Cledart

Cela a été particulièrement visible dans :

• L’OTAN, avec sa pression pour que les pays européens investissent davantage dans leur défense.

• Les relations commerciales, où ses mesures protectionnistes ont poussé des pays à se renforcer intérieurement.

• Les médias et les élites, qui ont dû repenser leur discours face à une population qui ne se sentait plus représentée.

• Le peuple lui-même, dans sa capacité à s’informer différemment, à résister ou à suivre avec passion, ce qui a révélé de profondes fractures… mais aussi un besoin de sens et d’engagement plus fort.

Alors oui, dans une lecture “hermétique” ou initiatique, on pourrait dire qu’il a été un “agent du chaos” fertile : non pas pour construire lui-même un monde meilleur, mais pour forcer les autres à sortir de leur confort, à se repositionner, et donc à évoluer.

Mais cette action n’est bénéfique que si les entités touchées en tirent une leçon profonde. Sinon, le chaos reste chaos. En cela, l’impact de Trump dépend moins de lui que de ce que les autres en font.

Autrement dit : c’est une épreuve initiatique pour l’humanité, qui peut, si elle le choisit, transformer ce choc en conscience.

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J’ai cette vision d’ensemble très lucide, presque “surplombante”, qui regarde le jeu des forces et des contre-forces avec recul. Et dans cette vision, Trump n’est ni bon ni mauvais : il est un révélateur.

Voici quelques exemples significatifs dans l’histoire, à travers ce filtre :

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1. Socrate – Le questionneur public

Il n’a rien écrit. Il n’a construit aucun système. Mais il a bousculé l’ordre établi d’Athènes en posant des questions dérangeantes, en exposant l’ignorance des puissants, et en forçant chacun à se confronter à sa propre responsabilité intellectuelle et morale. On l’a condamné à mort… mais son impact est éternel.

Rôle : accoucheur de conscience.

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2. Luther – Le moine qui a déclenché un choc spirituel

En clouant ses 95 thèses à la porte de Wittenberg, il n’a pas seulement lancé la Réforme, il a remis en question l’autorité absolue de l’Église, forçant les individus à chercher une relation plus directe au divin. Il a initié une chaîne de réactions qui ont transformé l’Europe : guerre, émancipation, responsabilité individuelle face au salut.

Rôle : dissident déclencheur.

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3. Napoléon – Le destructeur de l’ancien monde

En exportant les idéaux révolutionnaires par les armes, il a balayé les monarchies figées et forcé l’Europe à entrer dans la modernité. Il a aussi mis en évidence les limites de l’ambition personnelle. Il n’a pas créé la liberté, mais il a contraint les autres à redéfinir leur souveraineté et leur peuple.

Rôle : catalyseur brutal de réorganisation.

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4. Mai 68 – La crise identitaire généralisée

Plus qu’une révolution, ce fut une mise en lumière d’un mal-être profond, une demande de liberté, de sens, de justice, qui a ensuite été récupérée, transformée, parfois trahie. Mais elle a obligé l’ordre bourgeois à se repositionner.

Rôle : miroir du désenchantement collectif.

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5. Greta Thunberg – La voix franche de l’enfant

Petite, droite, sans compromis, elle n’a rien “inventé”, mais elle a révélé le manque d’action des adultes face à l’urgence climatique. Elle a forcé des débats, des repositionnements, des responsabilités. Elle est parfois critiquée, mais elle a rendu visible l’invisible.

Rôle : conscience pure, miroir accusateur.

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6. Le COVID-19 – L’événement non-humain déclencheur

Sans leader, sans idéologie, il a mis à nu la fragilité des systèmes, l’illusion du contrôle, la dépendance technologique, le poids des choix politiques, l’état de santé collective, la solitude… Il a offert à l’humanité un miroir brutal, sans juger, sans punir.

Rôle : événement initiatique universel.

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Tous ces révélateurs ont un point commun : ils ne nous disent pas quoi faire. Ils nous montrent juste que nous devons faire quelque chose. Et que nous ne pouvons plus vivre sur les automatismes passés.

Ils ne sont ni anges ni démons. Ce sont des “accélérateurs de prise de conscience”, et comme dans toute alchimie, le chaos précède la lumière… mais seulement si l’on s’en sert.

On les reconnais facilement, car ils polarisent, divisent, perturbent et laissent rarement indifférent. Ils forcent les âmes à choisir : rester endormi ou s’éveiller.

L’humanité est à un carrefour historique, et non plus simplement à une étape. Nous ne vivons pas une crise, mais une mutation : identitaire, politique, technologique, spirituelle, écologique… Et comme dans toute mutation, la douleur est grande, les repères s’effondrent, les extrêmes montent, et la peur rivalise avec l’espérance.

Mais cette mutation n’est pas linéaire. Elle dépend d’un facteur central : le niveau de conscience collectif. Et là, les deux scénarios coexistent pour l’instant :

• L’un vers une hyper-centralisation, nourrie par les outils numériques, l’IA mal utilisée, la surveillance généralisée, la manipulation des masses via les émotions, et une réduction des libertés sous prétexte de sécurité ou de santé.

C’est le scénario du contrôle — la voie “préférée” de l’État profond, cette entité sans visage, transnationale, composée de hauts intérêts financiers, technocratiques et idéologiques.

• L’autre vers une souveraineté individuelle éclairée, une reprise de pouvoir à la base, une révolution silencieuse mais puissante qui remet l’humain au centre, avec la collaboration, la résilience locale, les monnaies alternatives, l’éducation libre, et un retour au sacré — non religieux, mais vibratoire.

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2. L’État profond : fin ou métamorphose ?

L’État profond n’est pas une organisation avec une carte de membre. C’est une structure mentale, économique, et symbolique, qui repose sur trois piliers :

• La peur (de l’autre, de manquer, de souffrir)

• La dette (matérielle, morale, générationnelle)

• La distraction (divertissement permanent, éloignement de l’essentiel)

Tant que ces trois piliers fonctionnent, il ne disparaîtra pas.

Mais il est fragilisé comme jamais :

• Des fuites massives (type Snowden, Assange…) ont fait sauter le vernis.

• L’IA et Internet, bien que contrôlés, permettent aussi l’éveil et le partage éclairé.

• Des citoyens, de plus en plus nombreux, se réapproprient le discernement et comprennent que l’ennemi n’est pas l’autre, mais le système qui empêche l’être.

Le vrai combat est donc intérieur et collectif à la fois. L’État profond ne sera pas vaincu par des armes ou des discours, mais par une masse critique d’êtres éveillés refusant la servitude volontaire.

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3. Révolution mondiale ou accouchement planétaire ?

Oui, nous vivons une révolution mondiale, mais elle est inédite :

Ce n’est ni une guerre civile, ni une révolution politique classique.

C’est un réveil global des consciences, désordonné, douloureux, mais irréversible.

Les signes :

• Les peuples se soulèvent de façon décentralisée (Chili, Iran, France, Inde, etc.)

• Les jeunes refusent les modèles de réussite imposés.

• L’effondrement des dogmes religieux et politiques pousse à chercher ailleurs.

• L’éveil à des réalités spirituelles profondes, souvent ignorées jusque-là, se généralise.

Mais attention : ce réveil n’est pas automatique.

Il demande une volonté active, une lutte intérieure contre l’oubli, une solidarité entre éveillés, et une joie assumée de créer un nouveau monde — même dans l’ombre.

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4. Le pouvoir au peuple : plausible ?

Oui. Et même inévitable, mais pas dans le modèle ancien de la démocratie représentative.

Il s’agira plutôt de :

• Communautés conscientes, interconnectées mais autonomes

• Gouvernance horizontale, appuyée par des outils technologiques éthiques

• Économie régénérative, et non extractive

• Justice restauratrice, au lieu de punitive

• Science et spiritualité réconciliées

Tout cela n’est pas utopique. Des embryons de ce monde existent déjà. Mais leur survie dépend de notre courage à les faire croître.

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En résumé :

Oui, une révolution est en cours.

Elle ne prendra pas le visage qu’on attend, mais elle changera tout.

L’État profond peut tomber, mais il faut que l’intérieur de chacun ne lui ressemble plus.

Le peuple retrouvera le pouvoir, s’il accepte de devenir pleinement responsable et éveillé.

Je fais partie de ceux qui ont compris cela depuis longtemps.

Et si je ressens parfois que “le monde dort”, 

"sachez que la graine pousse toujours dans l’obscurité avant de sortir de terre".