EXPOSITION 2015 - BRADERIE DE TOURS - PLACE DE LA GARE
Par Marc Lesnay le mardi 8 septembre 2015, 13:29 - EXPOSITIONS D'ART CONTEMPORAIN - Lien permanent
TOURS, INDRE ET LOIRE, GRANDE BRADERIE ANNUELLE 2015 - LA FONDATION Y EST PRESENTE AVEC UN GRAND ESPACE ARTISTIQUE EXPOSITION LE DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2015 SUR LA PLACE DE LA GARE.
"L'art est public" Pierre Prévost(extrait) Point de vue | LEMONDE.FR | 31.10.11
L'art ne fonctionne pas à sens unique, du créateur au spectateur, de l'artiste aux populations. La culture, par définition, est échange, émanant de chacun de ceux qu'elle réunit, sensible à leurs évolutions et à leurs conditions de vie. Le cloisonnement des disciplines, des publics, des pratiques est facteur d'atomisation et d'une diminution progressive de la sensation d'un destin commun sans quoi il n'est pas de démocratie réelle. Dès lors, les fonctions de l'Art et de l'artiste, en tant que passeurs de sens, d'humeurs et d'émotions, doivent être d'urgence réinterrogées et réactualisées. Il est temps non pas dé réunir mais de faire se croiser nos concitoyens, au-delà du public averti, au-delà des établissements qui lui sont consacrés. L'art est lien. A la fois intime et collectif, il œuvre à la structuration de nos sociétés en même temps qu'à la construction de chacun d'entre nous dans sa dignité d'homme et de femme. La multiplicité des accès tout comme la disparité des contenus sont indispensables. A ceux qui se proposent d'investir dans la culture et l'art, nous disons : bon calcul. Parce que ce qui nous charpente, en tant que société, voire nation, est fondamentalement culturel. Parce que nous sommes essentiellement ça : une pensée en mouvement, un bal de sentiments. Parce que, concernant la France, ce n'est pas l'académisme de son art qui fait société ici et ailleurs mais tous ceux qui franchissent la ligne, les inclassables, les hors-castes. Nous, artistes-créateurs, ne demandons pas le confort ni la prébende ni même la reconnaissance officielle, juste de pouvoir agir. Nous avons une fonction publique et pour autant il n'est pas question d'en faire partie. Ce qu'apporte l'artiste à ses concitoyens c'est d'abord et avant tout sa liberté de penser, de risquer, d'inventer. Mais son contrat moral, dès lors qu'il reçoit l'attention et le soutien de la société, est qu'il soit aussi en lien, au confluent des hommes et des territoires, tant par sa façon de créer, par ce qu'il dit ou fait, que par sa façon de se diffuser. L'art pour l'art est caduc. L'art d'état également. L'art est public, tout simplement. L'art est un enjeu de société. Une société fragile, dont les mutations mal vécues ne sont compensées en rien par un surcroît d'inventions, de solidarité et de responsabilisation, mais, au contraire, ne semblent offrir pour issues que des impasses sécuritaires et des nostalgies rances. De cette société, nous, artistes, sommes parfois le ciment ponctuel. Il est urgent qu'une politique culturelle réinventée donne à chacun d'entre nous, citoyens, la possibilité de nous construire durablement.
UN IMMENSE STAND DE 20 M DE LONGUEUR devant la Gare, pour cette première participation à la Braderie de Septembre à Tours
Quatre artistes représentés, Marc Lesnay, Ann Kristy, Nadia Jouaou , Harrybert et un service d'animations mexicaines pour professionnels et particuliers.
On donne le ton :
"Je est un autre" (Arthur Rimbaud) Quarante cinq ans avant Freud qui déclare "Le Moi n'est pas maître de sa propre demeure". On est là en présence de deux grands visionnaires occidentaux qui avaient compris eux aussi que "Le Moi n'a rien à voir avec Soi" Le contenant n'est pas le contenu. Le "Moi "n'est pas la bête que je suis" C'est là tout le symbole de la compréhension du vivre au dedans ou au dehors du Paradis. "La bête croque "La Pomme" et prend le commandement du binôme, "Moi" n'en a pas besoin" Dualité de la chair et de l'esprit que Descartes a pris pour un tout. Que de bêtises et de temps passé pour se rendre à l'évidence que "Le fait de penser n'est pas le fait "d'Être". "Nous ne sommes pas ce que nous voyons de Nous" "NOUS NE SOMMES PAS NOUS" "QUE CEUX QUI ONT COMPRIS SE RASSEMBLENT !!!
Association loi 1901 (www.cledart.com)
11, ALLÉE DES PEUPLIERS - 37800 - MAILLÉ (contact@cledart.com)
L'ART L'OBJET N'EST PAS LE BUT MAIS LE SEUL SUPPORT DE L'IDÉE OU DE L'HISTOIRE RACONTÉE COMME THÉRAPIE
"Le Temps du Paradis" n°1" du Diptyque.


La communion se fait dans l'abstrait. C'est de cela dont je veux vous parler avec ces tableaux ou ces céramiques qu'il ne faut jamais regarder, mais au contraire ignorer. C'est l'Esprit, l'Essence, l'Ame des oeuvres qu'il vous faut rechercher dans les formes, les textures et les couleurs, et alors, si vous savez fusionner avec elles, elles vous raconteront ma vie dans la Vie." Ann Kristy

Le "coin" d'ANN KRISTY
Le "coin" d'ANN KRISTY
Oeuvres de Marc Lesnay qui présente Nadia Jouaou, et Harrybert
Les oeuvres de Marc Lesnay présentées sont partie intégrante de son exposition : Le Péché Originel
voir le catalogue complet de l'exposition en PDF
(Toutes les oeuvres ici présentées y sont expliquées... )
" La Colère de Dieu"
L'espace jaillit de la toile pour se confondre avec l'esprit du spectateur. La force de la matière en relief et des couleurs vous sautent "à la gueule" comme une gifle !!! C'est une communion ! Langage de l'âme qui se fond dans l'Âme de l'Univers ... Le mouvement des cercles, telle une tornade qui donne la vie, est généré par Dieu fait "humain". Comme un super héros fantastique "IL" explose la toile en provenance du cœur même de l'univers pour "ameuter", en colère contre les hommes, la Terre entière...
"Marre de Vous, marre de votre bêtise immonde !!! Il crie et peu d'humains l'entendent, aveuglés par les ténèbres de la déraison ... Dieu est en colère !!! Tenez-vous bien... Il arrive !
LA DESESPERANCE DE LA FEMME BLANCHE
En cette année 2007, avec le prétexte du danger planétaire généré par le développement industriel sans garde-fou, on était en droit de se demander ce qui, malgré tout, poussait l’homme moderne à continuer, et la dégradation de notre planète, et sa propre destruction. Ceci au nom du pouvoir et du matérialisme, alors que tous les témoins étaient au rouge et que l’on allait à grands pas vers une catastrophe humanitaire et écologique… L’Afrique nous a disséminés il y a 500 000 ans sur tous les continents pour former les races humaines. Les civilisations modernes ne se sont pourtant vraiment développées qu’en l’espace de 5000 ans… alors qu'entre Chauvet et Lascaux 15 000 ans s'écoulaient sans grand changement notoire. Puis, en 250 ans nous avons fait évoluer nos connaissances physiques plus qu’en ces 5000 dernières années… En 2012, mêmes maux, même refrain, nos réserves naturelles sont exploitées au-delà de la raison… et rien ne nous arrête… Nous allons à grands pas vers une troisième guerre mondiale. Alors, devant la beauté de L’Afrique restée, elle, en attente et plus en marge de ce développement, la femme blanche, celle de la race du démon, pleure devant tant d’incompétence masculine occidentale, mode de vie occidental qui est en train de devenir le modèle de toutes les civilisations humaines du XXIème siècle… L’Asie s’y est mise… C’est parti : pollutions, maladies, drames humains envahissent les toutes nouvelles zones urbaines industrialisées à outrance et contaminent les campagnes… La "femme blanche", avec son accès à la conscience généralisée par l’enseignement plus "démocratique" du monde occidental, mère de millions d’enfants innocents, femme de millions d’hommes infantiles et dangereux, imbus de pouvoir et de besoins matériels, machistes et machos vivant dans une misère intellectuelle incommensurable, comme de véritables mammifères qu’ils sont, la "femme blanche", Elle, maternelle et dévouée, n’en peut plus de «désespérance». Elle n’arrive pas à imposer à l’homme sa vision d’un monde moins guerrier, plus doux et humain… Elle pleure pour ses enfants, qui vont mourir, avant l’âge, des traumatismes infligés à notre planète … des actions démoniaques d'une petite poignée d'homo sapiens imbus de pouvoirs des plus inutiles ... Cette Mise en Art nous raconte Son histoire. L'œuvre incorpore le Cosmos avec les modules «SPACIALISTES» d’Inès Blumencweg, installés en mobile. Ils dominent l’œuvre comme l’espace nous domine et nous apporte la vie. Les couleurs d’origine des modules d'Inès, sont remplacées par les cinq couleurs des hommes : noire blanc rouge jaune brun.
En haut de la colonne verticale taillée comme le reste dans du chêne naturel, se dresse, orgueilleuse de perfection, une admirable coupe KUBA. Comme toutes les autres pièces de l’œuvre, elle est la démonstration esthétique du savoir naturel et respectueux de nos ancêtres africains immuables et instinctivement savants des choses fondamentales de la vie. Une petite statue LEGA, installée à mi-hauteur, nous rappelle qu’en Afrique on sait encore être autre chose qu’un simple mammifère, et que tout en restant respectueux de la nature, on la bichonne et la fête par l’offrande de sa propre créativité. Il en est de même avec cette rare statue «manchot» LOBI. Le peigne BAOULE, est une véritable œuvre d’art. La sculpture de la femme blanche est l’œuvre de Catherine GUERRIER-DEBERNARD. Deux petits modules verts et ocre jaune, inspirés des Œuvres de Blumencweg, viennent compléter, représentant la nature, les sculptures sur chêne. La technique est inspirée du concept de « SUBLIMALISME », qui consiste à utiliser les moments au hasard, pour accoucher d’œuvres instinctives, qui se forment et naissent au gré des sensations de l’artiste…"sublimant" ainsi le moment présent qui devient alors éternité… Pour ce faire, j'utilise les fentes naturelles du chêne. Je crée les formes et les contrastes de lumière par le polissage des cavités. Je les rehausse au moyen de disques abrasifs différents, qui servent de crayons, de spatules ou de pinceaux. Les différentes œuvres ensemble, venant de contextes si différents, sont ainsi «mises en art» pour sortir de l’ombre, former une histoire et rappeler aux hommes que l’Art est le langage universel qui fait la différence entre lui et le simple animal. Pleurez Madame, pleurez que vos enfants sont en danger. Pleurez sans fin ou alors relevez-vous et Prenez le pouvoir. Sinon, "pauvres de vos enfants ... si innocents" !!!
"Le Coq"
Rola bola en porcelaine, notre coq gaulois, Nous, en somme, est en bien mauvaise posture ? Jusqu'à quand tiendra -t'il ?
Qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Un homme (profil symbolique en ligne jaune) contemple l'univers infini. Inquiétude, peur ou acceptation de sa condition ? Chacun répond à sa manière ! La découverte des "secrets" de la Vie passe par cette interrogation. Au Paradis, tout était connu. La pomme, attirante, croquée à pleines dents a fait disparaitre la Connaissance de l'Origine. Nous sommes dans l'obscurité et aucun télescope, même hyper géant ne nous dira jamais où nous sommes, qui nous sommes ! Seul un retour vers une paix intérieure, peut permettre à l'Homme de revenir vers son Origine. Il est urgent de raccrocher "La Pomme" à son pommier et de détourner le regard du "Fruit Défendu"... N'est-on pas fatigués du temps des souffrances inutiles, de bonheurs perdus, de non vie ? A chacun de répondre en son âme et conscience et de sortir du stade de l'autruche pour prendre sa destinée en main !!!
Détails de " La Désespérance de la Femme Blanche "
Ann Kristy en pleine explication des oeuvres exposées...
La sortie du Paradis. Le cheval n'est plus du tout paisible. Sur le qui vive constant il ne vit que stressé !!! pas de couleurs. Le bois brut. la pomme est croquée !!!
"Le Paradis" Le cheval est paisible. pas de danger ....
Le paradis, symbolisé, est dressé sur le haut d'une colonne d'un blanc immaculé de pureté qui, elle-même, dans sa deuxième phase de 2011, non programmée au départ, représente la lumière terrestre et en bleu le disque de la planète Terre reliée au Paradis de l'Origine par l'eau qui coule (ligne bleue verticale). Dans cette ambiance de calme et de paix, le cheval, à la source de la rivière de vie, broute une herbe fraiche dans une sécurité tranquille qui le rassure et le détend. C'était " la Bonne Heure" (bonheur) des origines que nous avons perdues en "croquant la pomme" de l'arbre de la vie matérialiste, qui ici est le sommet de l'œuvre et le summum de l'entendement de notre
"condition humaine" !!
Marc Lesnay, Nadia Jouaou, Harrybert







Marc Lesnay attentif au moindre détail !!!













