INDIENS VOLANTS AZTEQUES

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vendredi 4 avril 2008

LES VOLADORES

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***2011, ANNÉE DU MEXIQUE EN FRANCE***

  • UNION EUROPEENNE*EUROPÄISCHE UNION*EUROPEAN UNION*UNION EUROPEA...* "POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS". *DEVISE :"IN VARIETATE CONCORDIA "(LATIN: UNIE DANS LA DIVERSITÉ).*UNIE DANS LA DIVERSITÉ: L'UNION EUROPÉENNE (UE) SE COMPOSE DE 27 PAYS EUROPÉENS QUI PARTAGENT LES MÊMES VALEURS DÉMOCRATIQUES ET SE SONT ENGAGÉS À TRAVAILLER ENSEMBLE POUR LA PAIX ET LA PROSPÉRITÉ. IL NE S'AGIT PAS D'UN ETAT DESTINÉ À SE SUBSTITUER AUX ETATS EXISTANTS. EN FAIT, C'EST UNE ORGANISATION UNIQUE EN SON GENRE! L'ACTUALITÉ!

FRIDAY, APRIL 17, 2009

***Au cours de sa visite d’Etat au Mexique, le président Nicolas Sarkozy a annoncé la décision de célébrer 2011 comme l’année du Mexique en France.

Lors d’un discours prononcé pendant le dîner offert en l’honneur de son homologue français, le président Felipe Calderón a exprimé son consentement quant à cette annonce et a indiqué qu’il voit là une excellente opportunité pour approfondir la connaissance du Mexique en France.

Pour sa part, le président Nicolas Sarkozy a souligné que la décision de son gouvernement de dédier l’année 2011 au Mexique est la preuve que les deux nations ont décidé de renforcer leurs liens dans tous les domaines.

Pour le Mexique, il s’agit d’un rendez-vous avec peu de précédents dans l’histoire des relations bilatérales franco-mexicaines. Plusieurs activités seront organisées, lesquelles seront l’occasion de dévoiler au peuple français la richesse de la culture mexicaine et les changements qui ont permis au Mexique de devenir une nation moderne.

FLYING MEN'S ENGLISH TEXT AT THE END OF THIS SECTION - VERSION ESPAÑOLA DEL TEXTO " LOS VOLADORES " AL FINAL DE ESTA SECCION. TOUTES LES PHOTOS DES VOLADORES DE CE SITE, A EXCEPTION DE DEUX PHOTOs D'ARCHIVES, SONT PRISES EN FRANCE LORS DES PRÉSENTATIONS DE LA TROUPE DEPUIS DIX ANS DANS DIFFÉRENTES VILLES BALNÉAIRES OU SUR LES FOIRES NATIONALES ANNUELLES COMME ANIMATION PRINCIPALE.( voir à ce sujet les rubriques Animations Foires, Galeries marchandes, et Villes de vacances ) ( Photos de Marc Lesnay - Catherine Guerrier - Foire Des Minées à Challans - Jorge Baltazar - Constantino et Orlando Hernandez). TEXTES DE MARC LESNAY

Vous pouvez voir ces vidéos ici en cliquant sur le signe "play". Mais cette lecture est en qualité inférieure par défaut. Si vous désirez visualiser ces clips en qualité supérieure, recliquez sur l'écran du vidéo et vous serez redirigés ver YOU TUBE où vous pourrez choisir l'option en bas à droite de l'écran du clip en anglais "watch in hight quality".

CÉRÉMONIE DES HOMMES VOLANTS OU "VOLADORES" ( PREMIERE PARTIE )

CÉRÉMONIE DES HOMMES VOLANTS OU "VOLADORES" ( DEUXIEME PARTIE )

Le public est étonné et admiratif lorsqu’il assiste à cet acte de procréation entre le soleil et la terre, provoqué par l’homme devenu le temps de la cérémonie le catalyseur de la fécondation.

Les Hommes Volants de Cuetzalan sont la mémoire de 800 ans d’histoire aztèque.

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CÉRÉMONIE DES HOMMES VOLANTS OU "VOLADORES" EN COSTUMES PRÉCOLOMBIENS

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L’arbre est le phallus qui pénètre la terre. L’homme qui danse à son sommet envoi ses vibrations dans le sein même de la Terre. Les rayons du Soleil apparaissent alors pour féconder les graines de maïs intégrées à l'humidité de la Mère Terre et obtenir ainsi des récoltes abondantes.

Comme dans nos provinces européennes, comme nous, donc, ils luttent pour la préservation de leur identité. Ce rite n’est pas du folklore mais bien une démonstration de fusion entre l’être humain et les éléments de la nature : le Ciel, la Mère Terre, le Soleil, l’Eau, le Vent, et la vie même de l’Homme Volant, qu'il remet entre les mains des Dieux durant toute la cérémonie.

Seul ce groupe de Cuetzalan, interprète ce rite dans toute sa symbolique. Et c’est après 17 ans de recherches que j’ai pu trouver le véritable sens de cette cérémonie et lui donner toute son importance pour le monde moderne... c’est ce qui en fait un succès immense auprès du public.

Quand les espagnols arrivent en 1519 à la conquête du Mexique, ils découvrent sur leur chemin en provenance de Cuba, de nombreuses civilisations autochtones très développées. Leurs lois sont souvent précises et bien établies. Leurs religions sont incontournables. Et pourtant, les espagnols les qualifient de barbares et détruisent sites, constructions, documents au nom de la reine pour ce qui est des richesses matérielles et au nom de la foi chrétienne pour le religieux.

Transformés en esclaves, les indiens doivent bâtir les églises, couvents, palais et haciendas. Ils deviennent une main d’œuvre gratuite dans les champs de cane à sucre. Forcés à la pointe de l’épée à changer leurs croyances et à se christianiser, ils mélangent leurs concepts religieux à celui des moines pour survivre. C’est ainsi que l’on retrouve aujourd’hui encore de nombreux rites religieux en l’honneur de nombreux saints catholiques. Ils cachent bien sûr ainsi les croyances en leurs dieux ancestraux qui, chacun à leur place, apportent les bienfaits nécessaires au meilleur déroulement de la vie quotidienne. Chaque saint a une ou plusieurs tâches à accomplir, par exemple faire pleuvoir, porter chance ou guérir.

Mais grâce à la fierté et valeur de chacun, au cours des siècles, les traditions d’hier ont pu survivre et retrouver certains aspects de leurs origines. Plus d’inquisition, plus de mise à mort pour hérésie, les hommes sont libres de perpétrer leur passé et la cérémonie des Hommes Volants en est un exemple des plus marquant. Cette cérémonie se déroule dans les états de Veracruz, Hidalgo, Tlaxcala et Puebla.

Pour son image impressionnante, elle la cérémonie " Danse du Volador " c'est toutefois vulgarisée au Mexique, et notamment depuis Papantla dans l’état de Veracruz qui la fit connaître aux touristes en la présentant à Mexico devant le musée d’anthropologie ou dans les centres touristiques. pour se faciliter la vie, ils ont même obtenu de PEMEX, la compagnie du pétrole mexicain, des tuyaux pour oléoduc, qui soudés entre eux forment le mât de 34 m de hauteur, en acier !!! Bien sûr, la tradition se perd au profit du spectacle. Plus d'arbre fils de la nature, plus de phalus fécondant la Terre, mais seulement un spectacle financier sans âme pour contenter le promeneur citadin, national ou international... Mais dans des régions plus reculées, dans des villages moins atteints par le tourisme, certains hommes défendent encore le passé de leurs parents. C’est le cas de cette école de la région de Cuetzalan, dans l’état de Puebla.

Petit village, développé au flanc d’une montagne, souvent recouvert de brouillard, formé par les nuages bas qui sont nombreux dans la zone, Cuetzalan est encore le centre de vie de toute cette région de café de la sierra nahuatl. Les Nahuatls sont descendants des aztèques. Ils parlent le nahuatl, la langue des aztèques. Leurs costumes et habitats sont encore traditionnels. Cuetzalan, en Nahuatl signifie Terre du Quetzal cet oiseau tropical à plumage multicolore dont la longue queue verte et soyeuse à permis la fabrication des grands panaches des empereurs aztèques.

... C’est le 4 Octobre et les 8 et 12 décembre de chaque année que se réalise à Cuetzalan la cérémonie des HOMMES VOLANTS, appelée Cuatatini ou Tlatini, qui se traduit du nahuatl à l'espagnol par "AGUILAS EN DECENSO" soit "LA DESCENTE DES AIGLES". Ceci nous rappelle l’importance de l’aigle dans la culture aztèque. Cet aigle posé sur un cactus avec un serpent dans son bec, qui est le symbole du Mexique. Serait il le messager direct du dieu Soleil ?

En fait, lors de cette cérémonie, vous pouvez voir la descente de quatre Hommes Volants attachés à une corde, la tête vers le sol, et qui tournent autour d’un mât de 34 m de hauteur, la corde s’allongeant en se déroulant peu à peu à chaque révolution, pour rejoindre le sol depuis sa plus haute partie. Un cinquième danseur, le Caporal, aura au préalable dansé sur le haut du mât en jouant en même temps la musique traditionnelle sur un petit tambour et une flûte de roseau, symbole du temps qui passe.

Que peut bien signifier tout cela ?

C’est en fait un rituel en l’honneur du Disque Solaire, pour les Aztèques, Dieu de notre Système, au sein du cosmos.

Le calendrier aztèque, grosse pierre de plus de 3,50 m de diamètre, découvert dans la ville de Tenochtitlan, ( MEXICO) à l’arrivée des espagnols, nous décrit l’importance du soleil dans cette culture, guerrière certes, mais aussi pleine d’art, de musique, philosophie et de véritables poésie.

La cérémonie des Aigles en descente, était en fait réalisée à la fin des cycles de 52 ans qui marquaient le début d’une nouvelle période de vie chez les Aztèques. Ces cycles de 52 ans réunis à leur tour en quatre périodes de 13 années, étaient le motif d’un renouveau et l’on allait même jusqu'à reconstruire de nouvelles pyramides sur celles déjà existantes. Ceci symbolisait bien sûr le développement du savoir, l’évolution de la vie et au même titre que le développement des dimensions des édifices, la croissance de l’importance des sociétés de l’époque. Aujourd’hui cette cérémonie se pratique en fait chaque fois que l’on termine ou commence quelque chose de nouveau : la fin de l’année par exemple. Lorsque l’on connaît la vraie raison de ce rite, on peut comprendre pourquoi il peut paraître choquant de le voir se perpétrer autour d’un mât en acier. En effet, la cérémonie commence en groupe, avec une grande partie du village qui accompagne les Hommes Volants dans la forêt pour choisir l’arbre qui sera abattu le lendemain...

...Il faut un arbre d’au moins 40 m de hauteur pour conserver, après sa mise en terre, au moins 34 mètres. En effet 3 plus 4 est égal à 7, ce qui est aujourd’hui, le nombre de jours d’une semaine et bien d'autres symboles encore. Une fois l’arbre choisit officiellement, plusieurs centaines de personnes viendront au rendez-vous du lendemain pour assister à sa coupe et transporter ses 40 m et 2 tonnes à la main, accrochés a des cordages servant de soutient, par les chemins de montagne vers le centre du village, devant l’église. Chacun des cinq danseurs, aura au préalable tourné sept fois autour de l’arbre en musique, lui assenant sept coups de hache chacun avant de l'abattre. Il sera nettoyé de toutes ses branches pour ne conserver que le tronc. Cet arbre a pour nom nahuatl : PAPALOCUITLO.

Transporté sur la place du village, on y fixera des traverses de bois qui serviront d’appui pour monter au sommet une fois celui-ci érigé verticalement dans un trou d’environ 3 à 4 m de profondeur. Ces traverses représentent avec le tronc les vertèbres du squelette humain.

Bien sûr, on y installera également la plate-forme et les cordages pour préparer le vol.

Avant de redresser le tronc on aura pris soin de lancer dans le trou qui lui servira de support, des offrandes à Mère Nature, dont de l'eau de vie, des chilés anchos, une sorte de piments mexicains, du copal, un encens millénaire et un pauvre dindon noir vivant. Il faut en effet se faire pardonner de Mère Nature le fait de lui avoir enlevé un de ses fils: cet arbre gigantesque de la forêt.

Les cinq Hommes Volants, habillés de costumes rouge, vert, blanc et jaune, monteront au sommet des 34 m après avoir interprété une cérémonie en musique à ses pieds. Une fois installés au quatre points de la plate-forme, le cinquième debout sur la cime de l’arbre, interprétera comme cérémonie, une danse en musique, en l’honneur des quatre points cardinaux, divisée en quatre parties distinctes. La première phase appellera les esprits du ciel. Elle sera exécutée allongé sur le haut de l'arbre en équilibre à l'horizontale, en direction des éléments masculins du Ciel: le Vent et le Soleil. La deuxième phase permettra à l'homme dressé debout sur l'arbre de danse en frappant des pieds pour utiliser l'arbre comme amplificateur. Il envoie ainsi la vibration de ces coups au sein même de la Terre pour y appeler les Dieux féminins du sous-sol.

La troisième partie, alors que les Dieux du Ciel et de la Terre, les éléments masculins et féminins sont réunis pour écouter, à leur appel musical et esthétique, les doléances des Hommes Volants, telle une prière, afin d'obtenir des bienfaits nécessaires au meilleur déroulement de la vie quotidienne, le Caporal Voladore exécutera de superbes arabesques afin de se monter pour leur plaire aux Dieux présents. La dernière partie, telle le symbole de la course du soleil au dessus de l'horizon, est le vol lui-même effectué par les quatres hommes aigles.

En en tournant, ils se lanceront alors dans le vide attachés à une corde qui se déroulera peu à peu à chaque tour. Ceci représente le levé du soleil, puis les danseurs tournant de plus en plus loin du centre et de plus en plus bas, seront assimilés aux rayons du soleil qui s’épandent de plus en plus au long de la journée. L’arrivée au sol, étant bien sûr le symbolele du coucher du soleil, la tombée de la nuit et la fin de la cérémonie.

Il est vrai que les sensations du spectateur durant le vol peuvent être assimilées aux sensations ressenties tout au long d’une journée ensoleillée, avec la lenteur du réveil, le matin, puis l’exubérance des activités le long de la journée, avec le ralentissement de l’effet vers le soir, pour arriver à l’arrêt de la vie consciente avec le coucher, et le sommeil. Ce qui est aussi un beau résumé d'une vie terrestre !

Mais bien sûr, nous en reparlerons ensemble peut-être sur le site de notre présentation des vrais Hommes Volants de Cuetzalan, puisqu’ils seront là aussi pour répondre à vos questions avec moi-même comme traducteur lors des conférences que nous ne manquerons pas de vous présenter. Toutes les infos sur leur venu en France sur le Blog ou le calendrier des manifestations sur ce site web.

Alors faites de beaux rêves avec les Aigles en Descente, les messagers du Soleil, qui seront peut-être un jour le centre d’attention principale de votre foire annuelle, de votre animation d'été ou d'un de vos festivals.

A très bientôt peut-être...

TEXTE INTEGRAL DU VIDEO "LES HOMMES VOLANTS" Ce texte plus détaillé vous permettra d'approfondir la présentation antérieure.

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Avant de commencer la présentation de cette « danse », puisque c’est bien d’une danse qu’il s’agit lorsque l’on parle de la cérémonie du Volador, il me faut insister sur le fait qu’elle ne doit pas être considérée comme un simple spectacle d’attraction acrobatique.

Il est indéniable qu’au-delà de l’aspect grand spectacle festif qu’elle déploie, on ne doit pas laisser de côté l’élément initiatique, historique et philosophique dans lequel beigne cette cérémonie au moins huit fois centenaire.

Dans un monde où de plus en plus pour l’humain, tout se résume en terme de productivité et de consommation, il est intéressant, me semble t’il, de participer au rappel des fondements de l’âme et de l’esprit, par le souvenir des temps passés créateurs de notre réel quotidien, de la philosophie et de la poésie, qui font de nous des mammifères pensants, et donc différents du règne du simple animal.

Le choix de cette cérémonie authentique comme animation dans le cadre de vos manifestations artistiques ou commerciales, ne fait qu’apporter cet équilibre entre l’acte commercial et l’acte de l’esprit, indispensable à la survie et au développement de nos sociétés. Vos visiteurs vous en seront gré. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il serait impensable aujourd’hui d’organiser une foire commerciale sans y intégrer l’élément festif, qui en sera encore plus valorisant si en même temps on le complète par l’élément culturel.

D’où l’importance de cette animation sur LES HOMMES VOLANTS AZTEQUES du Mexique, équilibre par excellence entre le corps et l’esprit, puisque basée sur la communion entre l’Homme et la nature.

A ce sujet DIEGO RIVERA, l’immense peintre muraliste mexicain dit du sens artistique du TOTONACAPAN, zone géographique d’origine et de réalisation de cette danse : « Leur Art possède la rare qualité de mélanger le plus pur des styles architecturaux au plus vivace des réalismes spirituels. » Cette expression artistique est représentée dans son ensemble par l’architecture de leurs Pyramides depuis Yohualitchan à El Tajin , la céramique des « sourires » , l’arôme de la vanille de leur terres agricoles ou justement la danse initiatique des VOLADORES.

Grâce à ces images poétiques qui stimulent notre imaginaire, nous sommes maintenant bien au cœur de notre thème.

Bien que présentée sous sa forme la plus moderne, la danse du Volador reflète encore aujourd’hui le plus grand respect pour ses traditions ancestrales.

Elle fait partie sans doute d’une des cérémonies cosmiques des plus complexes et symbolique qui sont célébrées dans le monde.

Le moine Torquemada, compagnon du conquistador Hernan Cortes nous dit dans ces relations d’Amérique que « Volador » n’étaient pas n’importe quel indien, sinon seulement ceux porteur de la connaissance du mystère de cette cérémonie initiatique.

Ce rituel, est vraisemblablement originaire de l’altiplano central mexicain, La MIXTECA. Puis il fut adopté ensuite par les Toltèques de Tula, près de la vallée de Mexico, qui, plus tard dans une version allégée de seulement 2 participants l’exportent vers le Guatemala et le Nicaragua.

Car si parmi les Aztèques le vol se réalise avec 4 Hommes Oiseaux, au début de la conquête espagnole il était effectué par six Voladores comme c’était encore le cas il y a quelque temps à Cuetzalan et Atlixco, d’où sont originaires les membres notre équipe.

C’est un des groupes les plus originaux et authentiques d’Hommes Volants aztèques. Ils sont référencés par les anthropologues mexicains. En effet leur rite est présenté quotidiennement en boucle en vidéo sur la zone des Voladores au 1er étage ethnographique du plus grand Musée d’Anthropologie du monde, celui de Mexico…

Vous pouvez y reconnaître Jorge Baltazar, le Maître Volador et quelques uns de ses élèves, avec des reportages sur son travail réalisés sur plusieurs décennies.

Après avoir effectués les rituels du choix, de l’abattage, du transport et de la transplantation du tronc à grand renfort de musique et offrandes, ils commencent toujours leur cérémonie par le « Son » du « Pardon ». Ils doivent évidemment au préalable de l’ascension vers le sommet situé à 33 m de hauteur, demander à « Mère Nature » de lui pardonner de lui avoir « ôté un fils », ce bel arbre, ici un pin Douglas, abattu spécialement pour la cérémonie.

C’est au temps des Aztèques et de la conquête que la musique a remplacée les offrandes. Car cette cérémonie est liée au sacre du printemps. Elle se réalisait pour l’équinoxe du 21 Mars, toujours marquée encore aujourd’hui dans chaque commune autochtone par l’élection d’une Reine du Printemps. Le vol symbolise l’origine céleste des plantes alimentaires, et a des liens ancestraux avec les cultures du Maïs, intimement reliées avec l’Amérique aujourd’hui dite latine. Elle faisait partie intégrale des cérémonies en l’honneur des esprits divins liés au déroulement de la vie quotidienne, accompagnant les guerriers prisonniers sacrifiés par rite gladiatorial ou par criblage de flèches lentement décochées dans tout leur corps. Ces sacrifiés montaient au ciel rejoindre le Dieu Soleil pour revenir sur terre sous forme d’oiseaux ou de papillons. Le retour de ces guerriers descendants du ciel était donc symbolisé par ce vol des Voladores.

A l’époque de la conquête, les sacrifices humains furent interdits. D’où la cérémonie sous sa forme actuelle, devenue un tout et plus complète dans ses symboles de base.

Elle met en relation l’homme, prêtre, demi Dieu pour le temps de la cérémonie, avec les esprits de la nature. Les Voladores font l’offrande de risquer leur vie pour appeler, plaire et être entendus dans leurs prières par les forces du Ciel et de la Terre.

L’ascension est vertigineuse le long du tronc qui symbolise l’élément masculin par excellence. Il est l’immense trait d’union phallique entre le ciel et la terre qu’il pénètre, afin de féconder la graine de maïs, base même de la vie de ces peuples, en mettant en relation les éléments masculins du haut : soleil, nuages et vent avec le féminin du bas : l’eau de la terre, dans un acte sublime de procréation de la nature.

Le haut du tronc, flanqué d’un carré de bois, indique les 4 points cardinaux. Il supporte les 4 cordes attachées aux 4 Voladores et qui les relient à la vie.

Le Caporal, le cinquième élément, couché ou debout à l’extrémité du tronc, commençant toujours par l’est, et successivement en direction des 4 points cardinaux, s’adressera aux esprits dans cette cérémonie divisée en 4 parties.

La première phase, couchée sur l’arbre à l’horizontale appelle les forces du ciel. Il ne faut oublier aucuns des esprits qui pourraient se fâcher et créer un incident. Il faut donc impérativement réaliser cet appel dans les 4 directions horizontales, le Soleil Roi, surveillant le tout, placé juste au dessus du corps de l’homme baigné des rayons de la lumière et du souffle du vent.

La 4ème partie termine la cérémonie, le fameux vol tant attendu de tous, symbole de la course du soleil au dessus de l’horizon. Les cordes se déroulent accomplissant treize tours autour de l’arbre, tel les rayons du soleil s’étendant dans le ciel tout au long de la journée.

Les quatre périodes de 13 années sont symboliquement présente qui multipliées par 4 donnent les Soleils aztèques de 52 ans, l’unité de temps de leur cycle calendaire.

Quant aux hommes ils représentent les aigles, quetzales ou autres papillons revenus du ciel vers leur terre originelle.

Le caporal resté en haut de l’arbre offrant son corps en offrande aux rayons du soleil, descendra plus tard se laissant glisser au long de la corde continuant ses prouesses et offrant en offrande les risques de cette cérémonie aux esprits de la nature.

Tous les 52 ans lors des changements de cycles ou « nouveaux soleils », quatre arbres de ce type étaient disposés aux quatre points cardinaux de Tenochtitlan, la capitale aztèque et accueillaient l’esprit des centaines de sacrifiés revenant sous forme d’oiseau vers leur point de départ…

Ici en Europe, aujourd’hui, la foule apprécie la démonstration. Le public rejoins nos « oiseaux » devenus pour un moment des étoiles…

Mais revenons à notre description de la cérémonie. La deuxième partie, par le rythme de la danse composée entre autre de sauts sur le faîte de l’arbre et par l’amplification par le tronc des vibration produites en sautant et qui pénètrent fortement dans le sol, permet d’attirer l’attention des esprits telluriques : Le féminin rejoignant ainsi le masculin déjà présent, lors de la première partie.

Les esprits du ciel et de la terre sont là. La troisième partie pourra alors avoir lieu afin de leur montrer le courage de chacun des hommes au service de leur peuple: C’est une courbe arrière réalisée par le Caporal toujours aux quatre points cardinaux… On se fait beau, on veut plaire aux Dieux et l’on réalise en même temps que les prières qui aideront à obtenir la bonne croissance des plantes, la venue de la pluie ou la guérison des malades de la communauté….

Il y a deux sortes de costumes différents pour réaliser cette cérémonie.

Sur le costume classique de nombreux symboles en relation avec la nature rappellent le sens fusionnel des Voladores avec le Printemps et le renouveau de la vie. Les petits miroirs symbolisent la lumière du soleil et les franges ses rayons. Les rubans des coiffures sont aux couleurs de l’arc en ciel. Ils jouent avec le vent et la couronne des coiffes est la représentation du disque solaire.

Ce costume fut adopté à l’époque de la conquête par les indiens après l’interdiction durant une génération de réaliser cette cérémonie pour des causes religieuses. A la reprise de celle-ci, de nouveau autorisée comme un jeu cette fois par les moines trop crédules, les aztèques adoptèrent ce costume en velours à l’image des costumes des conquérants venus d’Espagne. La couleur rouge leur rappelant de façon subliminale et en secret le sang des sacrifices.

Nous sommes un des rares groupes à voler avec l’ancien costume d’oiseau utilisé avant la conquête. Ce costume a été reconstitué par Jorge Baltazar, le « maestro » sur les modèles représentés sur les codex aztèques.

Sans les sacrifices humains, mais avec la musique de flûte et de « tamborrillo » retrouvez maintenant l’esprit de l’époque précolombienne. Cette musique jouée pendant toute la période des fêtes dans ces régions, est interprétée sur une flûte à voix d’oiseau à trois trous et un minuscule tambour qui marque à l’infini le rythme du temps perpétuel qui passe inexorablement…

Marc Lesnay

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ENGLISH VERSION OF THE FLYING MEN

Before beginning with the presentation of this "dances", because we are talking about dances when we speak about the ceremony of the Voladores, it is important to me to insist on the fact that she must not be considerate as a simple acrobatic show attraction.

It is undeniable that all over of this big festive show aspect that she deploys, we must not forget the more initiatory element, more historic and more philosophical in which do this ceremony bath for at least for eight centennial.

In a world where more and more for the human being, all is summarized in term of productivity and of consumption, it is interesting, I think, to take part in the recall of the bases of the heart and the spirit, by the memory of creative last times of our real daily life, of philosophy and of poetry, which make us thinking mammals, and thus different from the reign of the simple animal.

The choice of this authentic ceremony as animation within the framework of your artistic or commercial events, does nothing but bring this balance between the commercial act and the of the spirit act, essential for the survival and the development of our companies. Your visitors will be thankful to you. It is for this reason that it would be unthinkable today to organize a trade fair without integrating into it the festive element, which will be even more developing at the same time supplementing it by the cultural element.

That’s the importance of this animation on FLYING MEN AZTEQUES of Mexico, balances by excellence between the body and the spirit, based on the communion between Men and nature.

On this subject DIEGO RIVIERA, the immense Mexican muralist painter said about the artistic direction of the TOTONACAPAN, original geographical area and realization of this dance: "Their Art has rare quality to mix the purest architectural styles with most long-lived of spiritual realisms"

This artistic expression is represented as a whole by their Pyramid’s architecture since Yohualitchan with El Tajin, the ceramics of the "smiles", the flavour of the vanilla of their arable lands or precisely the initiatory dance of the VOLADORES.

Thanks to these poetic images which stimulate our imaginary, we are now well within the heart of our topic.

Although presented in its most modern form, the dance of the Voladores reflects still today the largest respect for its ancestral traditions.

It undoubtedly forms part of one of the most complex cosmic ceremonies and symbolic system which are celebrated in the world.

The monk Torquemada, companion of the conquistador Hernan Cortes says in his relations of America that "Voladores" were not any Indian, but those carrying the knowledge of the mystery of this initiatory ceremony.

This ritual, is probably originating in the central mexican altiplano, the MIXTECA. Then it was adopted by Toltèques de Tula, close to the valley of Mexico City, which, later in a version reduced of only 2 participants export it towards to Guatemala and Nicaragua.

Because if among the Aztec the flight is carried out with 4 Men Birds, at the beginning of the Spanish conquest it were carried out by six Voladores as it was still the case some time ago in Cuetzalan and Atlixco, from where are originating the members of our team.

It is one of the most original and authentic Aztec flying men groups. They are referred by the Mexican anthropologists. Indeed their rite is presented daily buckles some in video of the Voladores zone on the 1st ethnographic floor of the largest Museum of Anthropology of the world, that of Mexico City...

You can recognize there Jorge Baltazar, the Voladores Master and some of its pupils, with reports on its work realized over several decades.

After having carried out the choiced ritual, from demolition, transport and transplantation of the trunk with great reinforcement of music and offerings, they always begin their ceremony with the "Sound" of "Forgiveness". They obviously must with the precondition of the rise towards the top located at 30 m height, to ask "Natural Mother" to forgive them "to take away a son", this beautiful tree, here a Douglas pine cut down especially for the ceremony. It is at time of Aztec and the conquest that the music replaced the offerings.

This ceremony is related to the Spring Rite. It was carried out for the 21 the Mars equinox, always marked still today in each indigenous commune by the election of a Spring Queen. The flight symbolizes the celestial origin of the food plants, and has ancestral bonds with the Corn cultures, closely connected with America today known as Latin. It formed integral part of the ceremonies in the honour of the divine spirits related to the course of the everyday life, accompanying the captive sacrificed warriors by gladiatorial rite or sifting of arrows slowly stripped in all their body. These sacrificed went up to the sky to join God Sun to return on ground in the form of birds or of butterflies. The return of these downward warriors of the sky was thus symbolized by this flight of Voladores.

At the conquest time the human sacrifices were prohibited. From where in its current form ceremony, become a whole and more complete in its basic symbols.

It connects the man, priest, half God for the time of the ceremony, with the spirits of nature. Voladores make the offering risking their life to call, like and heard in their prayers by the forces of the Sky and the Earth.

The rise is vertiginous along the trunk which symbolizes the male element by excellence. It is the immense phallic hyphen between the sky and the ground which it penetrates, in order to fertilize corn seed, bases even life of these people, by connecting the male elements top: sun, clouds and wind with the female one of bottom: the water of the ground, in an act sublimates procreation of nature.

The height of the trunk, flanked by a wooden square, indicates 4 cardinal points. It supports 4 ropes attached to 4 Voladores and who connect them with the life. The Caporal, the fifth element, slept or standing at the end of the trunk, always beginning by the East, and successively in the direction of 4 cardinal points, will address the spirits in this ceremony divided into 4 parts.

The first phase slept on the tree in the horizontal calls the forces of the sky. You should forget none of the spirits which could get angry and create an incident. It is necessary to realize thus necessarily this call in 4 horizontal directions, the Sun King, watching the whole, placed just above the body of the man bathed by the beams of the light and of the breath of the wind.

The 4th part ends the ceremony, the famous long-awaited flight of all, symbol of the race of the sun above the horizon. Ropes take place carrying out thirteen tours around the tree, such line them from the sun extending in the sky throughout the day

Four periods of 13 years are symbolically present which multiplied by 4 give Suns 52-year-old Aztecs, the unit of time of their calendar cycle.

As for the men they represent eagles, quetzals or the other butterflies come back from the sky towards their original earth.

The corporal staying on the top of the tree offering his body in offering to the beams of the sun, will come down later being allowed sliding during the rope continuing his exploit and offering in offering the risks of this ceremony to the spirits of the nature.

Every 52 years during the changes of cycles or " new suns ", four trees of this type were arranged in four cardinal points of Tenochtitlan, Aztec capital and welcomed the spirit of hundreds of sacrificed returning in the form of bird towards their point of departure …

Here in Europe, today, the crowd appreciates the demonstration. The public join our "birds" become for a moment stars …

But let’s return to our description of the ceremony. The second part, by the rhythm of the dance consisted among others of jumps on the summit of the tree and by the development by the trunk of the vibration produced by jumping and which slides in strongly in the ground, allows to draw the attention of the telluric spirits: feminine so joining male, yets, here present.

The spirits of the sky and the earth are present. The third part can then take place to show them the courage of each of the men in the service of their people: it is a back curve realized by the Corporal always in four cardinal points … We make beautiful, we want to please the Gods and we realize at the same time as the prayers which will help to obtain the good growth of plants, coming of the rain or cure of the patients of the community.

There are two sorts of different suits to realize this ceremony.

On the classic suit of numerous symbols in connection with the nature reminds the fissional sense Voladores with spring and revival of the life. The small mirrors symbolize the sunlight and the fringes its beams. The ribbons of hairstyles are in the colours of the rainbow. They play with the wind and the crown of headgears is the representation of the sun disk.

This suit was adopted at the time of the conquest by Indians after the ban during a generation to realize this ceremony for religious causes. In the resumption of this one, again authorized as a game this time by the too gullible monks, the Aztecs adopted this velvet suit just like the suits of the conquerors come from Spain. In a subliminal way and in secret, the red colour calling back them the blood of the sacrifices.

We are one of the rare groups to be stolen with the ancient suit of bird used before the conquest. This suit was reconstituted by Jorge Baltazar, the "maestro" on the models represented on the Aztec codex.

Without the human sacrifices, but with the music of flute and of "tamborcillo" find now the spirit of pre-Columbian period. This music played during all the period the name-days in these regions, is interpreted on a flute with voice of bird in three holes and a tiny drum which marks in the infinity the rhythm of the perpetual time which passes by.

Marc Lesnay

LOS VOLADORES (VERSION EN ESPAÑOL)

Antes de empezar la presentación de este « baile », porque se trata de un baile cuando hablamos de ceremonia de los Voladores, debo insistir sobre el hecho que no debe de ser considerada como un simple espectáculo de atracción acrobática.

No se puede negar que mas allá del gran espectáculo festivo que ofrece, no debemos dejar de lado el elemento inicial, histórico y filosófico del cual fluye esta ceremonia 8 veces centenaria.

En un mundo en donde mas y mas para el humano, todo se resume en términos de productividad y de consumación, es interesante, pienso, de participar al recordatorio de los fundamentos del alma y el espíritu, gracias al recuerdo de los tiempos pasados creadores de nuestro verdadero cotidiano, de la filosofía y de la poesía, que hacen de nosotros mamíferos pensadores, y entonces diferentes al reino animal.

La elección de esta ceremonia autentica como animación en el cuadro de sus manifestaciones artísticas o comerciales, nada mas aportan a este equilibrio entre el acto comercial y el acto espiritual, indispensable a la supervivencia y al desarrollo de nuestras sociedades. Sus visitantes les darán las gracias. Es por esa razón que es impensable hoy organizar una feria comercial sin integrar el elemento festivo, que será aun mas valorado si al mismo tiempo lo complementamos con el elemento cultural.

Por eso la importancia de esta animación sobre los HOMBRES VOLADORES AZTECAS de México, equilibrio por excelencia entre el cuerpo y el espíritu, porque es basado sobre la comunión entre el hombre y la naturaleza.

Sobre este tema DIEGO RIVERA, el gran pintor muralista mexicano dijo sobre el sentido artístico de TOTONACAPAN, zona geográfica original y de de realización de este baile : « Su arte posee la rara calidad de mezclar los estilos arquitectonicos mas puros a los mas vivos de los realismos espirituales.»

Esta expresión artística es representada en su conjunto por la arquitectura de sus pirámides desde Yohualitchan a El Tajin, la cerámica de las sonrisas, el aroma de vainilla de sus tierras agrícolas o precisamente de los bailes iniciales de los voladores.

Gracias a estas imágenes poéticas que estimulan nuestro imaginario, ahora estamos al centro de nuestro tema.

Aunque presentado de forma mas moderna, la danza de los voladores refleja todavía hoy el mas grande respeto para sus tradiciones ancestrales. Es parte sin duda de una de las ceremonias cósmicas mas complejas y simbólicas famosas de este mundo.

El monje Torquemada, compañero del conquistador Hernán Cortes nos dice en sus relaciones de America que los voladores no eran cualquier indígena, sino q eran solamente los portadores del conocimiento del misterio de esta ceremonia inicial.

Este ritual, es probablemente original del Altiplano central mexicano, La MIXTECA. Luego fue adoptado por los toltecas de Tula, cerca del valle de México, quien, mas tarde en una versión mas ligera de solo 2 participantes lo exportan a Guatemala y a Nicaragua.

Si entre los aztecas el vuelo se realiza con 4 Hombres pájaros, antes de la conquista española era efectuada por 6 voladores como era el caso hace un tiempo en Cuetzalan y Atlixco, de donde son originarios nuestros miembros del equipo. Es uno de los grupos mas originarios y auténticos De hombres Voladores Aztecas. Son referenciados por antropólogos mexicanos. En efecto su rito es presentado en forma cotidiana en video en la zona de voladores en el 1er piso etnográfico del mas grande Museo de antropología del mundo, el de México… Podrá reconocer a Jorge Baltazar, Maestro Voladores y a algunos de sus discípulos con reportajes sobre su trabajo realizado desde años..

Después de haber efectuado el ritual escogido, del sacrificio, del transporte y de la transplantación del tronco con gran esfuerzo de música y ofrendas, empiezan su ceremonia por el son del Perdón. Claro que deben antes de la ascensión del tronco de 30 metros pedirle a madre naturaleza de perdonarlos por haberle quitado un hijo, este bello árbol, aquí un pino Douglas, cortado especialmente para la ceremonia.

Es en el tiempo de los aztecas y de la conquista que la música ha sido remplazada por las ofrendas. Porque esta ceremonia esta ligada a la consagración de la primavera. Se realizaba para el equinoccio del 21 de Marzo, aun hoy marcado en cada comunidad autóctona por la elección de la reina de la primavera. El vuelo simboliza el origen celeste de las plantas alimentarias, y los vínculos ancestrales con las culturas del maíz, íntimamente ligadas con la America latina de hoy. Era parte integral de las ceremonias en honor a los espíritus divinos vinculados al proceso de la vida cotidiana, acompañando los guerreros prisioneros sacrificados por el rito gladiatorial o por cernido de flechas lentamente desnudadas en todo su cuerpo. Estos sacrificios subían al cielo para juntarse con el Dios del Sol y regresar a la tierra bajo la forma de pájaros o de mariposas. El regreso de los guerreros descendientes del cielo era entonces simbolizado por este vuelo de los Voladores.

A la época de la conquista, los sacrificios humanos eran prohibidos. Por eso la ceremonia actual, vuelta un conjunto y más completo en sus símbolos básicos

Pone en relación el hombre, sacerdote, semi Dios por el tiempo de la ceremonia, con los espíritus de la naturaleza. Los voladores hacen la ofrenda de arriesgar su vida para llamar, gustar, y hacer escuchar sus rezos a las fuerzas de la tierra y del cielo.

La ascensión vertiginosa a lo largo del tronco que simboliza el elemento masculino por excelencia. Es la inmensa característica de unión fálica entre el cielo y la tierra que penetra, para poder fecundizar el grano de maíz, base de la vida de ese pueblo, poniendo en relación los elementos masculinos desde arriba: Sol, nubes, y viento con lo femenino abajo: el agua, la tierra, en un acto sublime de procreación de la naturaleza.

Arriba del tronco, flanqueado de un cuadrado de madera, indica los 4 puntos cardinales. Soporta las 4 cuerdas vinculadas al 4 Voladores y que los conectan a la vida.

El caporal, el quinto elemento, acostado a la extremidad del tronco, empezando siempre al este, y sucesivamente en dirección de los 4 puntos cardinales, llama a los espíritus en esta ceremonia dividida en 4 partes.

La primera fase, acostado sobre el árbol al horizontal requiere las fuerzas del cielo. Es necesario no olvidar ninguno de los espíritus que sino podrían enfadarse y crear un incidente. Es por eso hay que realizar imperativamente esta llamada en las 4 direcciones horizontales, el Sol el Rey, supervisando todo ello, colocado exactamente sobre el cuerpo del hombre bañado de los rayos de la luz y la respiración del viento.

La 4a parte termina la ceremonia, el famoso vuelo tan esperado por todos, símbolo del curso del sol sobre el horizonte. Las cuerdas se deshacen cumpliendo 13 vueltas al rededor del árbol, como rayos de sol extendiéndose en el cielo durante el día.

Los 4 periodos de 13 años son simbólicamente representados que multiplicado por 4 dan los soles aztecas de 52 años, la unidad del tiempo de su ciclo del calendario.

En cuanto a los hombres representan águilas, quetzales o 4 mariposas de regreso del cielo hacia su tierra de origen.

El caporal se queda arriba en lo alto del árbol ofreciendo su cuerpo como ofrenda a los rayos del sol, bajara mas adelante dejándose resbalar por la cuerda y ofreciendo la ofrenda con los riesgos de la ceremonia a los espíritus de la naturaleza.

Cada 52 años durante los cambios de ciclos o « nuevos soles » 4 árboles de este tipo son colocados a los 4 puntos cardinales de Tenochtitlan, la capital azteca y reciben el espíritu de cientos de sacrificados regresando a la forma de pájaros hacia su punto de partida…

Aquí en Europa, hoy, la gente aprecia esta demostración. El publico se acerca a nuestros « pájaros » transformados en estrellas….

Pero regresemos a la descripción de la ceremonia. La segunda parte, por el ritmo del baile compuesto entre saltos sobre el tronco del árbol y por la amplificación de las vibraciones producidas por los saltos, penetran forzosamente en el suelo, que permite de agarrar la atención de los espíritu telúricos: Lo femenino junto a lo masculino ya presente, en la primera parte.

Los espíritus del cielo y de la tierra están aquí. La tercera parte puede tener lugar para demostrar la bravura de cada uno de los hombres al servicio del pueblo: es una curva trasera realizada por el caporal a los 4 puntos cardinales… Se hacen guapos, quieren gustarles a los Dioses y realizamos al mismo tiempo los rezos que ayudaran para obtener el buen crecimiento de las plantas, la bienvenida de la lluvia o el curar a los enfermos de la comunidad…

Hay dos formas de trajes diferentes para realizar esta ceremonia.

Sobre el traje clásico numerosos símbolos en relación con la naturaleza recuerdan el sentido fusionista de los Voladores con la Primavera y el renacimiento de la vida. Los pequeños espejos simbolizan la luz solar y las franjas sus rayos. Las cintas de los peinados están ligados a los colores del arcó iris. Juegan con el viento y la corona de las cofias es la representación del disco solar

Este traje fue adoptado a la época de la conquista por los indígenas después de la prohibición durante una generación de realizar esta ceremonia por causas religiosas.

En esta ocasión, fue nuevamente autorizada como un juego por los monjes demasiado crédulos, los aztecas adoptaron este traje en terciopelo a la imagen de los trajes de los conquistadores venidos de España. El color rojo les recuerda de manera subconsciente y en secreto la sangre de los sacrificios.

Somos uno de los raros grupos que vuelan con el antiguo traje de pájaro utilizado antes de la conquista. Jorge Baltazar reconstituyó este traje, el "maestro" sobre los modelos representados sobre los Códice aztecas.

Sin los sacrificios humanos, pero con la música de flauta y de "tamborcillo" encuentran ahora el espíritu del tiempo precolombino. Esta música tocada durante todo el período de las fiestas en estas regiones, se interpreta sobre una flauta a voz de pájaro con tres agujeros y un minúsculo tambor que señala al infinito el ritmo del tiempo perpetuo que pasa inexorablemente...

Marc Lesnay

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jeudi 3 avril 2008

TOUT SUR L'INSTALLATION DE L'ARBRE

Ixquick


 

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CHAPITRE PREMIER

POURQUOI IL FAUT, PAR RESPECT POUR LA TRADITION, UTILISER UN ARBRE DE 30 A 33 m DE HAUTEUR ET NON PAS UN SIMPLE POTEAU METALIQUE PLUS FACILE A TRANSPORTER MAIS QUI DÉNATURE COMPLÈTEMENT LES FONDEMENTS MÊME DE CETTE CÉRÉMONIE HUIT FOIS CENTENAIRE AVEC, IL SEMBLERAIT, DES RACINES QUI REMONTENT A L'ÉPOQUE DES TOLTEQUES. (1500 ANS AVANT J.C.) ? ( TEXTE EN CREATION A VENIR )

++CHAPTER 01__++

WHY IT IS NECESSARY, BY RESPECT FOR the TRADITION, TO USE a TREE OF 30 be 33 m HEIGHT AND NOT a SIMPLE POST METALIQUE EASIER TO TRANSPORT BUT WHICH DENATURES the BASES COMPLETELY EVEN THIS CEREMONY EIGHT TIMES CENTENARY WITH, IT WOULD SEEM, OF the ROOTS WHICH GO UP A the TIME OF the TOLTEQUES. (1500 YEARS BEFORE J.C.) ?

( TEXT IN CREATION )

CHAPTER 02++ TECHNICAL INSTALLATION OF THE TREE FOR ANIMATIONS IN EUROPE .

CHAPITRE 2

INSTALLATION TECHNIQUE DE L'ARBRE POUR LES ANIMATIONS EN EUROPE

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mercredi 2 avril 2008

THE AZTECS FLYING MEN OF MEXICO

MEXICO: AZTEC FLYING MEN OR VOLADORES

Go to the second bill : ALL ABOUT THE INSTALLATION OF THE TREE

RETURN AT THE BEGUINNING OF THE FRENCH VERSION <--

YOU CAN GO ALSO DIRECTLY TO THE LAST MEXICAN FLYING INDIANS TOUR 2008 IN FRANCE

ALL the PHOTOGRAPHS OF THE FLYING MEN OF THIS SITE, AT EXCEPTION OF TWO Photographs IN THESE FILES, HAVE BEEN TAKEN IN FRANCE AT THE TIME OF the PRESENTATIONS OF the GROUP FOR TEN YEARS IN VARIOUS BEACHES CITIES OR IN ANNUAL NATIONAL FAIRS LIKE PRINCIPAL ANIMATION.(to see on this subject the headings commercial Animations Fairs, Galleries, and Towns of holidays) (Photographs of Marc Lesnay - Catherine Guerrier - Fair Of Mined in Challans - Jorge Baltazar - Constantino and Orlando Hernandez). TEXTS OF MARC LESNAY

You can see these vidéos here by clicking on the sign "play". But this reading is in lower quality. If you wish to visualize these clips in higher quality, MAKE A NEW CLICK on the screen of the video and you will be redirected to YOU TUBES where you will be able to choose the option in bottom on the right of the screen "watch in hight quality".

CÉRÉMONY "THE AZTEZCS FLYING MEN " ( FIRST CHAPTER )

 

CEREMONY ABOUT THE FLYING MEN ( SECOND PART )

 

The public is astonished and admiring when it attends this act of procreation between the sun and the EARTH, prepard by the man, became at time of the ceremony, the catalyst of fecundation.

The Flying Men of Cuetzalan are the 800 years memory of Aztec history. __

You can see this vidéos here by clicking on the sign "play". But this reading is in lower quality. If you wish to visualize these clips in higher quality, click newly on the screen of the video and you will be redirected to YOU TUBES where you will be able to choose the option in bottom on the right of the screen "watch in hight quality".__

CÉRÉMONY IN PRÉCOLOMBIANS COSTUMES

SEE ALSO THE PART " AZTECS FLYING MEN IN BEACHES TOWN "

The tree is the phallus which penetrates the Earth. The man who dances at his top sending his vibrations in the centre even of the Earth. The rays of the Sun appear then to fertilize corn seeds integrated into the moisture of the Mother Earth and to thus obtain heavy crops.

As in our European provinces, as us therefore, they fight for the safeguarding of their identity. This rite is not folklore but well a demonstration of fusion between the human being and the elements of nature: Sky, the Mother Earth, Sun, Water, Wind, and life even of the Flying Man, whom it gives between the hands of the Gods during all the ceremony.

Only this group of Cuetzalan, interprets this rite in all its symbolic system. And it is after 17 years of research that I could find the true direction of this ceremony and to give him all its importance for the modern world... it is what makes of it an immense success near the public.

When Spanish arrive in 1519 at the conquest of Mexico, they discover on their way coming from Cuba, of many very developed civilizations autochtones. Their laws often precise and are well established. Their religions are impossible to circumvent. And yet, Spanish qualify them barbarians and destroys sites, constructions, documents in the name of the queen as regards the material richness and in the name of the Christian faith, for the monk.

Transformed into slaves, the Indians must build the churches, convents, palate and haciendas. They become a free handwork in the fields of sugar cane. Forced with the point of the sword to change their beliefs and to Christianize themselves, they mix their religious concepts with that of the monks to survive. Thus one finds today still many religious rites in the honor of many catholic saints. They thus hide of course the beliefs in their ancestral gods who, each one in their place, bring the benefits necessary to the best course of the everyday life. Each saint has one or more tasks to achieve, for example to make rain, carry chance or cure.

But thanks to the pride and value of each one, during centuries, the traditions of yesterday could survive and find certain aspects of their origins. More enquiry, more setting with died for heresy, the men are free to perpetrate their past and the ceremony of the Flying Men in is an example of most outstanding. This ceremony proceeds in the states of Veracruz, Hidalgo, Tlaxcala and Puebla.

For its impressive image, the ceremony "the Dance of Volador ( Flying Men)" however is popularized in Mexico, and in particular since Papantla in the state of Veracruz which made known it with the tourists by presenting it in Mexico City in front of the museum of anthropology or in the tourist centers. To facilitate the presentations, they even obtained PEMEX, the company of Mexican oil, pipes for pipeline, which welded between them form the 34 m height mast, made of steel!!! Of course, the tradition is lost with the profit of the spectacle. NO more tree wire of nature, no more phallus fertilizing the Earth, but only one financial spectacle without heart to satisfy the town national or international walker... But in more back areas, in villages less reached by tourism, certain men still defend the past of their parents. It is the case of this school of the area of Cuetzalan, in the state of Puebla.

Small village, developed at the side of a mountain, often covered with fog, formed by the low clouds which are numerous in the zone, Cuetzalan is still the center of life of all this coffee area of the sierra nahuatl. Nahuatls are downward the Aztec ones. They speak the nahuatl, the language of the Aztec ones. Their costumes and habitats are still traditional. Cuetzalan, in Nahuatl means "Land of the Quetzal" this tropical bird with multicoloured plumage of which the long green and silky tail permitted the manufacture of the large plumes panach of the Aztec emperors.

... It is on October the 4th and December the 8th and 12th of each year which, in Cuetzalan, the ceremony of the FLYING MEN, called Cuatatini or Tlatini, is carried out, which is translated nahuatl with Spanish by "AGUILAS IN DECENSO" or "the DESCENT OF the EAGLES". This points out to us the importance of the eagle in the Aztec culture. This eagle posed on a cactus with a snake in its nozzle, which is the symbol of Mexico. It direct messenger of the god Sun would be it?

In fact, at the time of this ceremony, you can see the descent of four Flying Men attaches with a cord, the head towards the ground, and who turn around a 34 m height mast, the cord lengthening while being held slowly with each revolution, to join the ground since its higher part. A fifth dancer, the Corporal, will have with the precondition danced on the top of the mast by playing at the same time the traditional music on a small drum and a flute of reed, symbol of the time which passes.

What can mean all that well?

It is in fact a ritual in the honor of the Solar Disc, for the Aztec ones, God of our System, within cosmos.

The Aztec calendar, large stone of more than 3,50 m in diameter, discovered in the town of Tenochtitlan, (MEXICO CITY) with the arrival of Spanish, describes us the importance of the sun in this culture, warlike certainly, but so full with art, of music, philosophy and of true poetry.

The ceremony of the Eagles in descent, in fact was carried out at the end of the 52 years cycles which marked the beginning of a new period of life at the Aztec ones. These 52 years cycles joined together in their turn in four 13 years periods, were the reason for a revival and one went even until rebuilding new pyramids on those already existing. This symbolized of course the development of the knowledge, the evolution of the life and as well as the development of dimensions of the buildings, the growth of the importance of the societies of these times. Today this ceremony is practised in fact each time one finishes or begins something again: end of the year for example. When the true reason of this rite is known, one can include/understand why it can appear shocking to see it perpetrating itself around a steel mast. Indeed, the ceremony starts in group, with a great part of the village which accompanies the Flying Men in the forest to choose the tree which will be cut down the following day...

... One needs a tree of at least 40 m height to keep, after its setting out of ground, at least 34 meters. Indeed 3 plus 4 is equal to 7, which is today, the number of one week days and well other symbols still. Once the tree chooses officially, several hundreds of people will come to go following day to attend its cut and to transport its 40 m and 2 tons by hand, hung has ropes being useful of supports, by the mountain lanes towards the center of the village, in front of the church. Each five dancer, will have with the precondition turned seven times around the tree in music, striking seven blows of axe to him each one before cutting down it. It will be cleaned of all its branches to preserve only the trunk. This tree has as a name nahuatl: PAPALOCUITLO.

Transferred onto the place of the village, one will fix at it wood cross-pieces which will be used as support to assemble at the top once this one set up vertically in a hole from approximately 3 to 4 m of depth. These cross-pieces represent with the trunk the vertebrae of the human skeleton.

The five Flying Men, equipped with costumes, red, green, white and yellow, will go up at the top of the 34 m after having interpreted a ceremony in music with its feet. Once installed at the four points of the platform, the fifth upright on the summit of the tree, will interpret like ceremony, a dance in music, the honor of the four cardinal points, divided into four distinct parts. The first phase will call the spirits of the sky. It will be carried out lengthened on the top of the tree in balance to horizontal, in direction of the male elements of the Sky: Wind and Sun. The second phase will allow the man drawn up upright on the tree of dance by striking feet to use the tree like amplifier. It thus sends the vibration of these blows to the centre even of the Earth to call the female Gods of the basement there.

The third part, whereas the Gods of the Sky and the Earth, the male and female elements, with their call musical and aesthetic, the complaints of the Flying Men, a such prayer, in order to obtain benefits necessary to the best course of the everyday life, carry out superb arabesques in order to assemble himself they are brought together to listen to like the Voladore Corporal to the Gods present. The last part, the such symbol of the race of the sun to the top of the horizon, is the flight itself accomplished by the for eagles men.

While turning from there, they will launch out then in the vacuum attached to a cord which will be held little by little with each turn. This represents the survey of the sun, then the dancers turning moreover in further from the center and moreover in low, will be assimilated to the rays of the sun which are épandent moreover in more with length of the day. The arrival on the ground, being of course the symbolele to lay down sun, fallen from the night and the end of the ceremony.

It is the true that the feelings of the spectator during the flight can be comparable with the feelings felt throughout one day shone upon, with the slowness of the alarm clock, the morning, then exubérance of the activities along the day, with the deceleration of the effect towards the evening, to arrive at the stop of the conscious life with laying down it, and the sleep. What is also a beautiful summary of a terrestrial life!

But of course, we will speak again about it together perhaps on the site of our presentation of Flying Hommes truths of Cuetzalan, since they will be there too to answer your questions with myself as translator at the time of the conferences which we will not fail to present to you. All infos on their come to France on Blog or the calendar from the demonstrations on this Web site.

Then made beautiful dreams with the Eagles in Descent, the messengers of the Sun, who will be perhaps a day the center of principal attention of your annual fair, of your animation of summer or one of your festivals.

INTEGRAL TEXT OF THE VIDEOS "THE FLYING MEN" This more detailed text will enable you to look further into the former presentation.

THE FLYING MEN

Before beginning with the presentation of this "dances", because we are talking about dances when we speak about the ceremony of the Voladores, it is important to me to insist on the fact that she must not be considerate as a simple acrobatic show attraction.

It is undeniable that all over of this big festive show aspect that she deploys, we must not forget the more initiatory element, more historic and more philosophical in which do this ceremony bath for at least for eight centennial.

In a world where more and more for the human being, all is summarized in term of productivity and of consumption, it is interesting, I think, to take part in the recall of the bases of the heart and the spirit, by the memory of creative last times of our real daily life, of philosophy and of poetry, which make us thinking mammals, and thus different from the reign of the simple animal.

The choice of this authentic ceremony as animation within the framework of your artistic or commercial events, does nothing but bring this balance between the commercial act and the of the spirit act, essential for the survival and the development of our companies. Your visitors will be thankful to you. It is for this reason that it would be unthinkable today to organize a trade fair without integrating into it the festive element, which will be even more developing at the same time supplementing it by the cultural element.

That’s the importance of this animation on FLYING MEN AZTEQUES of Mexico, balances by excellence between the body and the spirit, based on the communion between Men and nature.

On this subject DIEGO RIVIERA, the immense Mexican muralist painter said about the artistic direction of the TOTONACAPAN, original geographical area and realization of this dance: "Their Art has rare quality to mix the purest architectural styles with most long-lived of spiritual realisms"

This artistic expression is represented as a whole by their Pyramid’s architecture since Yohualitchan with El Tajin, the ceramics of the "smiles", the flavour of the vanilla of their arable lands or precisely the initiatory dance of the VOLADORES.

Thanks to these poetic images which stimulate our imaginary, we are now well within the heart of our topic.

Although presented in its most modern form, the dance of the Voladores reflects still today the largest respect for its ancestral traditions.

It undoubtedly forms part of one of the most complex cosmic ceremonies and symbolic system which are celebrated in the world.

The monk Torquemada, companion of the conquistador Hernan Cortes says in his relations of America that "Voladores" were not any Indian, but those carrying the knowledge of the mystery of this initiatory ceremony.

This ritual, is probably originating in the central mexican altiplano, the MIXTECA. Then it was adopted by Toltèques de Tula, close to the valley of Mexico City, which, later in a version reduced of only 2 participants export it towards to Guatemala and Nicaragua.

Because if among the Aztec the flight is carried out with 4 Men Birds, at the beginning of the Spanish conquest it were carried out by six Voladores as it was still the case some time ago in Cuetzalan and Atlixco, from where are originating the members of our team.

It is one of the most original and authentic Aztec flying men groups. They are referred by the Mexican anthropologists. Indeed their rite is presented daily buckles some in video of the Voladores zone on the 1st ethnographic floor of the largest Museum of Anthropology of the world, that of Mexico City...

You can recognize there Jorge Baltazar, the Voladores Master and some of its pupils, with reports on its work realized over several decades.

After having carried out the choiced ritual, from demolition, transport and transplantation of the trunk with great reinforcement of music and offerings, they always begin their ceremony with the "Sound" of "Forgiveness". They obviously must with the precondition of the rise towards the top located at 30 m height, to ask "Natural Mother" to forgive them "to take away a son", this beautiful tree, here a Douglas pine cut down especially for the ceremony. It is at time of Aztec and the conquest that the music replaced the offerings.

This ceremony is related to the Spring Rite. It was carried out for the 21 the Mars equinox, always marked still today in each indigenous commune by the election of a Spring Queen. The flight symbolizes the celestial origin of the food plants, and has ancestral bonds with the Corn cultures, closely connected with America today known as Latin. It formed integral part of the ceremonies in the honour of the divine spirits related to the course of the everyday life, accompanying the captive sacrificed warriors by gladiatorial rite or sifting of arrows slowly stripped in all their body. These sacrificed went up to the sky to join God Sun to return on ground in the form of birds or of butterflies. The return of these downward warriors of the sky was thus symbolized by this flight of Voladores.

At the conquest time the human sacrifices were prohibited. From where in its current form ceremony, become a whole and more complete in its basic symbols.

It connects the man, priest, half God for the time of the ceremony, with the spirits of nature. Voladores make the offering risking their life to call, like and heard in their prayers by the forces of the Sky and the Earth.

The rise is vertiginous along the trunk which symbolizes the male element by excellence. It is the immense phallic hyphen between the sky and the ground which it penetrates, in order to fertilize corn seed, bases even life of these people, by connecting the male elements top: sun, clouds and wind with the female one of bottom: the water of the ground, in an act sublimates procreation of nature.

The height of the trunk, flanked by a wooden square, indicates 4 cardinal points. It supports 4 ropes attached to 4 Voladores and who connect them with the life. The Caporal, the fifth element, slept or standing at the end of the trunk, always beginning by the East, and successively in the direction of 4 cardinal points, will address the spirits in this ceremony divided into 4 parts.

The first phase slept on the tree in the horizontal calls the forces of the sky. You should forget none of the spirits which could get angry and create an incident. It is necessary to realize thus necessarily this call in 4 horizontal directions, the Sun King, watching the whole, placed just above the body of the man bathed by the beams of the light and of the breath of the wind.

The 4th part ends the ceremony, the famous long-awaited flight of all, symbol of the race of the sun above the horizon. Ropes take place carrying out thirteen tours around the tree, such line them from the sun extending in the sky throughout the day

Four periods of 13 years are symbolically present which multiplied by 4 give Suns 52-year-old Aztecs, the unit of time of their calendar cycle.

As for the men they represent eagles, quetzals or the other butterflies come back from the sky towards their original earth.

The corporal staying on the top of the tree offering his body in offering to the beams of the sun, will come down later being allowed sliding during the rope continuing his exploit and offering in offering the risks of this ceremony to the spirits of the nature.

Every 52 years during the changes of cycles or " new suns ", four trees of this type were arranged in four cardinal points of Tenochtitlan, Aztec capital and welcomed the spirit of hundreds of sacrificed returning in the form of bird towards their point of departure …

Here in Europe, today, the crowd appreciates the demonstration. The public join our "birds" become for a moment stars …

But let’s return to our description of the ceremony. The second part, by the rhythm of the dance consisted among others of jumps on the summit of the tree and by the development by the trunk of the vibration produced by jumping and which slides in strongly in the ground, allows to draw the attention of the telluric spirits: feminine so joining male, yets, here present.

The spirits of the sky and the earth are present. The third part can then take place to show them the courage of each of the men in the service of their people: it is a back curve realized by the Corporal always in four cardinal points … We make beautiful, we want to please the Gods and we realize at the same time as the prayers which will help to obtain the good growth of plants, coming of the rain or cure of the patients of the community.

There are two sorts of different suits to realize this ceremony.

On the classic suit of numerous symbols in connection with the nature reminds the fissional sense Voladores with spring and revival of the life. The small mirrors symbolize the sunlight and the fringes its beams. The ribbons of hairstyles are in the colours of the rainbow. They play with the wind and the crown of headgears is the representation of the sun disk.

This suit was adopted at the time of the conquest by Indians after the ban during a generation to realize this ceremony for religious causes. In the resumption of this one, again authorized as a game this time by the too gullible monks, the Aztecs adopted this velvet suit just like the suits of the conquerors come from Spain. In a subliminal way and in secret, the red colour calling back them the blood of the sacrifices.

We are one of the rare groups to be stolen with the ancient suit of bird used before the conquest. This suit was reconstituted by Jorge Baltazar, the "maestro" on the models represented on the Aztec codex.

Without the human sacrifices, but with the music of flute and of "tamborcillo" find now the spirit of pre-Columbian period. This music played during all the period the name-days in these regions, is interpreted on a flute with voice of bird in three holes and a tiny drum which marks in the infinity the rhythm of the perpetual time which passes by.

Marc Lesnay

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