¬truire, à cause d'une infinité d'expériences dont j'ai besoin, et qu'il est impossible que je fasse sans l'aide d'autrui, bien que je ne me flatte pas tant que d'espérer que le public prenne grande part en mes intérêts, toutefois je ne veux pas aussi me défaillir tant à moi-même, que de donner sujet à ceux qui me survivront de me reprocher quelque jour que j'eusse pu leur laisser plusieurs choses beaucoup meilleures que je n'aurai fait, si je n'eusse point trop négligé de leur faire entendre en quoi ils pouvaient contribuer à mes desseins.

Et j'ai pensé qu'il m'était aisé de choisir quelques matières qui, sans être sujettes à beaucoup de con¬troverses, ni m'obliger à déclarer davantage de mes principes que je ne désire, ne laisseraient pas de faire voir assez clairement ce que je puis ou ne puis pas dans les sciences. En quoi je ne saurais dire si j'ai réussi ; et je ne veux point prévenir les jugements de personne en parlant moi-même de mes écrits ; mais je serai bien aise qu'on les examine ; et, afin qu'on en ait d'autant plus d'occasion, je supplie tous ceux qui auront quelques objections à y faire, de prendre la peine de les envoyer à mon libraire, par lequel en étant averti, je tâcherai d'y joindre ma réponse en même temps ; et par ce moyen les lecteurs, voyant ensemble l'un et l'autre, jugeront d'autant plus aisément de la vérité. Car je ne promets pas d'y faire jamais de longues réponses, mais seulement d'avouer mes fautes fort franchement, si je les connais ; ou bien, si je ne les puis apercevoir, de dire simplement ce que je croirai être requis pour la défense des choses que j'ai écrites, sans y ajouter l'explication d'aucune nouvelle matière, afin de ne me pas engager sans fin de l'une en l'autre.

Que si quelques-unes de celles dont j'ai parlé, au commencement de la Dioptrique et des Météores cho¬quent d'abord, à cause que je les nomme des sup¬positions, qu'on ait la patience de lire le tout avec attention, et que je ne semble pas avoir envie de les prouver, et j'espère qu'on s'en trouvera satisfait. Car il me semble que les raisons s'y entresuivent en telle sorte que, comme les dernières sont démontrées par les premières qui sont leurs causes, ces premières le sont réciproquement par les dernières qui sont leurs effets. Et on ne doit pas imaginer que je commette en ceci la faute que les logiciens nomment un cercle ; car l'expérience rendant la plupart de ces effets très certains, les causes dont je les déduis ne servent pas tant à les prouver qu'à les expliquer ; mais tout au contraire ce sont elles qui sont prouvées par eux. Et je ne les ai nommées des suppositions qu'afin qu'on sache que je pense les pouvoir déduire de ces pre¬mières vérités que j'ai ci-dessus expliquées, mais que j'ai voulu expressément ne le pas faire, pour empê¬cher que certains esprits, qui s'imaginent qu'ils savent en un jour tout ce qu'un autre a pensé en vingt années, sitôt qu'il leur en a seulement dit deux ou trois mots, et qui sont d'autant plus sujets à faillir et moins capables de la vérité qu'ils sont plus péné¬trants et plus vifs, ne puissent de là prendre occasion de bâtir quelque philosophie extravagante sur ce qu'ils croiront être mes principes, et qu'on m'en attribue la faute. Car pour les opinions qui sont toutes miennes, je ne les excuse point comme nouvelles, d'autant que, si on en considère bien les rai¬sons, je m'assure qu'on les trouvera si simples et si conformes au sens commun, qu'elles sembleront moins extraordinaires et moins étranges qu'aucunes autres qu'on puisse avoir sur mêmes sujets. Et je ne me vante point aussi d'être le premier inventeur d'au¬cunes, mais bien que je ne les ai jamais reçues ni pour ce qu'elles avaient été dites par d'autres, ni pour ce qu'elles ne l'avaient point été, mais seulement pour ce que la raison me les a persuadées. 1 Que si les artisans ne peuvent sitôt exécuter l'in¬vention qui est expliquée en la Dioptrique, je ne crois pas qu'on puisse dire pour cela qu'elle soit mauvaise ; car, d'autant qu'il faut de l'adresse et de l'habitude pour faire et pour ajuster les machines que j'ai décri¬tes, sans qu'il y manque aucune circonstance, je ne m'étonnerais pas moins s'ils rencontraient du premier coup, que si quelqu'un pouvait apprendre en un jour à jouer du luth excellemment, par cela seul qu'on lui aurait donné de la tablature qui serait bonne. Et si j'écris en français, qui est la langue de mon pays plutôt qu'en latin, qui est celle de mes précepteurs: c'est à cause que j'espère que ceux qui ne se servent que de leur raison naturelle toute pure jugeront mieux de mes opinions que ceux qui ne croient qu'aux livres anciens. Et pour ceux qui joignent le bon sens avec l'étude, lesquels seuls je souhaite pour mes juges, ils ne seront point, je m'assure, si partiaux pour le latin, qu'ils refusent d'entendre mes raisons pour ce que je les explique en langue vulgaire. 21 Au reste, je ne veux point parler ici en particulier des progrès que j'ai espérance de faire à l'avenir dans les sciences, ni m'engager envers le public d'aucune promesse que je ne sois pas assuré d'accomplir ; mais je dirai seulement que j'ai résolu de n'employer le temps qui me reste à vivre à autre chose qu'à tâcher d'acquérir quelque connaissance de la nature, qui soit telle qu'on en puisse tirer des règles pour la médecine, plus assurées que celles qu'on a eues jusques à pré¬sent ; et que mon inclination m'éloigne si fort de toute sorte d'autres desseins, principalement de ceux qui ne sauraient être utiles aux uns qu'en nuisant aux autres, que si quelques occasions me contraignaient de m'y employer, je ne crois point que je fusse capa¬ble d'y réussir. De quoi je fais ici une déclaration que je sais bien ne pouvoir servir à me rendre con¬sidérable dans le monde, mais aussi n'ai-je aucune¬ment envie de l'être ; et je me tiendrai toujours plus obligé à ceux par la faveur desquels je jouirai sans empêchement de mon loisir, que je ne serais à ceux qui m'offriraient les plus honorables emplois de la terre.

RETOUR AU DEBUT DE CETTE RUBRIQUE <--

RETOUR AU DEBUT DE CE TEXTE <--

RETOUR A L'ACCUEIL <--

8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888