OEUVRES POUR L'EXPO "LE PARADIS TERRESTRE"

 

 

 

IMG_4972-psp.jpg

 

 

 

 

LA_DEMARCHE_ARTISTIQUE_Marc_Lesnay-1_copy.jpg

 

 

"La colère de Dieu"

"La colère de Dieu" ( Détail - voir Dieu au Centre qui sort projeté du vortex de sa colère envers les Hommes qui n'en font qu'à leur tête !!!)

" Le Paradis terrestre "

Durant sa longue décadence après avoir "croqué la pomme" , l’homme* va s’ingénier à inventer les techniques participes de sa survie. La mise en sommeil de la conscience va provoquer de grandes mutations comportementales et, notamment, l’avènement de la spiritualité, relent bien infime de cette Connaissance du début des Temps.

En opposition aux « créationnistes », (religions monothéistes), cette théorie de l’évolution des espèces (constatée par la science moderne), nous permet de faire le bilan, aujourd’hui, de la création, par le soi-disant talent et génie humain, d’un lourd patrimoine, empilé en sédiments par des multitudes de générations et de civilisations. Cela au service d’une élévation spirituelle archaïque (croyances, religions) ou d’une exigence profane, qu’on pourrait appeler "la beauté", laquelle rendant spirituelles même les choses, pourrait se définir par le mot art*, bien que n'ayant rien à voir avec l'ART.

Voilà ce dont il s’agit ici et non pas d'art ni de philosophie !!!

Mon travail et ma démarche s’inscrivent dans le cadre de cette histoire complice entre la beauté et La Vie, entre le matériel et le spirituel, nécessaire au prolongement et à la destinée humaine, par le retour aux Connaissances du début des Temps, toujours véhiculées comme une mémoire indélébile, au sein de ce grand Langage Universel de l'Âme .

L’art, essentiel à la vie des hommes, doit revenir au centre de la vie des hommes, dans le champ et dans les espaces de vie quotidiens des communautés pour réapparaitre comme L'ART, symbolisé aussi par la réussite du Grand Œuvre alchimique, la redécouverte de l'Arche de la Vie.

Capter le regard, accaparer les intelligences et les sensibilités, les faire partir au delà du simple soleil vers la Lumière de la Conscience Divine, voilà ma sollicitude.

Tendre l’Art aux Autres comme on tend la main, pour le meilleur et pour la Vie…

L'œuvre " Le Péché Originel " fait partie de ce "roman" de ma prise de conscience qui se termine 55 ans après par le don de mes découvertes à tous ceux qui voudront bien les recevoir et les assimiler..

Le paradis, symbolisé, est dressé sur le haut d'une colonne qui elle-même représente dans sa deuxième phase de 2011, non programmée au départ, le ciel terrestre et la planète Terre..

Au sommet de l'œuvre, la pomme est l'appât matériel qui attire peu à peu l'homme premier, l'homme divin du début des temps, vers la seule jouissance terrestre, oubliant la Connaissance, sa Raison d'Être Cosmique. Quand l'arbre est bon, ses fruits sont succulents. Quand ses fruits sont amères et rachitiques, mieux vaut s'éloigner ou l'abattre pour replanter. Le corps humain à des nécessités précises pour conserver son potentiel dans l'harmonie et la force physique. De là, l'âme, qui en est le locataire pourra alors y faire son nid douillet et y murir en toute quiétude dans un bonheur radieux. Mais si le corps touche au "fruit défendu" : la seule jouissance du concret, les nourritures pesantes et malsaines, la jalousie et la vie au profit de la seule chair, alors le système s'échauffe, les fatigues, les maladies apparaissent et la machine humaine s'enraille. "Croquer la pomme", c'est à dire vivre pour le seul profit a entrainé les humains vers une perte des connaissances originelles. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Le paradis était sur Terre. Il est lié à la Terre. Il suffirait de ne plus "manger la pomme" pour retrouver, en un temps très court, par une reprise de la Conscience du début des temps, ce bonheur perdu. (bonne heure, celle du commencement)

A force de se multiplier et de se regrouper, les hommes "savants" de leur condition originelle, préparés pour résister aux climats naturels, sans besoins spécifiques, tout s'offrant en abondance à leur portée, dans un climat où les vêtements n'étaient pas nécessaires, quelques-uns d'entre eux eurent l'idée de confier à quelques-autres les tâches quotidiennes afin de résoudre les demandes du plus grand nombre.

Alors la "gouvernance" globale, effectuée en égalité par chacun, par ces nouvelles pratiques de délégation des "pouvoir" , commença à se fissurer. Les conflits apparurent rapidement. Les uns voulaient plus de reconnaissance, de pouvoir sur d'autres qui par paresse préféraient déléguer qu'agir. C'est à ce moment exact que le concept de gouvernement représentatif commença, entrainant la main mise du plus fort sur le faible . L'engrenage, dans un cycle intenable aujourd'hui, vue la multiplicité des êtres humains sur notre planète, emporta toutes les civilisations perdues dans des rites ancestraux adaptés à la volonté des plus puissants.

Revenir au Paradis, est la nouvelle "croisade" des humains "éveillés". Les sciences du matériel, ont détourné les consciences du Soi.

Cette œuvre est donc en fait une fenêtre vers ce renouveau cosmique de l'âme qui doit permettre de réinsérer l'humain dans son paradis originel sur Terre.

L'œuvre en couleurs, de face, suspendue sur le devant du support de chêne brut, dans la lignée de Lucio Fontana, précurseur et chef de file du concept spatial , est calquée sur une approche d'Inès Blumencweg, contemporaine et actrice de ce mouvement américano-italien. De même origine (Buenos Aires), que l’illustre Fontana, avec qui elle expose en 1969 à Rome, en compagnie de Federico Brook, Pedro Coronel de Mexico, Carlos Revilla et, entre autres, son mari, Mario Pucciarelli, INÈS BLUMENCWEIG est née dans la capitale argentine en 1930. Elle s’installe en Europe dès 1961, à Rome où elle travaille jusqu’en 1980, puis à Paris jusqu’en 1985. Italo-argentine, elle reste l’épouse de Mario Pucciarelli jusqu’en 1980, dont elle se sépare avant son arrivée à Paris en 1981. Elle expose régulièrement en Amérique Latine et aux Etats-Unis entre 1952 et 1960, puis également à Rome dès 1961, et enfin à Paris entre 1981 et 1984, où elle décède en 1985.

L'œuvre d’Inès Blumencweig utilise la tridimensionnalité et l’espace comme matière première, d'où mon choix d'y insérer un de ses travaux reconstitués, comme représentation de l'espace-Univers , qui lie ainsi entre eux les différents éléments du " Péché Originel"; Cela insuffle, à mon message supporté par cette œuvre, le souffle divin multidimensionnel qui autrement ne pourrait pas être.

Derrière cet "infini" représenté par ce bout du langage "classique" de l'histoire de l'art des hommes, le "tronc" représente la force inaltérable, patinée par le temps. Il relie l'esprit de liberté symbolisé par la pomme intouchable et le sol paradisiaque où convergent et communient en harmonie les animaux et les hommes. Cette force de Vie inaltérable est symbolisée par l'eau qui courre... permettant là l'éternité du vivant , représentée par le cheval.

La technique d'ampliation des "déchirures" naturelles du bois, m'a permis de jouer avec les ombres et les lumières sans "polluer" la matière de pigments synthétiques, laissant à la nature le soin d'en apporter les nuances selon les angles d'éclairage et de vision, au cours de la journée. J'en ai renforcé la "profondeur", exagéré les courbes harmonieuses et imposé "ma domination" spirituelle à la matière en la stabilisant. Nous fûmes complices : le bois m'offrant ses entrailles dont je devais modeler les contours pour en faire ressortir la grâce et le message intérieur de la matière noble.

Le cheval buvant l'eau de la source issue du cœur même du "tronc paradisiaque" est symbole de paix.

En effet plutôt proie que prédateur, le cheval n'a que sa course comme défense. Fuir le danger, être sur le qui-vive, toujours pour survivre. Lorsque le cheval, dressé par un maitre doux et rassurant lui permet l'immense faveur de se laisser approcher alors qu'il n'est pas en position de prendre le triple galop, lorsqu'il est enfermé ou allongé au repos, cela montre la confiance totale obtenue avec patience par le "dresseur". C'est son plus beau cadeau...

Pour cette raison, ici même, le cheval paisible, broutant l'herbe douce d'un terrain noble dans un climat clément, bercé par la chanson de la source qui s'écoule doucement, quelque peu pétillante de la vie qu'elle communique partout, pour cette raison ce petit cheval est le symbole du calme et de la Paix. Douceur de vivre, dans la certitude d'aucun danger, aucune raison de se méfier, puisque au paradis, tout est amour ... En parfaite harmonie avec toute la Conscience de l'Univers, "Tout" peu donc prendre sa place au sein des galaxies éternelles, et l'âme prendre ainsi son essor.

J'aurais pu en rester là, avec cette mise en art de ces trois œuvres reposant sur le verre.

Mais l'histoire des hommes aurait alors été tronquée. Depuis des lustres la décadence des humains est telle que de là-haut, tout là-haut du Paradis, ils sont "arrivés" sur la Terre, luttant contre les éléments qu'ils ont voulu dominer à leur manière et qui se sont retournés contre eux.

L'eau originelle est toujours là. Elle descend, ligne bleue symbolique, le long de cette colonne blanche de ciel qui relie encore le Paradis et la planète des Hommes devenus pour un temps des ignorants, des hommes devenus "bêtes".

Elle rejoins le cercle bleu, notre planète, et cette union symbolise le détachement de notre humanité égarée qui pourtant, puisque reliée à ses origines par l'eau de la Vie, et malgré la distance supposée, a encore toute ses chances de retrouver le ventre sacré de sa "Marie", mère du temps des Humains.

Ils ont pour un instant encore, perdu leur maman !!!

Mais quelle maman laisserait dans l'errance plus longtemps ses enfants ?

"A mes enfants"

Marc Lesnay

LE SUBLIMALISME

C'est l'Art d'ordonner mentalement les composantes du réel pour les ré-ordonner en Soi, créer un nouvel ordre des choses, pour en jouir intensément dans la contemplation mentale de ce nouvel ordre retrouvé. Il ne s'agit pas de présenter le réel, mais surtout son procésus afin d'en démontrer les limites et le transcender. L'ordre dans le désordre est la définition de la vie ... "Sublimer chaque chose créer en la désintégrant et en la reconstituant dans un autre ordre". Il est nécéssaire de sortir de l'image mirroir d'une non-ralité pour retrouver dans le désordre l'Essence même de notre Origine...

CATALOGUE DE L'EXPO COMPLÈTE EN COURS DE RÉALISATION